Cauchemar d'une nuit =>ICI

Il neige, nous sommes en Février. La fin du mois, cela dit. Il fait plutôt froid, heureusement que mon maître et à mes côtés pour dormir. J'aime tellement dormir auprès de lui... Quoi que pour l'heure, son refus est des plus désagréable pour moi... Quant au réveil... Douloureux, je dois bien l'admettre.

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Micaïlo Cortes. 33 ans.
Artisan de grand talent confectionnant des masques sublimes ayant énormément de succès. Mais pour moi, il s'agit avant tout de mon très cher maître, qui m'emploie depuis maintenant 4 ans. Je ferais n'importe quoi pour lui, mais parfois, je me demande s'il se rend compte à quel point je tiens à lui. Il m'arrive d'en douter...

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Je ne sais ni quelle heure il est, ni quel jour nous sommes...

Pourquoi suis-je en train d'écrire ceci ? C'est une bien bonne question que voilà, question à laquelle je cherche encore une réponse. Peut-être viendra-t-elle en écrivant ? J'ai besoin d'écrire, de faire part de mes sentiments à quelqu'un, quoi que ce soit plutôt quelque chose, une feuille de papier un peu brunie, trainant près de mon chevalet depuis bien longtemps. Peindre, voilà ce que j'aime, quoi qu'il y a quelque chose que j'aime plus encore. Enfin, quelqu'un. Lui, mon très cher maître. C'est la peinture qui nous à rapproché, qui a permis notre rencontre, il y a 4 ans de cela. 4 ans que je suis auprès de lui, lui, mon très cher mâitre. Micaïlo Cortes, un artisan de génie, fabriquant des masques aussi perveilleux qu'incroyables. Son art est des plus beaux que je connaisse. Il me fascine. Je le connais mieux que personne, car je suis toujours à ses côtés, quoi qu'il arrive... Toujours auprès de lui...

Pourtant, j'ai parfois l'impression qu'il s'éloigne trop de moi. Bien trop. Et cela l'amuse. Oui, il rit de ma colère lorsqu'il me parle de ces femmes avec lesquelles il a passé la nuit. Je les déteste, toutes autant qu'elles sont. C'est mon maître, et j'aimerais tant qu'il ne soit qu'à moi. Je me suis toute dévouée à lui, totalement et sans conditions, ou presque. Je suis à lui entièrement, et il le sait pertinemment. Alors, pourquoi ne comprend-t-il pas ? N'est-ce pas évident ? Pourquoi conitnue-t-il de me blesser de la sorte, attisant ma jalousie et ma colère ? c'est cruel. Il est cruel.

Mais peut-être est-ce ma faute ? Après tout, contrairement à toutes ces autres, il y a quelque chose que je lui refuse, une partie de mon corps, qui, je le sais, du moins le suppose, lui fait pourtant envie. Oui, sûrement. Alors, pourquoi ce refus ? Je n'en sais trop rien. La peur ? Mais peur de quoi ? Pas de la douleur, car j'aime cette douleur physique qu'il m'inflige parfois. Je ne suis pas folle. Si j'aime ce qu'il me fait subir, c'est parce qu'en ces moments là, j'ai l'impression qu'il ne s'occupe rien que de moi, juste moi. Pourtant, je le sais, il tient à moi, me fais confiance et me confie tout, ou presque. Mais j'ai cette terrible impression que ce n'est pas suffisant. Ce sentiment est affreux et me torture sans cesse. Mais il ne doit pas le savoir, jamais. J'ai bien trop peur qu'il s'éloigne de moi. Je n'ai peur que de peu de choses, mias la plus terrible, c'est cette peur de le perdre. Que ferais-je sans lui ? Une pauvre domestique blessée. Une noble qui à abandonné son statut malgré le récent réanoblissement de ma famille. Non, être auprès de lui. Pour toujours...

Je ne suis peut-être pas folle, mais bel et bien éperdue. Éperdue d'admiration pour cet homme... Lui... Ne me vois-tu pas ?