Belmonte
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 Orazio Giovanni Corvo

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Orazio G. Corvo

♠ Il Messagero della Morte

Orazio G. Corvo

◊ Messages : 535
Localisation : Dans le monde des morts

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Orazio Giovanni Corvo _
MessageSujet: Orazio Giovanni Corvo   Orazio Giovanni Corvo Icon_minitimeLun 25 Avr - 21:26

    ₪ CARTE D'IDENTITE ₪

    ۞ Nom : Corvo
    ۞ Prénom(s) : Orazio Giovanni
    ۞ Surnoms : le Corbeau, sobrement, du fait de sa place à la tête de la famille.
    ۞ Âge : 31 ans
    ۞ Famille : Corvo
    ۞ Sangue Nobile :
    Spoiler:
    ۞ Statut : Tête de la famille Corvo, Médium parasité
    ۞ Orientation sexuelle : Hétéro


    ₪ ASPECT PHYSIQUE ₪


    ۞ Physique : Orazio fait partie de ces hommes mi spectre mi démons, soumis aux caprices d’un Sangue Nobile qui les fait mourir à petit feu. Ce qui frappe chez lui,en dehors de son extrême paleur c’est son œil bleu unique, épuisé, cerné de noir, qui exprime à la foi une lassitude sans pareille et une volonté inflexible. L’autre est dissimulé sous un bandeau qui ne le quitte que rarement. Sous le bandeau, un œil mort et décoloré par la maladie, qui ne bouge plus. En dehors du fait que le regard ne soit plus symétrique en apparence, il est tout à fait dérangeant de voir un œil alerte et vif, tandis que l’autre, mort, aussi pâle que sa peau reste immobile et inexpressif. Aussi le cache-t-il sous un cache-œil noir. Le médium est un homme tourmenté par les morts qui le harcèlent sans cesse, aussi ne mange-t-il que très peu et sa condition naguère athlétique n’est plus qu’un souvenir de jeunesse. Il est à présent mince et terne, en dehors e son unique œil flamboyant. Ses cheveux sont souvent désordonnés, en bataille, d’un noir de jais parsemé de rares cheveux blancs, de ci de là, uniques témoins du stress intense subi par le Corbeau.

    ۞ Allure : Orazio n’est pas un grand bavard, il est trop occupé à entendre. Il reste souvent en retrait, silencieux, n’ouvrant la bouche que pour tenir des propos mûrement réfléchis, souvent teintés d’amertume ou de cynisme. La vie à Belmonte parmi les nobles et leurs Têtes qu’il est forcé de côtoyer à forgé un caractère fait de volonté et de désabusement qui le rend de plus en plus cynique à mesure que le temps passe. Il se tient voûté, lorsque les voix des morts l’assaillent, dans une attitude étrange où sa famille reconnaîtrait la crainte, malgré l’habitude. Une posture fait écho à ses terreurs infantiles, qui remonte à sa plus tendre enfance, lorsque les premières âmes en peine se sont manifestées. Bien qu’il soit à présent aguerri et en pleine maîtrise de ses pouvoirs, il garde cette posture voûtée qui tranche avec son habituelle droiture, comme si elle était nécessaire à l’accomplissement des tâches spirituelles.

    ۞ Goûts vestimentaires :Il aime s’habiller de vêtements discrets, de couleurs passe-partout. Il s’est vêtu de noir pendant des années d'apprentissage contre son gré, aussi aime-t-il trancher avec cette ancienne habitude, puisqu’il estime que cette période de doutes et de balbutiements est passée.

    ۞ Signes particuliers : Son air tourmenté, son bandeau sur l’œil, et un goût immodéré pour la viande rouge.

    ₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪


    ۞ Généralités :De tourmenté et hésitant il est passé à volontaire et… Tourmenté, toujours. Il n’aura pas la paix tant que son enveloppe charnelle sera sur terre et il porte cette certitude comme une croix qui pèse de plus en plus lourd sur ses épaules de chef de famille déjà préoccupé par son statut. Il est taciturne et peu loquace. A quoi bon parler à cette masse de mortels ? Il est séparé d’eux par son fardeau. On parle souvent du voile de la mort, et vivre en tant que médium hypersensible lui donne l’impression d’être lui-même dans le monde de la grande faucheuse, et de voir le reste du monde à travers ce voile opaque qui altère les sons et les couleurs, les sentiments et les relations. Ce monde riant et coloré auquel il n’appartient pas, selon lui. Il ne se sent en accord avec ce monde que lors des rares fois où il se laisse aller au plaisir charnel, quand le sang lui bat les tempes et qu’il est trop concentré sur le plaisir et la jouissance pour écouter les éternelles lamentations. Dans ces moments là, le monde reprend ses couleurs et ses sons, mais le répit n’est que de courte durée. Sitôt le rythme cardiaque apaisé, tout redevient terne et les murmures étouffés reprennent alors leur babil agaçant.

    ۞ Vices : La viande rouge, le café et le sexe malgré lui, bien qu’il n’en soit pas esclave.

    ۞ Aime : Quand le monde reprend ses couleurs, s’occuper du bien être de la famille.

    ۞ N'aime pas : Ses souvenirs, Ces voix incessantes qui ne lui laissent que peu de répit.

    ۞ Sociabilité : Très sociable, les voix ont tendance à s’éteindre lorsqu’il est en société. Il est souvent muet mais ne parle pas pour ne rien dire, il est plutôt apprécié par les gens plutôt francs du collier… Et détesté par les personnes superficielles qui ne voient en lui qu’un personnage autoritaire, déprimé et menaçant.

    ₪ HISTORIQUE ₪


    ۞ Passé : Orazio Giovanni Corvo est né au sein du clan, et avant même sa naissance, il fut décidé que si l’héritier qu’il était était un mâle et qu’il était aussi doué que les présages l’entendaient, il reprendrait la tête de la famille, et peu importe la manigance (ces paroles étaient prononcées avec aplomb, mais corrompre les têtes pensantes qui désignaient les chefs de famille était plus facile à sous entendre qu’à faire). Orazio ne se soucia de rien jusqu’à l’âge de six ans. Il jouait souvent avec le fils de l’un des couples employés comme domestiques dans la famille Corvo, Agostino, qui était son meilleur ami de l’époque. Insouciant, casse-cou, Orazio profitait de chaque journée ensoleillée pour rejoindre Agostino qui avait pour habitude d’aider ses parents comme il pouvait, jusqu’à ce que le petit Corvo lui donne « l’ordre » de venir jouer avec lui. Un matin, Orazio se réveilla avec une douleur dans la poitrine que sa mère ne put expliquer, après l’avoir palpé de partout et lui avoir demandé de retracer sa journée d’hier. Mais puisque rien ne semblait clocher, le petit garçon jaillit hors de la maison, la bouche encore pleine de son petit déjeuner, pour aller rejoindre Agostino dont les parents s’occupaient du jardin. Il vit le petit chapeau de paille dont était habituellement coiffé le père du garçon et courut vers eux… Avant de s’arrêter tellement brusquement que ses pieds s’enfoncèrent légèrement dans le sol moelleux du grand jardin. Agostino était comme à son habitude souriant, paré à foncer sur la caisse à outils de son papa pour lui donner l’outil nécessaire à la seconde où il le demanderait, souriant, radieux sous le soleil matinal. Mais là où le soleil tapant sur les cheveux couleur miel d’Agostino aurait du renvoyer des reflets dorés, il ne vit que du noir. Un noir profond, un noir de jais, plus opaque que jamais, monter en panache de la tête du petit garçon. Il resta paralysé de terreur devant cette vision, et n’entendit Agostino l’appeler que de très loin, comme s’il avait été dans une cloche de verre. Le petit garçon courut vers lui sans qu’Orazio ne puisse bouger, hypnotisé par la vue de ce panache sombre et menaçant, sentant l’angoisse qui lui serrait la poitrine peser de plus en plus à mesure que le garçonnet s’approchait. Et ce ne fut que lorsque son ami lui prit la main qu’il sortit de son mutisme et au prix d’un effort considérable, se décida à aller jouer avec lui comme si de rien n’était. La journée se passa comme à l’ordinaire, à l’exception notable d’un cerf-volant que les enfants avaient construit eux-même , coincé dans les branche d’un chêne centenaire, si inextricablement enfoncé que personne ne put l’ôter du piège végétal dans lequel il s’était fourré, pas même les adultes.
    Le lendemain, l’angoisse serrait toujours le cœur d’Orazio qui sentit son cœur manquer un battement en voyant que l’aura de ténèbres descendait à présent jusqu’aux hanches du petit garçon qui ne se rendait compte de rien, sinon de son cerf volant perdu. Le soir, elle l’enveloppait jusqu’aux pieds. Il se décida donc à en parler à ses parents qui échangèrent un regard ennuyé. Ces histoires de Sangue Nobile n’étaient pas facile à expliquer aux enfants, surtout quand ce don était aussi macabre. Ils étaient tous les trois assis autour d’une tasse de chocolat chaud pour calmer Orazio, lorsqu’un cri déchirant perça la nuit au fond du parc. Les parents qui ne se faisaient pas d’illusions sortirent en trombe, ordonnant au jeune garçon de rester sage, tout seul.
    Il ne vit pas le corps sans vie d’Agostino. Le pauvre petit cadavre avait été meurtri et disloqué par la chute d’une hauteur de plusieurs mètres, et lacéré par les branches du chênes dans lequel il était monté en pleine nuit pour chercher son cerf-volant, contre l’interdiction de ses parents. Aussi, quand son père avait ramené Agostino, il l’avait enveloppé avec soin dans un drap qu’il avait envoyé une bonne chercher, attendant devant la maison avec le cadavre dans les bras, refusant de montrer le résultat de la tragédie à son jeune fils qui en avait senti les prémices.
    Les domestiques quittèrent le service des Corvo dès le lendemain, outrés que les parents et le fils l’aient vu et n’aient rien fait pour le contrer.
    On expliqua patiemment à Orazio qui pleurait la perte injuste de son camarade qu’il ne fallait pas lutter contre la mort, qu’on se précipitait soi-même dans ses bras lorsqu’on luttait contre elle. Orazio grandit avec la culpabilité de n’avoir pas pu sauver Agostino, et bien qu’à présent son nom ne soit plus qu’un vague souvenir, il se rappelle de la brutalité avec laquelle son don s’est manifesté. Avec un tel début, on peut comprendre que sa vie lui pèse plus qu’elle ne le réjouit.
    Après cet incident, Orazio se replia sur lui-même, peu désireux de se lier avec qui que ce fut, vivant dans la crainte de se réveiller un jour encore avec l’angoisse désormais familière qui lui annonçait la mort d’un proche. Mais malgré lui, il travailla sous la contrainte à la maîtrise de son Sangue Nobile, et ses progrès stupéfiants lui assurèrent la tête de la famille Corvo une fois adulte. A la puberté, il maîtrisait déjà les niveaux auxquels son père n’avait accédé qu’à l’âge adulte.
    Adolescent, il se rendit compte que le bruit de fond sur lequel il n’arrivait pas à se concentrer, mais qui l’accompagnait depuis quelques temps déjà n’était perceptible qu’auprès de rares oreilles. Il travailla à maîtriser ce flux quasi permanent d’informations et le murmure se changea en un fleuve bas mais précis de plaintes, de doléances, de messages d’adieu, d’amour, de haine, que les morts lui crachaient aux oreilles. Travailler sur cette perception, à son amplification et à sa maîtrise l’affaiblit grandement, et il attrapa une infection qui le cloua au lit. Les parents, habitués à ce genre d’inconvénients lui firent garder la chambre, en se gardant d’aller quérir le médecin. Il aurait fallu sortir pour ça. Hors de question d’envoyer un domestique, les affaires de Sangue Nobile ne regardaient que les sang-bleus. Au diable les pouilleux !
    Cette habitude familiale eut pour fâcheuse conséquence de laisser l’infection se propager alors que l’organisme était affaibli, et le temps d’une nuit, quelque jours avant son seizième anniversaire, Orazio perdit son œil sans pouvoir rien faire pour endiguer l’infection. Il se réveilla tout simplement privé de l’un de ses deux yeux bleus. Le médecin appelé en urgence après cette constatation arriva trop tard et ne put que constater que l’œil malade ne bougeait plus et s’était comme terni. On lui fit son premier bandeau sur mesure, et on le laissa se reposer et se morfondre de sa condition. Mais au moins les voix s’étaient-elles tues pendant sa convalescence…
    Bien plus tard, une fois libéré, pensait-il, de son esclavage, maîtrisant ses pouvoirs, alors qu’on le présentait aux grands nobles de Belmonte, ceux qu’il aurait à côtoyer en tant que Tête de la Famille, il fit connaissance de Ludovico III Leone, pour lequel il éprouva une sympathie instantanée, une sympathie tellement vive qu’elle en était presque douloureuse. Cet homme était comme lui. Lui aussi était harcelé à en devenir fou par des voix que lui seul entendait, et lui aussi s’était apparemment replié sur lui-même, tout en dirigeant tout de même sa famille. Il se sentit moins seul, et lorsqu’il fut finalement installé à la tête de la famille, il se sentit prêt à accomplir les tâches qui lui étaient réservées.
    Les années passèrent, et son esprit se fit de plus en plus fragile à mesure que les voix continuaient.
    Accablé par son pouvoir, il en est esclave, et l’aliénation provoquée par sa condition de médium extralucide hyper sensible lui fait entendre parfois des voix qui ne sont pas celles des morts, mais simplement un manège de son propre esprit, comme si celui-ci générait des murmures pour contrer celles de l’extérieur. Mais en apparence, le fait d’être à la tête des Corvo depuis plus de dix ans a fait de lui un homme assuré, droit et plein de volonté.


    ۞ Famille : Le clan Corvo, dont sa mère, toujours vivante, Pia Corvo. Son père lui, est mort consumé par un Sangue Nobile trop exigeant.


    ₪ ET VOUS ALORS ? ₪


    ۞ Comment avez vous découvert le forum? J'étais déjà là \o/
    ۞ Que pensez vous de ce dernier? Douglas Perceuse
    ۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? ça va, Imothep.
    ۞ Quelle sera votre fréquence de passage?
Fréquente.
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Raffaela S. Serpente

Principessa persa tra Vizio e Virtù

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MessageSujet: Re: Orazio Giovanni Corvo   Orazio Giovanni Corvo Icon_minitimeLun 25 Avr - 21:31

GIOVANNI PANZANIII!

'Cause Giovannis are the ultimate necromancer (and rapers --->)

J'accepte donc ton perso avec joie et est très contente de l'avoir comme coupin du petit Lulu le Dingo, le Petit Prince Pé... du forum~

Enjoy Belmonte! silent
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Orazio G. Corvo

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MessageSujet: Re: Orazio Giovanni Corvo   Orazio Giovanni Corvo Icon_minitimeLun 25 Avr - 21:33

Les Giovannis me collent à la peau, je ne pouvais pas esquiver !

Souvenir de ravioli~

Merci beaucouuuup !
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Orazio Giovanni Corvo _
MessageSujet: Re: Orazio Giovanni Corvo   Orazio Giovanni Corvo Icon_minitime

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