۞ Nom : Corvo, qui signifie Corbeau en italien. Oiseau de malheur qui correspond bien à la famille d’Antonio.
۞ Prénom(s) : Antonio, qui signifie inestimable, et Drago, qui veut dire « fort comme un ours ».
۞ Surnoms : Tonio, c’est le diminutif que lui donnait son père.
۞ Âge : Antonio a récemment fêté son vingt-huitième anniversaire.
۞ Famille : Corvo, le Corbeau.
۞ Sangue Nobile : La Nécromancie.

Spoiler:

۞ Statut : Tête des Corvo.
۞ Orientation sexuelle : On ne lui connaît pas d'aventures, aussi les gens ont-ils tendance à penser qu'il a tout simplement décidé d'être chaste, mais ce n'est pas le cas. Cependant, les femmes ne sont pas sa tasse de thé, il a une très nette préférence pour la gent masculine.




۞ Physique : Antonio est un homme qui aime passer inaperçu. Il déteste qu'on le remarque lorsqu'il n'en a pas envie et malheureusement, il en a rarement envie mais on le remarque très facilement. Bref, son physique n'est pas vraiment en accord avec sa nature discrète. Heureusement pour lui, il n'est pas très grand. Son père était quasiment un géant à ses yeux, mais Antonio quant à lui pourrait presque ne pas se faire remarquer grâce à sa taille. Il ne mesure qu'un mètre soixante dix, ce qui n'est pas très grand pour un homme, mais cela lui convient parfaitement. Adolescent et jeune adulte, il était plutôt mince, mais musclé. Il aimait s'entretenir et faire du sport. Maintenant qu'il ne sort plus beaucoup de chez lui et que sa santé est très faible, il a arrêté. Il n'a pas pris de poids, car il ne mange pas énormément, mais a perdu beaucoup de muscles, aussi ne pèse-t-il pas plus de 55kg, ce qui n'est pas très sain pour un homme de sa taille. Parfois il songe à refaire un peu de sport, puis les affreuses quinte de toux reprennent et il se dit que ce n'est peut-être pas une bonne idée.
Antonio ne se diffère pas des autres que par sa taille et sa maigreur. Il y a également la pâleur de sa peau, qui intrigue et attire le regard. Le Nécromant sort très peu de chez lui, voire même pas du tout, rajoutons la maladie et la naturelle "faiblesse" de son corps, Antonio est donc très loin d'avoir la couleur de peau d'un homme sain et bien portant. Cela ne l'empêche pas d'avoir une peau très douce, car il s'entretient un minimum, tout de même. Malgré son âge plutôt avancé pour Corvo, Antonio ne possède pas le visage d'un vieillard. Bien au contraire. Sa peau lisse semble être celle d'un enfant, pour la simple et bonne raison qu'il a trouvé un moyen de "concentrer" le vieillissement. Refusant de ressembler à un vieux à vingt ans, Antonio a préféré sacrifier l'intérieur de son corps - et donc sa santé - pour garder l'apparence d'un homme de vingt-huit ans. Malheureusement, c'est devenu dangereux et il s'est retrouvé obligé de faire quelques concessions. C'est pourquoi parmi sa masse de cheveux noirs comme les ailes d'un corbeau se trouvent des cheveux entièrement blancs, réunis dans le haut de sa nuque. C'est ici qu'il a choisi de "concentrer" son vieillissement.
Les traits de son visage sont donc toujours aussi jeunes. Fins, agréables, presque féminins si l'on s'attarde sur certaines zones. Il possède un nez fin et droit, une bouche aux lèvres pâles et au dessin délicat. Ses yeux d'un gris absolument fascinants sont rehaussés de cils incroyablement longs, qui lui donnent le regard langoureux d'une femme. Malheureusement des mèches de cheveux trop longues ont tendance à cacher ces yeux pourtant magnifiques.
Son visage est prolongé par un cou gracile, achevé par un torse finement musclé, des épaules souvent repliées. Ses mains sont intéressantes. Elles semblent appartenir à une femme, à cause de ses longs doigts fins et ses oncles nettement coupés. Il a des mains de musicien. Le reste de son corps est plutôt banal, si l'on ne fait pas bien attention. Mais ses jambes sont longues, comme celles d'un mannequin, et ses fesses sont "absolument divines", d'après ses quelques conquêtes. Mais Antonio n'est pas du genre à se vanter de ses attributs, aussi faut-il pouvoir les voir.
۞ Allure : Antonio a tout sauf l'allure d'un Noble. Il n'est pas de ceux qui ont sans arrêt a tête haute, quitte à attraper un torticolis. Non, il a plutôt l'allure de l'homme qui ne veut pas se faire remarquer. Pourtant, il est parfaitement capable, lorsque c'est nécessaire, de retrouver toute sa noblesse et sa stature impressionnante. Tout dépend des circonstances et de son humeur, en vérité.
۞ Goûts vestimentaires : Antonio n'est pas du genre à se casser la tête. Il est généralement vêtu de tee-shirts à manches longues foncés dix fois trop larges pour lui et de jeans ou pantalons simples. Il se sent à son aise dans ces vêtements, et ne fait pas partie de ces jeunes hommes coquets qui font extrêmement attention à leur apparence. Néanmoins, cela ne l'empêche pas de savoir s'habiller lorsque c'est nécessaire. Pour les grandes occasions, par exemple. Sinon, il est rare de le voir sans son écharpe et son énorme manteau qui appartenait à son père, comme s'il avait tout le temps froid.
۞ Signes particuliers : Il possède le tatouage de la "crux ansata", soit le hiéroglyphe signifiant "la vie" au creux du poignet. Ses oreilles sont percées de nombreuses boucles d'oreille et sa peau pâle est recouverte de quelques cicatrices. Et enfin, ses cheveux sont blancs, en bas de sa nuque.



۞ Généralités : Il est difficile de déchiffrer Antonio. Très difficile. Nombreuses sont les personnes qui cherchent encore à comprendre qui il est. Pourtant, il ne fait pas partie de ces personnes qui cherchent à tout prix à cacher ce qu'elles sont. Non, son attitude suffit à perdre son entourage. Car Antonio est extrêmement lunatique. Ses proches se sont même demandé s'il n'était pas atteint de schizophrénie, mais il semblerait que non, qu'il soit tout "simplement" d'humeur changeante. Au premier abord, Antonio semble être un homme froid et distant. Il ne parle pas et se contente d'observer. En vérité, s'il ne participe pas aux conversations, c'est pour mieux décortiquer les personnes en face de lui. Il les fixe, se concentre sur elles, et devient ensuite capable d'énoncer leur principaux traits de caractère sans se tromper. Antonio est un grand analyste, ce qui le rend incroyablement déroutant et parfois, agaçant. La plupart des êtres humains se munissent d'une carapace pour affronter la vie en société, et le Nécromant est capable de percer ces carapaces après une simple discussion à laquelle il n'aura même pas pris part. Il fait peur et dérange, alors on évite tout simplement de le laisser s'approcher.
Antonio semble toujours très sombre, morose. Comme s'il était incapable de rire et de sourire. On se demande même s'il connait la signification du mot Bonheur. C'est juste que contrairement à la plupart des gens, Antonio déteste faire semblant. Il estime que s'il n'est pas heureux et n'a pas envie de sourire, alors il n'a pas à le faire, ou essayer de faire croire que tout va bien. C'est principalement pour cela qu'il est perturbant. Il est d'une franchise affligeante. Mais le jeune homme est loin d'être un type dépressif qui passe son temps à remuer des pensées moroses.
Son domestique, Alessandro, est très certainement le mieux placé pour pouvoir parler d'Antonio, car il est de loin celui qui le connaît le mieux. Lui pourrait vous dire que le jeune Corvo est un être plein d'ambition et de courage. Il serait le seul à comprendre pourquoi, mais il ne se tromperait pas. Il pourrait également vous dire qu'Antonio a été terriblement blessé par l'absence de sa mère, morte en lui donnant la vie. Alessandro pourrait également vous expliquer que cette impression de dédoublement de la personnalité concernant Antonio est due au fait qu'il s'est emparée de la vie de son frère jumeau dans le ventre de leur mère. C'est pourquoi, parfois, il ne semble pas être lui-même. Pourquoi il a des absences, des regards et des attitudes qui ne semblent pas lui appartenir.
Mais Alessandro n'en dirait pas plus, préférant garder le reste pour lui. Il tairait l'attitude joviale et légère d'Antonio, si rare qu'il se la réserve, mais surtout, il garderait pour lui l'Antonio abattu et déprimé, l'Antonio faible et larmoyant, qui ne supporte plus la maladie, qui ne supporte plus ce corps qui l'empêche de vivre pleinement. Alessandro ne parlerait pas de ces tristes soirées où la Tête des Corvo, retenu par un élan de fierté, tente de ne pas pleurer, alors que la douleur dans sa poitrine est insupportable. Non, il préférera vous dire que son Maître est quelqu'un de fort et de courageux.
Cependant, un sourire aux lèvres, il pourra se rappeler du côté mauvais perdant et rancunier d'Antonio, qui ne supporte pas l'échec. Les joues rouges, il pourra peut-être mentionner sa passion pour la beauté, et la gent masculine. Et surtout son absence totale de contrôle sur ses pulsions lorsqu'il a un peu trop bu. Avec un sourire tendre aux lèvres, il se peut aussi qu'il vous parle de son amour inconditionnel pour sa famille, son côté protecteur et possessif. De la manière dont ses doigts caressent les touches de son piano.
Alessandro pourrait vous dire énormément de choses sur Antonio. Mais son côté secret et réservé est l'une des raisons pour lesquelles rares sont les personnes qui connaissent Antonio Drago Corvo.
۞ Vices : Antonio fume beaucoup, ce qui n'est pas trop conseillé vu sa faible santé. Il ne dit jamais non à un bon alcool, et a peut-être tendance à boire un peu trop.
۞ Aime : Les Sciences Occultes, l'alcool, la musique, la beauté, avoir raison, sa famille.
۞ N'aime pas : Vieillir, l'échec, son corps faible, avoir tort, l'eau, l'obscurité et le silence.
۞ Sociabilité : Elle est loin d'être excellente. Antonio sort rarement de chez lui. Et c'est bien dommage, car il est charmant !



۞ Comment avez vous découvert le forum? Partenariat avec Angel's House.
۞ Que pensez vous de ce dernier? Il est superbe *o*
۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? Euh, pas trop mauvais xD.
۞ Quelle sera votre fréquence de passage? La pus régulière possible malgré les cours, etc.

۞ Passé :


Petra Corvo posa une main sur son ventre déjà rond, un mince sourire aux lèvres. Raffaelo quant à lui était incapable de sourire. Il n’avait pas pu s’empêcher de regarder si tout se passerait bien pour la grossesse de son épouse. Il s’était pourtant juré de ne jamais utiliser ses pouvoirs sur les êtres qui lui étaient chers. Raffaelo avait vu qu’il allait perdre deux personnes. Petra était enceinte de jumeaux, mais son mari savait que l’un des deux n’arriverait pas à terme. Il serait un jumeau fantôme, comme on les appelait. Il ne serait pas assez fort pour grandir dans le ventre de sa mère et « s’effacerait » au profit du deuxième, qui se nourrirait de sa mort. Raffaelo soupira. Son fils allait naître sans sa moitié, et vivrait avec l’éternel sentiment de ne pas être entier. Un fardeau pèserait sur ses épaules dès sa naissance.
Hélas, le jumeau ne serait pas le seul à mourir. Raffaelo avait également vu que sa chère et tendre épouse ne survivrait pas à l'accouchement, et cela lui fendait le cœur. Il savait qu'il ne pouvait rien faire, mais il allait avoir besoin de temps pour l'accepter et comptait bien profiter au maximum de son épouse. Il ne voulait pas lui dire. Après tout, elle ne voulait pas savoir. « Si ce sont des garçons, je pense que nous pourrions les appeler Antonio et Drago, qu’en pensez-vous ? » demanda alors Petra avec un tendre sourire. Raffaelo sembla sortir de ses sombres pensées et esquissa un sourire avant d'effleurer les lèvres de sa compagne avec les siennes. « Nous ferons comme vous le souhaitez, Petra. »


extrait du journal d’Antonio.
Nous aurions du être deux. Drago et moi. Au lieu de ça, je suis sorti du ventre de ma mère Seul. Depuis, je l’ai toujours été. Je n’ai jamais retrouvé ce jumeau perdu qui à l’heure actuelle me manque encore cruellement. Je le cherche partout, espère encore le trouver. Pourtant, une voix me rappelle que ça n’arrivera pas. C’est fini pour lui. Venir au monde avec l'impression que l'on est incomplet, ce n'est pas une sensation agréable. Surtout pour un enfant qui ne parvient pas à comprendre ce qui lui manque.
Heureusement, mon père a toujours été là pour moi. Certes, il avait beaucoup de travail, mais je n'ai jamais manqué d'affection. Il faut dire que Balia* l'aidait beaucoup aussi. Sa famille était au service de la mienne depuis plusieurs siècles alors c'est tout naturellement que Signora Chiarotto devint ma nourrice. Elle m'éleva comme son propre fils, remplaçant ma mère affectivement parlant tout en sachant rester à sa place.
Dès que je fus en âge d'écrire et de lire, mon père m'apprit les règles de la Nécromancie ainsi que les bases. Le Corvo étaient formés tôt à cause de leur courte espérance de vie. Je me passionnais rapidement pour cet art, mais prenais également peur en voyant la faiblesse des membres de ma famille, tous obligés de vivre en assistés. Je passais la plupart de mon temps en compagnie de mes cousins et cousines. Les Corvo étant très soudés, je m'entendais très bien avec eux, et apprenais à les aimer comme des frères et sœurs. Nous portions tous le même fardeau sur nos épaules : un pouvoir trop grand qui nous consumait peu à peu, ainsi que le souvenir persistant dans les mémoires des autres de cet ancêtre qui avait plongé Belmonte dans le chaos par amour. L'année de mes quatre ans, un évènement heureux agita la maison Corvo : Balia réussit enfin à avoir un enfant, elle qui avait cessé d'espérer.

A cause de son rang et de ses origines, Alessandro était destiné à me servir dès sa naissance. Pourtant, les premières années de sa vie, je fus celui qui le servait. Il devint le petit frère que je n'avais jamais eu, et j'entreprenais de lui transmettre ce que je savais, de le relever lorsqu'il tombait, de sécher ses larmes lorsqu'il pleurait. Ce n'était pas ma place et cela mettait Balia très mal à l'aise, mais mon père lui répétait toujours de me laisser faire. Qu'un jour je serai l'enfant et Alessandro le grand-frère qui devrait me protéger, et qu'il devait en profiter maintenant. Et moi aussi.
Les années passèrent et j'observais mon père vieillir d'une manière plus qu'atroce. Il faisait des crises affreuses, tombait malade pour un rien, et le père d'Alessandro était toujours là pour l'aider. Ce vieillissement prématuré m'effrayait, aussi fuyais-je la Nécromancie pendant quelques temps. J'évitais mon père ainsi que ses leçons, je ne voulais plus entendre parler de notre Sangue Nobile et devenir un enfant normal. Mon père me laissa faire. Je passais donc des années sans toucher à la Nécromancie, jusqu'au jour où l'Appel se fit beaucoup trop fort. L'année de mes quatorze ans, je décidais donc de reprendre mon enseignement aux côtés de mon père et de certains cousins. Je ne pouvais renier ce que j'étais.


Antonio fronça les sourcils et referma le vieux journal qu’il était en train de lire pour s’emparer d’un autre. Dans sa famille, tous se devaient de tenir un journal qui ne pourrait être lu qu’après la mort de son possesseur. Il était en train de parcourir ceux de ses ancêtres. L’un d’eux avait mentionné une solution afin d’éviter le vieillissement prématuré, et il n’était pas prêt de lâcher cette piste. Il devait trouver cette solution. Plongé dans ses recherches, il n’entendit pas la porte de la bibliothèque s’ouvrir. « Maître Corvo ? » fit la voix d'Alessandro, alors âgé de dix ans, les mains occupées par un lourd plateau. Antonio leva sa main, lui faisant signe de se taire, plongé dans un passage fort intéressant. Le silence s’installa pendant plusieurs minutes durant lesquelles le garçon resta immobile avec son plateau. Puis l’héritier des Corvo esquissa enfin un sourire et leva le nez de son livre pour les poser sur son jeune ami. « Oh, excuse-moi Aless, » dit-il soudainement gêné avant de faire de la place sur la table afin qu’il puisse poser le plateau. « Quelle heure est-il ? » demanda-t-il en rassemblant les divers journaux et rouleaux de parchemin qu’il avait sortis. « Il est minuit, comme vous n’êtes pas descendu manger, j’ai pensé que vous auriez faim. » Antonio écarquilla les yeux et chercha sa montre avant de constater que le garçon ne plaisantait pas. « Ne me dis pas que tu as attendu que je descende jusqu’à minuit ? » gronda le noble en fronçant les sourcils, tandis que son vis-à-vis s’empourprait légèrement. « Tu es fou ! Il est très tard, tu seras épuisé demain ! Le sommeil c’est important à ton âge ! Je refuse que tu te lèves avant dix heures du matin demain, c’est compris ? Et si je ne descends pas manger, ne m’attends pas ! » Alessandro baissa les yeux, toujours mal à l’aise lorsque son « maître » le réprimandait, alors Antonio saisit son menton pour lui relever la tête et lui offrit un sourire tendre. « Allez, va te coucher. Bonne nuit, » dit-il avant de déposer un baiser sur son front. « B-bonne nuit, Monsieur Corvo, » balbutia le garçon avant de filer hors de la pièce.

Antonio soupira, un sourire aux lèvres et regarda ce qu'Alessandro lui avait apporté. Un café bien noir avec la moitié d’une miche de pain et du fromage. C’était particulièrement simple, mais le petit savait que ça ferait plus plaisir à son Maître qu’un repas gastronomique. C’est en observant le plateau qu’il remarqua qu’il avait faim, aussi se jeta-t-il sur ce repas plus que basique avant de se replonger dans sa lecture. « Bon, comment ça marche son bordel de Liche… » murmura-t-il en fronçant les sourcils.


extrait du journal d’Antonio.
Plus les années passèrent, plus mes rapports avec Alessandro changèrent. En grandissant, il apprit à m'appeler "Monsieur", ou "Maître", oubliant qu'il m'avait autrefois surnommé Nioto, lorsqu'Antonio était trop difficile à prononcer pour lui. Mais après tout, nous n'étions plus des enfants, et son rôle était de me servir depuis sa naissance. Mais aujourd'hui, il m'arrive encore de regretter cette époque où nous étions plus une famille qu'un Noble et son domestique. Il grandit et devint de plus en plus fort, tandis que moi, je m'affaiblissais.
Je voyais la santé de mon Père faiblir un peu plus chaque jour, ainsi que la mienne. Il allait bientôt mourir, je le savais, et moi, je devenais de plus en plus dépendant d'Alessandro. Il me soignait, m'aidait parfois même à m'habiller, lorsque ma poitrine me faisait trop souffrir. La vieillesse avait attaqué tout l'appareil digestif de mon Père. Moi, c'était l'appareil respiratoire. J'étais né avec un cœur faible, et à chaque fois que j'utilisais mes pouvoirs, je l'affaiblissais un peu plus. L'année de mes vingt-sept ans, Père mourut et je reçus les reines de la famille.
Mes recherches me menèrent peu à peu sur une piste particulièrement intéressante, bien que terriblement risquée. Je décidais donc de m'éloigner au maximum de ma famille, et demandais même à Alessandro s'il souhaitait réellement rester à mes côtés. Il refusa de m'abandonner. Aujourd'hui, je suis heureux qu'il soit à mes côtés, car sans son aide, je serais sûrement mort au fond de mon lit, faute d'avoir réussi à me lever. Mais je trouverai un moyen de contrer le vieillesse accélérée.


۞ Famille : Sa mère est décédée en lui donnant la vie, il ne possède donc aucun frère et sœur directs. Son père est mort l’année passée. Sa famille la plus proche est composée de ses nombreux oncles et tantes, cousins et cousines plus ou moins éloignés. Mais Antonio ne les fréquente pas énormément, et préfère la compagnie de Alessandro Chiarotto qui est un peu sa famille aussi.