Arthena C. CorvoRosa della Morte
|  Sujet: Arthena C. Corvo • Terminé •  Ven 18 Fév - 19:37 | |
| ₪ CARTE D'IDENTITE ₪
۞ Nom : Corvo
۞ Prénom(s) : Arthena Camélia
۞ Surnoms : Elle ne voit pas quelle utilité a un surnom. Pourtant elle en a un. Rosa della Morte qui se traduit par « La Rose de la Mort ». Ce surnom lui a été donné par Luciano, un vieil homme qu'elle a connu petite. Depuis ça lui colle à la peau. Cependant personne au Palazzo ne l’appelle ainsi, pour la simple et bonne raison qu’Arthena évite la famille. On ne peut l’apercevoir que lorsqu’elle se dirige vers son jardin privé. Ou quand elle sort dans les rues de Belmonte.
۞ Âge : 24 ans
۞ Famille : Elle appartient aux Corvo malgré le doute quant à son physique. Des cheveux roses et des yeux bleus, chez les Corvo cela ne s’est jamais vu.
۞ Sangue Nobile : Necromancia jusqu’au niveau 2.
- Spoiler:
▼ "Vai a morire":
Comme précisé plus haut, les Corvo sont capables de "sentir" lorsqu'une personne est proche de la mort. S'ils travaillent cette capacité, ils deviennent même capables de connaître la date exacte de la mort d'une personne rien qu'en la regardant.
▼ L'Ultima Volontà :
Si la personne vient de décéder, il est possible de faire revenir l'âme un certain moment afin qu'elle exprime ce qu'elle a à dire. Le proche peut alors poser certaines questions, auxquelles le mort répondra peut-être. Si le Mort n'a rien à dire, il ne répondra pas à l'appel. S'il est décédé depuis trop longtemps, l'âme cohabite un instant avec celle du Nécromancien, ainsi l'expérience dure encore moins longtemps, car elle est dangereuse, le Nécromancien peut encore plus facilement le contrôle. Il ne faut en aucun cas forcer un défunt qui ne veut pas répondre à l'appel. C'est bien trop dangereux.
۞ Statut : Si les autres Corvo préfèrent rester au Palazzo, Arthena sort bien plus souvent et à même ouvert un magasin de fleurs. Fleuriste en quelque sorte malgré son Sang Nobile.
۞ Orientation sexuelle :Malgré le fait qu’elle ne sorte que très peu, elle préfère les hommes aux femmes. Mais cela ne la dérangera pas si une femme venait à la courtiser.
₪ ASPECT PHYSIQUE ₪
۞ Physique :
Comme tout Corvo qui se respecte, Arthena a la peau d’une blancheur lunaire, aussi douce et lisse que de la porcelaine. Cependant la ressemblance physique s’arrête là. En effet, on remarquera tout de suite la couleur de ses cheveux d’un rose saisissant. Longs et soyeux, sa chevelure descend en cascade sur ses frêles épaules, encadrant par la même occasion un visage au teint blanc et aux yeux à vous faire perdre tout sens de la réalité. Bleu azuré et d’une intensité malsaine et séductrice à la fois. Si les yeux de la jeune femme plonge dans les vôtres, vous aurez l’impression de n’être qu’une chose insignifiante à ses yeux, que vous n’êtes rien d’autre qu’un pitoyable humain. Rassurez-vous, ce n’est pas fait exprès. Elle ne peut rien changer. Si l’on contemple encore un son visage, vous verrez un nez droit et fin, accompagné de pommettes saillantes. Ses lèvres, fines et claires, appellent parfois à bien des tentations. Rare sont ceux qui viennent les goûter. Arthena est grande, environ un bon mètre 70, et possède un poids plume ce qui la rend mince. Des muscles s’activent sur ses bras, preuve d’un entretien tout particulier de ses roses. Ses jambes en sont munies aussi. Ses mains restent gracieuses malgré les nombreuses coupures infligées par les épines et sont très habiles. Je pense qu’il n’y a rien d’autre à ajouter.
۞ Allure : Ah l’apparence de la demoiselle... Elle la soigne, certes, mais sans vraiment y accordé de l’importance. Arthena fera toujours en sorte d’être présentable. Toujours vêtue de robes sombres, son allure pourrait faire penser à une princesse tout droit sorti des ténèbres pour vous attirez dans ses pièges les plus voluptueux et les plus malsains. Vérité, rumeur... à vous de voir si vous voulez tomber dans sa toile.
۞ Goûts vestimentaires : La jeune femme affectionne les longues robes sombres qui soulignent sa silhouette et mettent en valeur sa poitrine un peu trop généreuse son teint d’ivoire et ses yeux bleus. Sinon elle peut aussi s’habiller de pantalons et de chemises, afin d’être plus à l’aise notamment lorsqu’elle s’occupe de son petit jardin que personne n’a le droit de pénétrer sans avoir eu au préalable son autorisation.
۞ Signes particuliers : Un tatouage sur les deux omoplates représentant des ailes aussi noires qu’un Corbeau.
₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪
۞ Généralités :Globalement, Arthena est une jeune femme qui s’est renfermée sur elle-même pour une raison que tout le monde ignore et qu’elle n’avouera jamais à personne. Cependant si les gens se donnaient la peine de l’approcher, de la saluer et de discuter avec elle ils verraient une femme qui cherche à vivre dans un monde plus beau, plus coloré et moins morbide que le sien. Que ce monde qui appartient aux Corvo. La réputation qu’avait désormais la famille ne lui plaisait pas, avant ils étaient tellement respectés, ils pouvaient être dehors sans avoir peur d’être craint pas la population belmontienne... Frustrée, jalouse des autres nobles, en colère, triste... Arthena était tout cela à elle seule. Mais personne ne savait cela. Comme personne ne pourrait reconnaître le son de sa voix. Car la jeune femme ne parle quasiment jamais. Seulement lorsque c’est nécessaire. Un mutisme qui la ronge tellement que petit à petit, elle finira par devenir folle alliée.
Ça, c’était avant. Depuis un peu plus d’un an Arthena sort régulièrement du palazzo afin de changer d’air et de côtoyer le peuple Belmontien. Si les autres membres de la famille évitent de se montrer aux yeux des gens, la jeune femme libère un peu plus son esprit fou et s’apaise avec le temps. Elle a même, avec beaucoup de courage et de patience, demandé à avoir un magasin de fleurs, « Fiori di Arthena ». Même si peu de monde s’y aventure, certains habitants sont tout de même intrigués par les doux parfums se dégageant du magasin et viennent voir ce qui s’y passe. Soyez sans crainte, Arthena n’est plus aussi distante et froide qu’avant et elle viendra vous accueillir d’un sourire presque séducteur.
Cependant, au fond de son être se cache une folie qui n’attend qu’une seule chose. Que la demoiselle soit assez faible et déprimée pour faire surface. Au palazzo, l’ambiance ne lui permettant pas de s’exprimer avec jovialité, c’est probablement ce qui causera sa perte. On verra...
۞ Vices : Malgré le fait qu’elle sort plus souvent que les autres Corvo, Arthena a toujours peur du regard que lui porte les habitants de Belmonte. Cette peur finira par la rendre folle...
۞ Aime : Ses fleurs. Les gens qui viennent la voir au magasin.
۞ N'aime pas :Ces nobles qui sortent au gré de leurs envies, de leurs caprices. Sa famille.
۞ Sociabilité : Changeante. Elle éprouve parfois le besoin d’être proche des autres, parfois elle les fuit comme la peste. Elle pourrait être votre amie. Votre maîtresse. Votre ennemie. Tout cela en peu de temps car son humeur change au gré des évènements et paroles qui l’entourent. Mais depuis peu, elle s’est désignée une servante et garde du corps (personne d’autre qu’elle ne le sait). Entre elles, c’est beaucoup d’émotions qui circulent. Mais jamais rien de négatif.
₪ HISTORIQUE ₪
۞ Passé :
Chapitre 1 :
Naissance d’un Corbeau pas comme les autres.
Neuf mois de grossesse. Neuf mois de douleurs incessantes et à la limite du supportable. Neuf mois à attendre. Maria était si fatiguée de porter son enfant dans son ventre, elle n’avait plus la patience d’endurer toutes ces souffrances. Pourtant malgré tout ces désagréments la future mère avait hâte de pouvoir prendre dans ses bras sa progéniture. Son petit trésor, l’essence même de son combat contre la Mort. Car Maria Elisabeth Corvo était atteinte d’une maladie touchant son système immunitaire et par conséquent tous les microbes trainant dehors étaient irrémédiablement pour elle. Et pourtant sa grossesse arrivait enfin à terme et le bébé n’avait apparemment aucun problème de santé. Un bébé en bonne santé en gros. La jeune maman espérait vivre assez longtemps pour voir grandir sa très chère petite fille. Son mari, Marcus Antonio Corvo, voyait d’un œil étrange la naissance de sa fille. Son intuition lui soufflait que quelque chose n’allait pas, qu’il y avait quelque chose de dangereux chez son bébé. Pourtant lui aussi avait hâte de la voir. Et quand enfin le supplice s’acheva, quand enfin Maria donna naissance à sa fille, tout le monde ne put réprimer une grimace de stupeur et d’effroi en voyant la petite Arthena Camélia. Elle ne ressemblait en rien aux Corvo.
De nombreux doutes s’immiscèrent dans les esprits. Pourquoi Arthena ne ressemblait en rien à la famille ? Ses cheveux étaient d’un rose saisissant, ses yeux étaient d’un bleu azuré et intense, d’une profondeur malsaine et séductrice. Si sa peau blanche peut encore éliminer un des doutes, le reste était bien loin d’être oublié. Mais pour Maria et Marcus, Arthena était leur fille et l’aimerait comme telle même avec sa différence. Une fille Corvo unique. Et en grandissant la petite allait se démarquer des siens, se dirigeant vers un destin peut-être encore plus malsain mais doté de couleurs plus vivantes.
La petite grandira tranquillement, avec tout l’amour de ses parents. Jusqu’à ce que le Destin exécute son plan malsain.
Chapitre 2 :
Le Destin ne fait pas toujours de cadeaux
Au palazzo, alors que la pluie ne cesse de tomber depuis quelques jours, Arthena s’amuse avec sa mère en jouant à une sorte de cache-cache. Evidemment son père est de la partie. Les trois Corvo sont heureux ainsi, on ne peut pas leur reprocher de nager dans un certain bonheur malgré la morosité qui anime le reste de la famille. Le fait que désormais le nom Corvo ne rassurait plus les habitants de Belmonte avait été comme une grande claque dans la figure et chacun rejetait sur les autres la faute de l’incident qui causa la mauvaise réputation de la famille pourtant prospère avant. Mais Maria, Marcus et leur fille ne semblaient pas se soucier de ce problème et continuait à vivre normalement sans se préoccuper du regard du peuple belmontien. La gamine grandissait vite, à peine six ans et son esprit semblait vif et curieux d’en apprendre plus sur le monde. Une fillette qui attirait bon nombres de regards, parfois fascinés, parfois dégoutés, parfois malsain. Certains membres de la famille ne la considéraient pas comme l’une des leur et le faisaient bien comprendre. Mais Arthena n’était qu’une enfant, elle ne pouvait pas comprendre ces adultes là.
Pourtant un évènement lui fit prendre conscience, trop tôt pour son âge, que la vie ne faisait pas toujours de cadeaux et que le Destin n’était pas aussi beau et merveilleux que ça. Alors que la petite avait à peine fêté son 8eme anniversaire, ses parents tombèrent gravement malades. Alités en longueur de journée pour éviter une aggravation de la maladie, Arthena était interdite de s’approcher d’eux car apparemment c’était très contagieux. La tristesse se lisait sur le visage de la pette fille qui s’inquiétait pour ses parents. Eux qui allaient si bien avant, pourquoi est-ce que cela devait arriver maintenant ? Cette question tournait dans l’esprit de la fillette et plus les jours passaient pire c’était. Si jamais personne ne l’avait vu pleurer auparavant, les Corvo furent surpris lorsqu’elle fondit en larme lors du repas du soir. Ne plus voir son père et sa mère l’abimait, car personne d’autre ne venait lui tenir compagnie. La solitude avait fini par percé durement son cœur pour ne plus partir. Et puis un jour, ses parents succombèrent et décédèrent. La nouvelle ne se répandit qu’au Palazzo. La mort de Maria et Marcus déclencha un certain malaise par rapport à Arthena. Très peu voulait l’approcher, car elle ne ressemblait en rien, ou presque, aux Corvo. Pourquoi devraient-ils l’aimer alors qu’ils ne la considéraient que comme une étrangère ? Le Destin est malsain, la petite fille qu’était Arthena l’avait compris. Après cet incident regrettable, plus jamais personne ne vit Arthena. La gamine ne mangeait pas en même temps qu’eux, elle ne sortait plus et restait toute la journée enfermée dans sa chambre, accompagnée de la solitude et de la souffrance, celle d’avoir perdu les seules personnes qui l’aimaient.
Chapitre 3 :
Un moment difficile pour le petit Corbeau
Après la mort de ses parents, Arthena s’est renfermée sur elle-même. Elle ne sortait guère de sa chambre, préférant se noyer dans une longue et douloureuse solitude que jamais personne ne pourrait l’estomper. La famille Corvo ne se formalisa pas de cette absence, ils reprenaient leurs petites habitudes de nobles ternis par leur réputation et durant de nombreuses années ne s’inquiétèrent pas du sort d’Arthena. De toute façon le destin de la famille n’était pas très joyeux et de toute évidence la plupart des membres se faisaient à l’idée que la gosse mourrait bientôt. Après tout, être Corvo signifiait être un vulgaire pantin entre les mains de la Grande Faucheuse. Leur Sang Nobile pouvait paraître, aux yeux de certains habitants de Belmonte, une sorte de malédiction qui frappait la famille sans jamais pouvoir briser ce sort qui les rendait faible. Mais passons. Durant de nombreuses années plus personne n’eut de nouvelles d’Arthena. Certains l’avaient même oublié, pour dire à quel point ils la portaient dans leurs cœurs. Elle, elle vivait. Etrangement la Mort ne venait pas la chercher pour mettre fin à cette fichue solitude. A l’âge de 12 ans, un petit incident la força à remettre son nez dehors.
En effet la petite demoiselle avait entendu dire, par quelques échos bien sûr, que le vieil homme qui habitait non loin du Palazzo allait bientôt mourir. Cet homme, aussi vieux soit-il, avait compté pour Arthena. Car quand ses parents étaient encore vivants, c’était souvent qu’ils sortaient se promener à l’air frais et qu’ils rencontraient le vieil homme, assis sur un banc à attendre quelque chose. Quoi, nul ne saurait le dire. Pas même la jeune fille. Luciano. C’était ainsi qu’il s’appelait. Arthena se souvenait encore de ses rires étouffés et de ses yeux malicieux. Il l’avait considéré comme une petite délicate petite fleur et s’amusait souvent avec elle lorsque le vieil homme en avait l’occasion. Il retrouvait un peu de sa jeunesse. C’est ce qu’il disait tout le temps. Mais depuis le décès de Maria et Marcus, Arthena ne sortait plus et par conséquent avait abandonné Luciano. C’est la sensation qui lui nouait le ventre lorsqu’elle y repensait. Ce jour-là, lorsqu’elle entendit qu’il allait bientôt mourir, c’est comme si une partie de son âme allait partir elle aussi. Le soir venu, la demoiselle s’éclipsa sans difficulté du palazzo et partit en courant jusqu’à la petite maisonnette de son vieil ami. Arrivée devant la porte et essoufflée par sa course folle, la gamine frappa trois petits coups et attendit patiemment. Pas de réponse. Doucement elle ouvrit la porte.
Il se tenait là, assis son vieux fauteuil usé à regarder d’un air absent le plafond. Arthena sentait qu’il allait mourir. S’approchant timidement, Luciano posa ses yeux verts sur elle. Au début, rien ne se produisit, comme s’il cherchait à qui appartenait ce visage familier. Au bout de dix longues minutes, il se rappela.
« Arthena... Ma petite fleur... Que tu es devenue jolie. »
La demoiselle retenait difficilement ses larmes tandis qu’elle prenait les mains froides de son vieil ami. Elle regrettait de l’avoir abandonné, de l’avoir laissé tout seul alors qu’il avait eu besoin de soutien. Mais les mots ne voulaient pas sortir. Ils étaient coincés. Luciano semblait content de la voir, il la serra fébrilement dans ses bras. Son cœur fatigué battait lentement, la fin venait doucement et Arthena ne pouvait rien faire, juste le serrer fort et pleurer toutes les larmes de son corps. Puis doucement les bras du vieil homme se desserrèrent. Un dernier souffle. Un dernier Murmure.
« Ma Rosa della Morte, Je suis heureux... de t’avoir vu une dernière fois... Merci... »
La jeune fille pleura toute la nuit la mort de son vieil et seul ami. Au levé du soleil, elle recouvra d’une couverture le corps de Luciano et déposa un tendre baiser sur son front. Adieu. Puis la demoiselle rentra chez elle, sans aucune difficulté et s’enferma de nouveau dans sa chambre pour ne plus y ressortir, sauf quand cela était nécessaire. Quelques années plus tard, une idée fleurira dans son esprit. Une idée qui lui permettra bien plus tard de revivre à nouveau.
Chapitre 4 :
Malgré tout la vie suit son cours, il faut vivre avec son temps.
Durant les douze dernières années, Arthena se balançait entre deux sentiments. La tristesse d’un côté, parce qu’elle avait perdu des êtres chers à son cœur devenu froid comme de la glace, et la haine de l’autre. Parce que jamais personne dans la famille ne s’était ne serait-ce qu’un peu inquiété pour elle. Certains l’avaient même oublié. Il fallait qu’elle trouve un juste milieu pour ne pas sombrer dans une dangereuse folie. Au fur et à mesure que les années passaient, Arthena se forgeait un mental d’acier froid, un cœur distant et glacé afin de ne plus être touchée par quoique ce soit en lien avec la tristesse et la haine. Elle ne sortait que très peu, personne n’arrivait à la croiser au détour d’un couloir. Un matin, alors que le soleil pointait à peine le bout de ses rayons, la jeune fille âgée de 18 ans découvrit un ancien jardin abandonné depuis des années par les Corvo. Il fallait dire que personne ne passait par ici généralement, pas même la Tête de la famille. Alors là on se pose la question : mais à quoi ça sert de découvrir ce jardin ? La réponse est simple. Lorsque la demoiselle l’aperçu, une idée naquit dans son esprit. Elle voulait se faire pardonner d’avoir abandonné son vieil ami Luciano, mort six ans plus tôt et quoi de mieux qu’un jardin remplit de roses pour cela ! Sans demander de l’aide à qui que ce soit, de toute façon personne ne serait venu, Arthena se mit rapidement au travail et fit en sorte que toutes les parcelles de terres soient désherbées et arrosées. Ça lui prit toute la journée. Son boulot terminé, la demoiselle pria pour que plus tard le résultat soit magnifique.
Un jour une servante, curieuse de connaître la raison du bruit qui résonnait en écho dans les longs couloirs du palazzo, trouva la jeune femme et le jardin qui commençait à ressemble à quelque chose. Lui intimant le silence Arthena veilla à ce que personne ne s’approche et piétine son dur labeur. Ainsi, elle était toujours en dehors de sa chambre, à s’occuper de ses belles roses rouges et blanches qui s’épanouissaient librement. Si la servante ne put tenir sa langue et révéler ce que faisait la demoiselle en cachette, la famille Corvo s’en fichait complètement et préférait la laisser s’occuper tant qu’elle ne venait pas les déranger.
Depuis ce jour, Arthena s’occupa de ses fleurs sans embêter personne. Après elle ne faisait rien de mal et en plus de ça, se démarquait encore plus de sa famille. Vous avez déjà vu un Corvo en botaniste ? Non, c’est évident. Bah maintenant, c’est fait.
Cinq ans plus tard. La jeune femme a changé. Si avant elle était froide et toujours noyée dans une profonde tristesse, désormais elle revivait un peu. Sortant en dehors du palazzo, Arthena arpentait les rues de Belmonte sans trop de soucis. Elle craignait juste le regard des habitants. Mais ceux-ci ne semblaient pas la reconnaître et ne la voyait pas comme étant une Corvo, juste une jeune femme qui cherchait sa part de bonheur. Pour se faire, elle ouvrit un magasin de fleurs, qu’elle cueillait dans son jardin privée que personne ne pouvait approcher. Et si par malheur quelqu’un pénétrait son domaine, il valait mieux creuser soi-même un trou et se jeter dedans car la demoiselle n’hésiterait pas à tuer.
Au début, les affaires ne furent pas très prometteuses mais la patience était toujours récompensée. Petit à petit, les gens curieux de savoir d’où venaient les doux parfums entraient dans la boutique et étaient accueillis par une Arthena souriante et chaleureuse. Cette fois c’était définitif, elle se démarquait des Corvo.
Aujourd’hui, la demoiselle a 24 ans, son commerce marche bien et n’évite plus la famille. S’ils ne font que manger ensemble, certains membres sont fascinés par son mode de vie et sa façon d’être. Vraiment, on n’avait pas l’impression qu’elle était une Corvo. Cependant pour prouver son appartenance à la famille elle fit dessiner deux ailes de corbeau sur les omoplates. Une belle preuve qui en dérouta plus d’un.
Depuis quelques temps, la Tête de famille est énervée. En effet il semblerait qu’une partie de l’aile où se trouvent ses quartiers (ceux de la Tête) n’est pas accessible. Une sorte d’Arche barrerait l’accès à l’autre moitié, personne n’a pour le moment réussi à la détruire. Ou si cela a été tenté, les ouvriers retrouvés morts dissuadèrent tout le monde de recommencer. Arthena ne s’aventurait jamais là-bas. Pourtant la curiosité la poussa à aller voir cette arche de plus près. D’étranges frissons la secouèrent lorsqu’elle fut a proximité et comme la plupart de la famille ne s’y attarda plus. Et malgré cela, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il y avait derrière. Certaines choses devaient rester secrètes...
Et puis la solitude commençait à se faire réellement sentir. Malgré la présence constante de son ami Boléro, un grand corbeau noir, il lui fallait autre chose de plus... humain. Alors elle partie à la recherche d’une domestique. Mais passer l’annonce quand on fait partie de la famille Corvo, ce n’est pas des plus évidents. Alors c’est Boléro qui chercha. Il savait ce que voulait sa maîtresse. Et il trouva. Une jeune fille aux airs d’enfants mais qui avait tout à fait ce qui fallait pour Arthena. Le corbeau lâcha l’annonce tout près de la jeune fille qui suivit l’oiseau jusqu’à voir celle qui deviendra quelques heures plus tard sa maîtresse. Ensemble, les deux femmes vont accomplir beaucoup de choses. Et des plus intéressantes...
۞ Famille :
Hahaha. Le rire que vous entendez s’élever dans le lourd silence qui règne sur cette fiche n’est autre que celui d’Arthena. Le mot « famille » réveille en elle des souvenirs plus inutiles les uns que les autres et considèrent chaque membre qui porte le nom de Corvo comme étant de parfaits étrangers. Car Arthena ne supporte pas cette fichue famille. Les raisons ? Trop nombreuses pour les expliquer. Pour peu qu’elle se souvienne, quelques noms restent imprimés dans sa mémoire. Comme Lucine ou Ottavia. Bien que cette dernière ne ressemble en rien aux Corvo. Sinon, ses parents sont tout deux décédés, la maladie les ayant emportés alors qu’elle n’avait que 8 ans. Pour le reste, Arthena n’y voit aucune importance.
₪ ET VOUS ALORS ? ₪
۞ Comment avez vous découvert le forum? Hum.... Belmondo ? xD nan DC
۞ Que pensez vous de ce dernier? Bah toujours aussi excellent.
۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? Toujours le même, c’est-à-dire dans la moyenne, parfois plus parfois moins. Ça dépend de mon inspiration.
۞ Quelle sera votre fréquence de passage?
Tous les jours.
Dernière édition par Arthena C. Corvo le Jeu 30 Juin - 16:10, édité 2 fois |
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Merci à toi de m'avoir validé, et repose toi bien 
