₪ CARTE D'IDENTITE ₪
۞ Nom : Sambre Cigno
۞ Prénom(s) : Donatella
۞ Âge : 27 ans
۞ Famille : Famille du Cygne. Mais cela ne se sait pas. Aux yeux du monde, elle est une Sambre.
۞ Sangue Nobile : La
Serenata- Spoiler:
▼ La Voce Mancante :
La Voix Manquante permet de projeter sa voix à n'importe quel point de vue, et même tenir deux conversations simultanées (l'une avec la Voix Manquante, l'autre avec la voix naturelle). Les Cigno les plus mal intentionnées reproduisent la voix d'autres individus pour tromper des sécurités ou un auditoire, les moins retorses emploient leurs deux voix en même temps pour interpréter d'étranges duos en solitaire.
▼ Fantasma Oratore :
L'Orateur Fantômatique permet de projeter sa voix vers tout individu que la Cigno connait un peu. Il n'y a aucune limitation de lieu, tant que l'utilisateur connait la personne visée. Le Cigno peut parler, chanter, ou faire tout les bruits qu'elle veut. Ces sons sont inaccessibles à tout autre que l'auditeur désiré, sauf si l'indiscret est un Aquila disposant de l'Augurio au niveau trois. La Cigno ne pourra entendre le son obtenu ou les réponses de son auditeur que si elle est à portée d'ouïe. L'utilisation de cette capacité a été souvent responsable de cas de schizophrénie paranoïde.
۞ Rang social : Haute bourgeoisie
۞ Statut : Biographe passionnée, mais plus par distraction que par nécessité. Son tempérament calme et sa patience font d’elle une personne idéale pour déchiffrer les très vieux manuscrits patinés par le temps. Elle est également régente d’un petit commerce de livres anciens et d’ouvrages à la rareté indéniable,
La Galleria di Oro.
۞ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
₪ ASPECT PHYSIQUE ₪
۞ Corpulence : Eleganza del Cigno
Une silhouette svelte aux membres déliés. 1,70m pour 55kg de proportions délicates, légère poitrine aux seins doux, attaches fines et hanches courbes.
۞ Allure : La peau pâle, le teint exsangue ou presque à force de rester longtemps entre les rayonnages de sa librairie de livres anciens, parmi leurs pages poussiéreuses et les vies manuscrites d’auteurs oubliés dont elle retrace l’existence, Donatella présente la carnation spectrale digne de ceux qui ne s’aventurent que trop peu à l’extérieur (ou qui préservent l’albâtre fragile de leur peau des brûlures du soleil). Laiteuse et hivernale, sa peau paraît étrangement lumineuse dans l’obscurité, quasiment translucide en pleine lumière, et laisse deviner dans les endroits les plus tendres le fin réseau des veines lavande qui l’irriguent, au sang absent de toute chaleur. Elle est aussi lisse qu’une feuille blanche, vierge de toute imperfection et de toute pilosité (en dehors de la tendre concavité de ses aines, recouverte d’un doux duvet d’un brun soyeux presque transparent).
Ses mains, longues et minces, ressemblent à deux araignées albinos aux pattes longilignes. Quant à ses doigts gracieux, ils rendraient facilement envieux quelques pianistes. Son apparence est celle d’une femme calme et posée, d’une douceur paisible typique de l’être qui vit la plupart du temps au cœur des murmures caressants des mots.
La jeune femme est dotée d'un faciès mince aux joues creuses et aux pommettes fortement marquées, ce qui découpe des ombres douces, comme estompées au fusain, sur la surface glabre de son visage. Son nez, droit et fin, est extrêmement sensible aux odeurs. L’odorat, le goût et le toucher constituent d’ailleurs chez elle la base de toute sensualité. Sa bouche offre un dessin subtilement mélancolique, et sa langue déliée un goût d’autel. Ses yeux sont d’un noir de jais, comme l’eau sombre d’un océan vu de nuit. On lui a souvent dit que leur insondable couleur était semblable au fond d’un encrier, mais son regard, frangé de longs cils, est de velours. Ses cheveux auraient pu être blancs si les reflets lunaires qui s’y glissent à chacun de ses mouvements ne les faisaient pas paraître argenté. Ils tombent en cascade ondulante jusqu’au bas de ses reins.
A l’évidence, Donatella a reçu de ses prédécesseurs les caractéristiques physiques et la tranquillité solide qui définissaient ses ancêtres Cigno. De pure et haute naissance, sa race s’inscrit pleinement dans sa chair et son apparence distinguée.
۞ Goûts vestimentaires : L’élégance est synonyme de prestance. Donatella accorde en ce sens une importance notoire à son style vestimentaire, et si elle renouvelle peu sa garde-robe, elle s’habille toujours avec soin. Les couleurs automnales (bruns, ocres, beiges et autres parmes) ont sa préférence, mais elle aime aussi à s’habiller de rouge, de bordeaux ou de noir. Elle bannit en revanche toute couleur trop agressive, leur préférant leur variante cassée, et ne porte que très peu de blanc afin de s’éviter une allure trop fantomatique d'une part, et de s'exposer inutilement au danger d'autre part. En effet, lorsqu'elle se vêtit de blanc, sa lignée devient si irréfutable qu'elle passerait presque plus inapperçue en se promenant directement dans les jardins des Leone. Son tissu préféré est la soie, et elle ne porte naturellement que des robes.
۞ Signe particulier : Comme tous les Cigno, sa voix. Même sans user du Sangue Nobile de sa famille, Donatella envoûte par la tessiture claire et pure de la sienne, qui semble dire d'elle ce qu'elle est: immaculée.
₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪
۞ Généralités : Lorsque l’on parle avec Donatella pour la toute première fois, ce que l’on remarque le plus est la discrétion dont elle sait s’entourer, en dévoilant d’elle ce qui pourrait sembler n’être que d’infimes détails et qui pourtant sont les clés de sa personnalité. Même si cette discrétion lui vient essentiellement de son éducation, la jeune femme est dotée d'une propension naturelle à la réserve. Elle est particulièrement douée pour captiver son auditoire, mais elle parle toujours à bon escient et comprend suffisamment le silence pour savoir se taire lorsqu’elle le juge nécessaire. Sa voix claire est pure comme le cristal prêt à exploser. Elle a souvent et sans jamais avoir haussé le ton le dernier mot, ce qui contre toute attente la frustre assez. Mais lorsqu’à son tour elle est touchée, elle éprouve beaucoup de mal à terminer ses phrases… Sa seule règle d’or dans le dialogue est de ne jamais se montrer indécente. Elle ne supporte pas la vulgarité et se montre particulièrement sensible aux intonations et inflexions dans la voix de ses interlocuteurs.
Calme et noble, elle endosse à merveille le rôle de biographe et elle connaît ses auteurs mieux qu’elle-même. Donatella est quelqu’un qui réfléchit avant d’agir, pèse le pour et le contre, évalue les conséquences en les analysant et détermine une carte mentale des chemins à emprunter, ceci pour masquer une certaine vulnérabilité. Elle agit bien souvent dans son propre intérêt, mais ne répugne pourtant pas à servir celui des autres. Néanmoins, n’ayant pas appris à considérer les hommes non-nobles comme des individus à part entière (elle a parfois le sentiment vide d’être le seul être vivant au monde), elle reste quelqu’un d’assez égocentrique par manque d’expériences relationnelles informelles.
Blessée, la jeune femme se montrera froide et distante, et alors il ne fera aucun doute qu’elle aura été atteinte, soit par un acte, soit par des mots. Mais, toujours tendre, elle ne fuira que rarement les réconciliations et si elle le fait, ce sera pour des raisons qu’elle juge indiscutables.
En amour, et comme le veut la malédiction de son Sangue Nobile, Donatella est une passionnée qui fait preuve d’une grande ardeur couplée à une ineffable douceur. Elle l’ignore encore, étant toujours vierge, mais se plaira à se soumettre au moindre geste de son partenaire, et, abandonnée, à l’ensorceler de ses lèvres, de sa langue et de ses mains. Pourtant, elle aimera à se laisser désirer, paraissant tout à la fois proche et inaccessible, sensuelle comme intouchable. Mais elle ne laissera jamais repartir son amant insatisfait d’elle-même, transformant chaque coït en expérience unique et inimitable. En revanche, elle s’efforcera toujours de masquer ses sentiments les plus profonds, plus par volonté de se protéger que par réserve.
۞ Vices : Aucun en particulier, mais elle reste humaine, n'est-ce pas.
۞ Aime : Les livres et autres dérivés, les précipitations, et par extension tout ce que peut laisser choir le ciel, la photographie, la nuit, les chandeliers, écrire à la plume ou au pinceau, les coquelicots, boire le sperme de ses amants, lécher leurs cils, dormir nue, la mer, les vieilles horloges et les objets antiques, les arts, les jardins bien entretenus, le bruit rassurant d’une respiration ou d’un battement de cœur, l’obscurité, le froid, faire l’amour (lorsqu’elle en découvrira les plaisirs), qu’on lui écrive dessus, se retrouver seule parfois.
۞ N'aime pas : Le bruit et l’agitation, le manque de raffinement, les orages, les gens impulsifs et colériques, la violence sous toutes ses formes, les endroits exigus, les foules.
۞ Sociabilité : Plutôt polie qu’aimable, ouverte plutôt que sociale.
₪ HISTORIQUE ₪
• Acte I: de 0 à 19 ans – Enfance
Fille unique du couple formé par Tulio Sambre et Margaretta Cigno.
Sa mère, l’une des dernières survivantes de la lignée de la seconde plus éminente branche de la noblesse belmontienne, épousa son père et prit son nom comme protection bien avant que les hostilités entre les familles Cigno et Leone éclatent. Préférant abandonner son titre et sa place dans l’opulence au profit de la vie, Margaretta choisit de se retirer du paysage aristocratique une dizaine d’année avant que l’esclandre sanglant que l’on connait ne décime les siens ou les condamne à l’exil. Elle assista, enceinte et impuissante, au massacre de ses proches, et ne trouva refuge que dans l’idée réconfortante qu’elle portait en son ventre un avenir possible.
Bien à l’abri sous sa nouvelle identité, elle sut se faire oublier et coula des jours «heureux» auprès de son mari, un roturier dont elle était l’âme-sœur. Officiellement disparue, elle figura comme morte dans les registres historiques ; et bien des années plus tard son décès passa totalement inaperçu. Elle fut enterrée comme une Sambre, comblée sans baroque ni prestige, mais assurée d'être aux côtés de l’homme qu’elle aimait lorsque celui-ci viendrait à la rejoindre.
Tulio Sambre, quant à lui, était issu de la classe moyenne ; et s’il n’était pas riche, du moins parvint-il à faire vivre sa femme et sa fille dans d’honorables conditions. L’actuelle richesse de Donatella lui vient de l’héritage que ses parents, d’un commun accord, avait abrité pour elle jusqu’au jour où elle serait adulte. Jamais ni l’un ni l’autre n’y ont puisé le moindre sole, de toute leur vie commune. Il s’agit là de ce qu’il reste de la fortune de Margaretta, qui désirait que son enfant ne manque de rien. L’unique recommandation que lui firent ses parents au sujet de cette incroyable somme d’argent était que celle-ci ne devait être dépensée qu’avec parcimonie et dans la plus totale discrétion. Elle est sans équivalence avec la totalité des biens terrestres de Donatella, et permettrait d’assurer le confort de trois générations successives.
Donatella avait sept ans lorsque les ravages de la guerre entre les Lions et les Cignes lui parvinrent. Bien que ses parents tentèrent de l’en protéger, elle ne pouvait ignorer ni le désespoir et la rage impuissante de sa mère, ni la pâleur et les traits tirés de son père, rendu muet par l’horreur que lui inspirait l’incapacité de défendre les aimés de son épouse. Encore moins les rumeurs terribles qui couraient les rues, les morts que l’on comptait, les disparus que l’on n’osait chercher de peur de déplaire aux Leone, et dont sa propre mère faisait partie.
On ne lui cacha rien de ses véritables origines, mais on lui enseigna le secret. Et lorsque sa plus grosse responsabilité se manifesta, Sangue Nobile transmit par sa mère, elle apprit à s’en servir en même temps qu’elle apprit à se taire à son sujet. Personne ne devait savoir, jamais. Margaretta lui en indiqua les niveaux et l’âge auquel elle atteindrait ces différents stades, mais refusa de lui révéler ce que cela signifiait vraiment : elle détenait une arme, celle-là même que jalousaient les Ennemis. On tenta bien de la dissuader de s’y intéresser de trop près, et elle fit comme si cet adage bienveillant lui suffisait. Mais ce qui s’implanta en elle durant toute sa jeunesse, ce fut le germe de l’injustice, qui peu à peu grandit pour se nourrir de son désir de vengeance. Car les lions arrogants avaient fait couler trop de ce sang qui circulait dans ses veines, et qu’elle pouvait chanter.
• Acte II: de 19 à 27 ans – Jeunesse
Lorsque Donatella eut 19 ans, sa mère mourut des conséquences naturelles de la tuberculose, maladie qu’elle avait attrapé il y avait de cela quelques années et qui l’affaiblissait sans l’achever, jusqu’à avoir finalement raison d’elle. Souvent Margaretta expliquait à sa fille que ce qui la tuait était un nénuphar qui grandissait dans son poumon droit. La poésie délicate de cette explication euphémisme permit à Donatella d’accepter la mort de sa mère, qu’elle vit partir en douceur après que la famille s’y soit préparée.
Dès lors, un lien profond unit le père et la fille, qui ouvrirent ensemble une librairie de livres anciens, La Galleria di Oro. Cette boutique, qui faisait aussi office de dépôt-vente de livres rares, eut un temps le succès que l’on accorde aux initiatives nées de la beauté du geste. Peu de clients, presque pas d’acquéreurs, mais elle éveillait l’intérêt des collectionneurs et des bibliothèques, et à raison de quelques six transactions particulières par an, au cours desquelles Tulio Sambre s’absentait pendant de longues semaines à la recherche d’un ouvrage précieux que quelque antiquaire lui remettait dans le plus grand secret et avec cérémonie, afin que lui-même le remette plus tard au bienfaiteur intéressé, qui récompensait généreusement le libraire de ses arrangements. Pendant ces périodes de solitude, Donatella tenait la Galleria et mettait à jour le livre de comptes tout en veillant à la présentation des articles. Au bout de quelques temps, ce fut elle seule qui géra le commerce et l’entretien même de la boutique, si bien qu’elle finit par connaître par cœur son établissement. On aurait pu la placer les yeux bandés n’importe où à l’intérieur, qu’elle aurait retrouvé sa situation rien qu’en effleurant de ses doigts pâles les épaisses reliures de cuir des ouvrages pour les reconnaitre.
Ainsi, elle fut l’officielle propriétaire de la librairie lorsqu’elle eut 24 ans, et son père se retira de l’affaire pour vivre dans une demeure annexe près de la lagune, où il suivait de loin l’agitation de la ville.
Parallèlement à ses activités de libraire, Donatella exerce également le métier de biographe, mais en tant qu’amatrice. Car si elle a publié déjà quelques biographies, elle ne dépend d’aucune commande, ne dispose d’aucune formation initiale, et choisit elle-même les auteurs dont elle retrace l’existence grâce aux archives. Car oui, tous les auteurs qui ont son intérêt sont morts depuis longtemps, et sont de moindre importance. Elle ne se consacre guère aux célébrités littéraires, encore qu’elle en apprécie les œuvres, mais s’intéresse plutôt aux vies oubliées dont il ne reste que des bribes, une seule ligne dans l’Encyclopédie, aux vies des personnages secondaires.
• Acte III: A parvenir...(Sera retranscrit ici tout ce qui concerne la vie actuelle de Donatella, en tant qu’histoire suivie du forum.)
۞ Famille : Son père, Tulio Sambre, qui vit à l'écart de la civilisation. Ce qu’il reste de la probable descendance du Clan Cigno. Cousins lointains, oncles, tantes. Peut-être.
Elle aimerait que sa lignée reprenne ses droits face aux Leone et aux traitres Serpente.
₪ ET VOUS ALORS ? ₪
۞ Comment avez vous découvert le forum? Par hasard depuis le forum Bloody Garden, en lisant la fiche d’un personnage qui y joue également. Mais je viens de plus loin… Anciennement membre d’Angel’s House sous le nom d’Anselme Teliance, j’étais en mal de RP depuis quelques temps. Donatella est mon tout premier personnage féminin.
۞ Que pensez vous de ce dernier? J’ai adoré l’histoire, le contexte et plus particulièrement l’intrigue familiale qui opère au sein des différentes noblesses de Belmonte, tant pour le Sangue Nobile que pour la Manigance. Je trouve le tout extrêmement précis et fouillé, et je suis sous le charme du design.
۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? Comme souvent à cette question, je me contenterai de répondre que j’aime écrire et espère donc simplement le montrer.
۞ Quelle sera votre fréquence de passage? Un minimum d’une fois par semaine. J’essaye de ne pas faire trop attendre les personnes avec qui je joue, étant moi-même une grande impatiente toujours pressée de lire les réponses de mes partenaires <3
Sujet: Donatella Sambre Cigno 
Jeu 28 Avr - 23:04
