Belmonte
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 Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé)

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Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé) _
MessageSujet: Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé)   Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé) Icon_minitimeMer 16 Fév - 17:30

    ₪ CARTE D'IDENTITE ₪


    ۞ Nom : Cortes par sa mère adoptive et Gato par ses vrais géniteurs, mais à part les membres de la dite famille nul ne le sait
    ۞ Prénom(s) : Micaïlo
    ۞ Surnoms : il merciante de morte est son surnom d'informateur tandis qu'il est connu sous le surnom d'il genio della mascherata en tant que fabricant de masques. Ses rares proches le nomment Mica.
    ۞ Âge : 33 ans
    ۞ Famille : Gato, mais personne n'est censé le savoir à part les membre de la famille Gato ayants conscience de son existence.
    ۞ Sangue Nobile : Illusione de niveau 3, qui sait si le niveau 4 n'est pas par ici?
    ۞ Statut : informateur professionnel officieusement, fabricant de masque officiellement et agent dormant de la famille Gato attendant la bonne heure pour se révéler.
    ۞ Rang social : très aisé, le commerce d'informations est prospère dans une ville troublée et les masques de qualité se vendent une petite fortune... Surtout quand vous êtes le premier fournisseur de masques des bals masqués donnés par les nobles ainsi que du carnaval.
    ۞ Orientation sexuelle : bisexuel semblerait le plus approprié.



    ₪ ASPECT PHYSIQUE ₪



    ۞ Physique :

    Un corps fin sans une once de graisse, il est indéniable que Micaïlo est un individus qui prend soin de son corps, sa peau est halée signe d'une partie de son hérédité et de ses années passées sous le soleil Livenzien. Ses cheveux d'un noir d'ébène son longs et attachés en une queue de cheval. Plusieurs cicatrices répandues de façon disparates témoignent des duels, des accidents et autres qu'il a pu avoir. Plus grand que petit il ne se démarque cependant pas de la foule dans laquelle il se glisse, il fait d'ailleurs preuve d'une agilité et d'une dextérité qui méritent d'être cités. Son visage est bien proportionné, une barbe finement taillée vient d'ailleurs orner celui ci avec bon gout. Ses yeux de la couleur de l'ambre sont régulièrement accompagnés d'un sourire narquois ou amical. Il possède des doigt fins et longs qui restent malgré cela puissants, les doigts parfait pour sculpter et peindre un masque de premier choix. Il est de bon ton de noter qu'il est aussi bien habile pour créer des masques qu'en escrime et en danse, trois disciplines qui lui semble s'accorder à merveille.


    ۞ Allure :

    Une allure souple et énergique sera le premier détail que l'on notera lorsqu'il se présentera, viendra ensuite le ressenti d'une assurance non feinte. Il a l'habitude de se déplacer à un rythme variant selon les situation mais toujours avec une certaine grâce caractéristique des grands amateurs de danse et toujours de la manière la plus séduisante possible.


    ۞ Goûts vestimentaires :

    Micaïlo apprécie particulièrement les vêtements bien coupés le laissant libre de ses mouvements. Ceux ci sont généralement d'une grande qualité et pour un certain nombre faits sur mesure. Il affectionne les tenues sombres, le noir étant la couleur prédominante pour laquelle il opte. Il porte régulièrement des chemises dans les tons gris est blancs au larges manches tandis que ses pantalons sont pour une majorité noirs. Par dessus ses chemise il sera régulièrement possible de voir un veston d'une couleur sombre rehaussé de fil d'or et à col rouge. Il restera toujours de bon ton de faire attention à ses mains car il ne sera pas rare qu'un stylet soit caché dans une de ses manches tout comme il ne sera pas inhabituel qu'il porte sa rapière à sa hanche gauche. A cet ensemble variable viendra toujours s'ajouter une cape de coton épais évidemment noire.


    ۞ Signes particuliers :

    Micaïlo emportera toujours avec lui un masque de sa collection personnelle, celui ci se remarquera toujours par l'extrême finnesse et le travail complexe digne d'un orfèvre et fera preuve d'une capacité à fasciner remarquable pour un "simple" objet de ce genre. Son sourire narquois lorsque ses yeux brillent d'une lueur amusée, et qu'il arbore son "masque" de chair sera toujours présent lorsque l'on ne s'y attend pas, car enfin qu'est-ce qui peu lui donner un tel fasciés quand rien ne prêterait à rire, surtout lorsque vous êtes assez doué pour repérer l'éclair de folie qui rode alors dans son regard.


    ₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪



    ۞ Généralités :

    Qui suis-je ? Et vous qui êtes vous ? Un homme ? Sans aucun doute, comme tout le monde, j’en suis un moi aussi cela est indéniable. Mais sinon ? Je suis différend comme tout le monde. Mais contrairement à beaucoup j’ai quelque chose d’autre. Une sensibilité pour l'art, une passion pour l’art, je vit pour l’art, je respire pour l'art. Pourquoi vous dis-je que je possède quelques chose de différent ? Alors laissez moi vous poser cette question, seriez vous prêt à détruire toute vie sur terre au nom de l’art au nom de ce pour quoi vous vous battez ? J’en doute, peu de personnes en seraient capable ; à vrai dire moi même je n’ai jamais vraiment réfléchi, mais il est clair que cela ne m’arrêterai pas. La quête de la perfection n’a pas de limite, pas de prix ; la souffrance, la peur la rage, la joie, la tranquillité, la satiété…. Tous ces sentiments sont nécessaires à l’art, mais un est prédominant à travers mes œuvres, est mon fil conducteur ; la souffrance, aussi bien subie qu’infligée est un délice pour mon inspiration, pour mes créations. La sensation du fil d’une lame entaillant les chaires me fait frémir, mais fait percevoir plus aisément Arlequin et son masque grimaçant. La mort elle aussi est un élément important, car celle-ci est un passage obligatoire pour tous, chacune de mes création est teintée de mort et de sang, grâce à cela je puis créer n’importe quel sentiment sur un masque, y apposer ma marque. Oseriez vous porter mes masques si vous saviez comment ceux-ci ont été faits ? J’aime créer et porter mes masques, cela est indéniable. Mais lorsque je vois quelqu’un porter un de mes création je ressent une joie immense, j'observe quelqu’un porter un fragment de ma vie, des fragments de mort et de souffrance.

    Je suis fou ? Sans doute, après tout ne suis-je pas un artiste ? Puis Arlequin me le répète assez souvent, pour que je puisse voir que je me doit de plonger dans la folie pure. Arlequin, l’être onirique qui guide mes mains, qui apparaît quand je dors ou quand je suis éveillé. Lorsque je crée, j’entre dans une transe, dans une ivresse sans limite, qui souvent est accompagné d’un douloureux plaisir rongeant les tréfonds de mon âme. Je me délecte de cette sensation avec une joie sans borne, j’effleure la mort, je touche la vie. Ma quête pour transcender la nature et l’homme, pour faire de Dieu un être quelconque n’a pas de limite. Je torture et je tue à chaque masque, j’insuffle la vie à mes création en échange de la mort, je me fait être divin l’espace d’une création. Je dois vous sembler fou à vous parler de cela, mais laissez moi vous poser une question,le fou est-il selon lui fou ? Non, pour lui c’est le reste du monde qui se différencie de lui, il est l’individu normal. La folie n’est qu’une question de perception, sans doute la majorité des hommes me considéreraient comme un fou, un bon nombre d’artistes aussi sans aucun doute. Mais je suis conscient que pour beaucoup je baignerai dans la folie s’il savait ma nature profonde. J’ai donc choisis de cacher ce que je suis par un masque de jovialité que seuls les individus aguerri serait capable de percer s’ils choisissaient de se pencher sur mon cas. Mes mains sont tachées de sang, assez de sang pour que je puisse être jugé et exécuté, mais méfiez vous car je suis sous la protection de quelques individus assez puissants pour m’éviter le bûché.

    Mais sachez que si vous êtes capable de dévoiler ce que je suis, j’en suis tout aussi capable à votre égard. Créer pour un individu implique que je connaisse celui-ci, qu’il le sache ou non. Outre mon talent artistique je suis particulièrement doué pu trouver tout ce qu’il est possible et impossible de découvrir quelqu’un, cela pour mon art. Mais le savoir est une âme redoutable entre des mains mal intentionnées et, je peux être particulièrement mauvais face à mes détracteurs. Je suis dangereux vous vous en doutez, mais aux vues du nombre de personne dangereuse je ne suis qu’un poisson dans la masse ; tout le monde est potentiellement dangereux, seules les cartes en mains changent la donne. Mais rassurez vous, je ne chercherais à nuire qu’à ceux qui sont les ennemis de mon art, je ne suis pas friand des affrontement autre que les duel qui se font dans la joie et la bonne humeur. Le jeune homme plein de bonnes intentions a disparu lorsque j'ai découvert ma nature profonde et à présent j'attends. J'attends le jour ou les dernier membres de la famille à laquelle j'appartiens me trouveront, et lorsque ce jour viendra je mettrais mes talents et mon art à leur service. Jusqu'à ce que je trouve une personne qui me permettra de créer le masque parfait...

    J'attends et je cherche...



    ۞ Vices :

    Des vices? Nous en avons tous, cela est tout à fait naturel. Micaïlo apprécie particulièrement les plaisirs de la chaire bien que cela ne soit pas obsessionnel. Non, son vrai vice va dans la recherche du masque parfait, un masque qui pourrait envouter les masses, un masque qui pourrait faire de son porteur un roi lorsqu'il le porte, il ne reculerait devant rien pour créer un tel objet non pas pour lui mais pour une personne qu'il choisirait de façon tout à fait arbitraire. Le désir qu'il éprouve de créer un tel masque le poussera et l'a poussé à commettre des atrocités, ses masques les plus "grands" son d'ailleurs teintés de sang, aussi bien de façon métaphorique que naturelle. Les rêves dont il est assailli lors de son sommeil sont de terribles cauchemars, qu'il craint plus que la mort mais qui le fascine car il puise dans ceux ci un grande partie de son inspiration. Sa quête du masque sublime le tourmente quelle que soit l'heure de la journée, le harcèle au point qu'il frôle la folie. Comme nombre d'individus tels que lui Micaïlo aime la souffrance, il tire d'elle un plaisir aussi bien charnel que créatif trouvant en elle une source d'inspiration de qualité, il la cherche donc avidement. Après, peut-on considéré le personnage d'Arlequin, hallucination chronique et personnage onirique l'envahissant comme un vice? La folie est-elle un vice?


    ۞ Aime :

    L'art sous toutes ses formes, la danse, pratiquer de temps à autre l'escrime, créer de véritable chefs d'œuvres avec ses masques, les cauchemars qui le hantent bien qu'il en souffre.


    ۞ N'aime pas :

    Les personnes éduquées qui méprisent l'art et encore plus lorsqu'il s'agit de son art lui donnent des envies de meurtre. De plus il déteste ses rêves, ou plutôt ses cauchemars, autant qu'il les aime. Il est de plus passionné par son art, la création de masques étant son principal centre d'intérêt.


    ۞ Sociabilité :

    Malgré sa nature particulière, Micaïlo est un individu très sociable et ouvert à la discussion. De toute façon il aura beau être doué, si son comportement est imbuvable il aura bien du mal à vendre ses services... quels qu'ils soient. C'est un personnage apparemment joyeux par nature, rien ne semble pouvoir entraver sa bonne humeur général si ce n'est le mépris pour son art que certains peuvent lui accorder.



    ₪ ET VOUS ALORS ? ₪


    ۞ Comment avez vous découvert le forum? par le partenariat d'un partenariat
    ۞ Que pensez vous de ce dernier? j'aime!
    ۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? je dirais que je me débrouille mais ce n'est pas à moi de juger
    ۞ Quelle sera votre fréquence de passage? plutôt régulière, au moins tous les deux jours en temps normal



Dernière édition par Micaïlo Cortes le Mar 22 Fév - 21:35, édité 13 fois
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Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé) _
MessageSujet: Re: Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé)   Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé) Icon_minitimeMer 16 Fév - 20:56

₪ HISTORIQUE ₪


Sombre silhouette pour triste sire,
Corps chétif pour allure brisée,
Mouvement grippé sous la lueur létale,
La lune s'éveille, obscène dame,
Poupée de cire je vous enlacerais,
je vous désire, plus rien ne m'attire,
Tic tac tic tac les aiguilles tournent.

Un souffle de poison, dans mon cœur il se love,
Un serpent, au crocs luisants de lubricité,
Seule au sommet s'étend mon ombre,
Sombre échassier, avide de frisson,
Au pied de l'horloge, s'endort mon âme,
Le vent langoureux caresse ma peau.
Tic tac tic tac l'engrenage rouille.

Je vous désir plus qu'une amante,
La mèche s'enflamme, le temps coule,
Je vous enlace, je vous embrasse,
A vif mon corps vous épouse avec passion,
Vous vous fondez en moi, vous m'enivrez,
Je suis brisé je ne puis plus vous voir.
Tic tac tic tac l'horloge se brise...

Poupée de cire,
Vous n'êtes plus là,
Mais votre empreinte,
Votre souvenir,
Jamais plus jamais,
Ne me laissera partir,
Tic tac tic tac ma vie se fige.






۞ Passé :


Vieni il mio amico, fa' fronte alla follia ed apri la porta d'un orrore più seducente che la morte
Viens mon ami, fais face à la folie et ouvre la porte d'une horreur plus séduisante que la mort

-Elena! Mia madrina!
-Micaïlo! Dans mes bras petit!... Quoi que petit ne soit plus le bon mot.

Micaïlo serra dans ses bras la maquerelle qui commençait à vieillir quelque peu. La maison du doux repos... Le lieu ou il avait passé les neufs premières années de sa vie. Neuf années passées dans une maison de passe, un lieu qui était loin d'être idéal pour un enfant de cet âge mais que pouvait-on y faire. Après tout sa mère n'avait jamais demandé à être enceinte et lui n'avait jamais demandé à naitre. Pourtant il était reconnaissant envers sa génitrice et celle ci l'avait élevé avec amour, faisant tout ce qu'elle pouvait pour qu'il puisse vivre de façon saine. Même si le mot sain n'était pas vraiment le terme approprié pour cette époque. Il avait pris l'habitude de vivre parmi les prostituées et ne s'en était jamais plaint au contraire. La majeur partie des femmes avaient été pour lui les plus gentilles du monde, les rares autres préférant l'éviter plus qu'autre chose. Il ne connu jamais son père, sa mère et la propriétaire de la maison lui racontant qu'il avait été un client régulier, même après la naissance de son fils mais qu'il avait un jour disparu subitement. Comment savaient-elles qui était son père? Et bien certain trait du visage et ses yeux en étaient la preuve même si les première années suivants sa naissance cela avait été des plus vague. Sa mère ne pouvant s'occuper de lui, il fut lâché dans les rues à l'âge de sept ans. Pendant deux années il erra avec d'autres gamins des rues, apprenant même à voler les bourses comme tout enfant "normal" de son âge. Mais cette période ne durât pas. Une telle éducation ne pouvait être envisagée et la femme qui avait fuit sa famille et son pays natal choisit de retourner en Livenzia afin de donner à son fils une véritable chance d'avenir.
L'étreinte entre le jeu homme et la vieille dame se termina.

-Décidément Mica, tu as bien changé depuis la dernière fois. Et comment va ta mère?
-... Elle est morte. Il s'était exprimé d'une voix froide.
-Je suis désolé pour toi, et excuse moi encore mais comment cela est-il arrivé?
-Elle a été empoisonnée.
-Ne me dit pas que tu...
-Non rassurez vous, je ne suis pas là pour vengeance, je suis venu ici uniquement pour avoir l'occasion de faire un métier qui me passionne.

La discussion dura encore quelques minutes avant que Micaïlo n'abandonne la maquerelle qui il était clair commençait à se faire vieille. Contrairement à ce qu'il lui avait dit, il était bien revenu à Belmonte pour se venger et pour retrouver les traces de son père. S'il n'avait rien dit à la dame qui avait "employé" sa mère c'était justement car il se méfiait d'elle... Il se méfiait de tout le monde et estimait qu'il ne pouvait faire confiance à personne. Ainsi étaient ses pensées tandis qu'il se dirigeait vers l'atelier qui se trouvait dans l'Avenue Dell'Arte. Son père avait disparu du jour au lendemain, sa mère avait été empoisonnée, en Livenzia certes mais elle avait été empoisonné. Et de ce que sa mère lui avait dit, son père n'avait pas été un "simple" individu ou client. Pour lui cela faisait beaucoup trop de paramètres inhabituels regroupés autour des mêmes personnes. Sa mère n'avait jamais rien fait d'extraordinaire, elle avait été fille de joie et avait appartenu à une famille bourgeoise, qu'y avait-il d'extraordinaire la dedans. Son père par contre... il ne savait rien sur lui. De plus une autre raison avait poussé le jeune homme à revenir dans la ville ou il était né, une raison dont personne n'avait idée. Depuis quelques jours, ses rêves étaient hantés par une créature des plus sinistre, un arlequin désarticulé au masque grimaçant le harcelait; la chose s'immisçait dans son esprit, se manifestait alors même qu'il ne dormait pas, lui ordonnant avec une volupté malsaine de revenir à Belmonte. Plus il attendait plus les rêves devenaient brutaux et d'une sensualité au relents de cadavres. Il était donc aussi partit pour cette raison.

Alors qu'il était en chemin pour l'atelier ou il avait rendez-vous avec son futur "maître", il repensa aux années qu'il avait passé au Livenzia. Des années en rupture complète avec celle passées à Belmonte. Il était passé du statut de gamin des rue à celui d'héritier d'une famille bourgeoise Livenzienne, le choque avait été rude à son arrivé. Il ne savait alors qu'écrire succinctement et ne connaissait pas la langue du pays dans lequel enfant il se retrouvait seul, séparé de ses amis des faubourgs, sans aucun repère dans une maison qui lui paraissait gigantesque. La peur et la solitude, c'était les deux sentiments qu'il avait alors éprouvé; comment ferait-il pour se retrouver dans l'immense maison qui était devenue la sienne? Comment saurait-il parler la langue assez rapidement pour pouvoir comprendre tout ce qui se disait autour de lui? Mais les enfants s'adaptent à merveille et Micaïlo ne fit pas exception à la règle, en un ans il s'était parfaitement habitué à sa nouvelle vie, ses amis lui manquaient mais il s'était fait une raison puis il avait tellement de choses à découvrir. Comme tout bon Livenzien qui se respect, il apprit rapidement à manier la rapière et pris de cours de danse et d'art. La vie était idyllique et malgré une certaine mélancolie il nageait dans un bonheur total, son oncle Rodrigo Cortes étant son professeur attitré. La famille bourgeoise à laquelle lui et sa mère appartenaient avait un sens filial très profond et sa mère semblait être de plus en plus heureuse de vibre, loin de la prostitution. Micaïlo menait donc une vie idyllique. Mais le bonheur n'a de valeur que de par le fait qu'il est éphémère. Et la mère de Micaïlo décéda, il était alors âgé de dix-huit ans.

Il arriva alors devant l'atelier ou il devait retrouver son maître, avec une heure d'avance et revint à la réalité. Il pénétra dans le lieu. Le futur artisan fut littéralement fasciné par le spectacle qu'il découvrit, plus d'une cinquantaine de masques différents, tordus, grimaçants, souriants, lugubres ou joyeux ils étaient légion. Il ne réagit pas immédiatement lorsqu'un homme plutôt âgé le tira de sa rêverie. Après une discussion des plus alambiqués et grâce à une lettre que son oncle lui avait donné de la part de sa mère, le vieil homme accueilli Micaïlo à bras ouverts. Il apprit plus tard qu'il bénéficiait d'une chance rare, en effet il bénéficiait de l'enseignement du plus talentueux artisan dans ce domaine que l'on pouvait trouver ici. Si il avait été accepté aussi rapidement, il devait cela à sa mère qui était une amie chère à son professeur. C'est ainsi que débuta son apprentissage dans l'atelier, il appris aussi bien à confectionner des masques qu'à collecter des informations sur n'importe quel individu. Pourquoi cela? Car pour confectionner un masque de première main pour une personne, il fallait selon son maître en connaitre le plus possible sur le client. cela permettait de créer un masque de toute première qualité, permettant au masque de transformer un simple objet en une illusion pleine de sens.


Bienvenu dans un monde où le mensonge n'est que le masque de la vérité.
Bienvenu dans un monde où la folie n'est qu'un simple miroir.
Bienvenu dans ton monde Micaïlo...


Les années passèrent, Micaïlo faisant preuve d'un talent apparemment sans limite dans la création de masques; le jeune homme se révéla meilleurs que son maître alors qu'il entrait à peine dans sa vingt-troisième année, il lui avait fallu moins de cinq années pour égaler son professeur. Tout semblait parfait mais les rêves du jeune homme n'avaient cessé au contraire. Arlequin ne cessait de hanter ses rêves, il le poursuivait même quand il était éveillé; l'être fantasmagorique épuisait son rêveur, faisant faiblir petit à petit les défenses mentales de l'individu. Cependant le jeune artiste s'y était habitué et bien que marchant sur la corde raide de la folie il tirait parti de son cauchemar, celui ci l'inspirant dans ses création. Micaïlo en était venu à écouter la créature onirique discordante, suivant ses conseil, y puisant une originalité des plus surprenante. Puis il bascula définitivement, son plaisir de création, sa passion étant devenue une obsession; il teinta du rubis de la vie ses mains et ses masques, l'acte accompli risqua de le détruire. Mais il est des choses que l'on ne peut cacher à tout le monde et des personne à qui l'on ne peut rien cacher, son maestro découvrit très rapidement, presque trop l'acte de Micaïlo. Le vieille homme avait vu son apprenti se transformer de semaines en semaines, de mois en mois, il savait que l'esprit du garçon perdait pied. Il trouva le garçon avec le cadavre de sa victime. La réaction de l'homme fut en complète opposition avec ce que Micaïlo aurait cru. Le vieillard s'occupa lui même de dissimuler le cadavre d'un regard triste avant de se tourner par le jeune meurtrier qui avait à présent le regard dans le vide, son esprit tourné vers des abîmes inconnus.

-Je m'y attendais... mais pas aussi tôt.
-Pardon? Que voulez vous dire? Son esprit semblait tourné vers un autre univers
-Que je savait que tu sombrais dans la folie et que je me doutais qu'un jour tu tuerais...
-Mais comment...
-Ecoute moi bien jeune idiot. Il lui pris la tête entre ses deux mains et le regarda avec des yeux graves. Tu es un descendant de la famille Gato, aussi bien par ton père que par ta mère.
-Un... Pardon?! Vous vous moquez de moi là?!
-Je crois que nous allons passer une nuit longue...

Micaïlo était complètement perdu, en l'espace d'une nuit et d'un jour tout s'était effondré autour de lui. Il avait pris une vie, d'une manière cruelle et sans aucune raison apparente. Il avait agis pour l'art, ne se rendant compte de son acte que trop tard. Mais ce que lui révéla son maestro lui fit prendre conscience d'une chose, la vérité et le mensonge étaient comme les deux faces d'une pièce de monnaie. Alors comme celle qui l'avait élevé n'était pas sa génitrice? Ainsi donc il n'était pas un livenzien de sang mêlé mais bien un membre de la famille Gato et même pas un bâtard... Le pire dans cette histoire était de se dire que le vieille homme en question n'était autre que son grand père... Absurde! Enfin pas si absurde que ça, cela expliquait bien des choses au final; la raison qui avait fait que le vieillard l'avait accueilli avec joie, le fait qu'il lui avait tout enseigné et l'avait logé sans contrepartie. Le plus ironique dans cette histoire au final était qu'il avait appris à maitriser son sangue nobile sans s'en rendre compte, tout avait été appris de façon détournée, grâce à l'artisanat des masques. Il utilisait son sangue nobile inconsciemment... De plus le fait d'appartenir à la famille Gato expliquait ses cauchemars incessants ainsi que la présence de celui qu'il nommait Arlequin. Un nouveau monde s'offrait à lui, un monde de complots, de mensonge et d'illusions.

Contrairement à ce que l'on aurait pu croire de la suite de l'histoire de Micaïlo, celui ci ne fit rien pour retenir sa folie. Au contraire, son grand-père ne lui ayant en aucun cas interdit de tuer tant que personne ne se doutait qu'il était un meurtrier, l'artiste ne s'arrêta pas. Il avait accepté Arlequin comme une partie de lui, et bien que ses cauchemars le harcelaient aussi bien lorsqu'il était endormi qu'éveillé, il avançait toujours dans cette voie. Il ne cherchait pas à retenir cette folie qui le prenait, il n'affrontait pas ses cauchemars, il se baignait de dans. À présent, chacun des masques qu'il confectionnait était teinté de sang et était accompagné d'une mort. Le génie créatif de Micaïlo explosait littéralement au contact de la mort et de la souffrance et rapidement ses masques firent parti des plus recherchés par tout personne ayant un œil artistique... ou bien pour toute personne qui observait un de ses masques plus d'une seconde. Mais ce que lui avait dit son maestro et grand-père avait apporté son lot de changement chez le jeune homme. IL faisait bien plus attention à son travail sur ses masque, mêlant avec subtilité tout le savoir dont il était dépositaire, déposant sur chacune des ses pièce ce qu'il appelait "il fascino della menzogna", le charme du mensonge; il tissait une fine illusion ajoutant à la beauté de ses masque une étrangeté indéfinissable, transformant chacun de ses masques en mystère insondable grâce à sa propre folie. De plus sa quête de la perfection atteignit un stade supérieur, à présent il cherchait à créer un masque qui ferait de Dieu un être quelconque et qui transformerait le porteur de l'objet en un individu qui transcenderait la nature. Impossible? Certes, mais le mensonge transforme ce qui n'est pas en réalité.

Ce fut alors qu'il était âgé de vingt-neuf ans qu'il hérita de l'atelier, son maestro disparaissant du jour au lendemain. D'une certaine manière Micaïlo s'y attendait, le vieil homme étai de plus en plus fatigué et avait laissé son apprenti diriger l'endroit comme bon lui semblait. Mais dans les veines de Micaïlo, le sang des Gatos coulait, il était fou, il en était conscient et le masquait au visage de tous. Mais il était un Gato, il ne savait rien sur les autres membres de sa famille, il attendait que le jour vienne ou l'on ferait appel à ses service; mais il n'était pas resté sans rien faire, petit à petit il avait tissé un réseau d'informateur dans le but d'être au courant du plus de choses possibles, aussi bine parmi les nobles que dans le bas peuple. Et sa position de membre du peuple et d'artisan renommé lui permettait d'être en contact avec de nombreux individus. Il ne rompit pas les ponts avec sa famille adoptive au contraire, il restait en contact avec eux; qui aurait pu croire qu'un homme qui apparemment originaire de Livenzia était un Gato? Mais pour cela il avait fallut faire disparaitre les seuls personnes qui auraient pu révéler des éléments de son passé, les femmes travaillant dans la maison close où il avait grandit. Et il le fit, cela lui pris certes du temps mais il y parvint, utilisant une partie des prostitués pour son art...
Et il attendait... il attendait un chef de la famille Gato qui viendrai réclamer son allégeance, il cherchait un homme qui pourrait porter le masque absolu qu'un jour il parviendrait à créer... Et ses mains et ses masques s'entachaient de plus en plus de morts et de sang, mais nul ne savait qu'il tuait mis à part son grand père et celui ci avait complètement disparu...


C'est ici que le fou se fait sage,
C'est ici que l'artiste se fait tueur,
C'est ici que le noble se fait homme du peuple,
C'est ici que notre histoire commence mon chère Micaïlo.


۞ Famille : Une famille? Un grand-père disparu dans la nature, des géniteur dont il ne sait rien et une famille bourgeoise livenzienne, telle est sa famille.


Dernière édition par Micaïlo Cortes le Jeu 17 Fév - 23:52, édité 1 fois
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Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé) _
MessageSujet: Re: Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé)   Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé) Icon_minitimeJeu 17 Fév - 23:49

Et bien voilà, présentation terminé malgré une histoire pas fameuse, vous m'excuserais de sa taille quand aux fautes d'orthographhe je les corrigerais plus tard, mais ma motivation pour les corriger maintenant est à zero XD

nb: désolé du triple post et de poster mon histoire alors que je n'ai pas corrigé l'orthographe
nb2: je décline toute responsabilité en cas de perte de la vue des lecteurs
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Ludovico III Leone

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MessageSujet: Re: Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé)   Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé) Icon_minitimeVen 18 Fév - 0:02

Une très belle fiche, que j'ai beaucoup aimé. Un concept très original, ainsi je valide ta fiche sans plus tarder.

Puisse-tu trouver Le Masque, le Vrai Visage de la Folie. *Ludovico a parlé*

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MessageSujet: Re: Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé)   Micaïlo Cortes, il genio della mascherata (terminé) Icon_minitime

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