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 Fausto Aquila |En Cours|

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Fausto Aquila

▲ Il Giudice Grigio ▼

Fausto Aquila

◊ Messages : 23

Fausto Aquila |En Cours| _
MessageSujet: Fausto Aquila |En Cours|   Fausto Aquila |En Cours| Icon_minitimeMar 17 Mai - 18:43

    ₪ CARTE D'IDENTITE ₪

    ۞ Nom : Aquila
    ۞ Prénom(s) :Fausto Anacleto Maurizio
    ۞ Surnoms : Excellence, sûrement à cause de sa position de juge.
    ۞ Âge :36 ans
    ۞ Famille : Aquila
    ۞ Sangue Nobile :Dispose de L’Augurio jusqu’au niveau 5
    ۞ Statut : Anciennement chef de famille. Maintenant un juge influent de Belmonte.
    ۞ Orientation sexuelle : Il semble hétérosexuel. Il est bien trop fidèle à sa femme et à ses propres valeurs pour se montrer volage.


    ₪ ASPECT PHYSIQUE ₪


    ۞ Physique :
    Fausto approche dangereusement de sa quarantaine, par conséquent on le ressent à travers son physique et ses traits.
    En effet il n’a plus les cheveux aussi noirs que dans sa jeunesse. Ses fonctions passées, ses regrets et la vie l’ont clairement usé et le temps a déposé sa marque sous forme de fil d’argent, discret, prenant de l’ampleur jour après jour. Même si ces cheveux grisonnants ne se remarquent qu’à la condition de bien regarder, Fausto soupire et déprimerait presque. Il n’est pas superficiel, disons seulement que ce phénomène lui rappelle toutes ses erreurs passées irréparables maintenant.
    Encore si ce n’était que ses cheveux … Il use également ses beaux traits de visage à force de lire ou étudier divers dossiers chaque nuit. Des cernes tout aussi discrets que ses cheveux gris se sont définitivement dessinés sous ses yeux. Si dans sa jeunesse ils disparaissaient après une bonne nuit de sommeil, or il ne se régénérait plus de la même façon et dorénavant tout ne disparaissait pas avec facilité. La peau aussi s’usait.

    Malgré ces petits détails, Fausto garde un certain charisme. Cela vient-il de son beau langage et cette voix à la fois sensuelle et froide ? De ses yeux d’un bleu océan ? Ou encore sa tenue et ses manières si distinguées ?
    Fausto est un adepte d’une vie propre et hygiénique et tous les jours il s’active pour avoir un environnement ordonnée et rangée. Même sur sa personne. On le remarque avec ses tenues soigneusement repassées, les relents doux de son parfum et ses dents blanches, ce qui est étonnant connaissant sa consommation de tabac. Il ne faut pas s’attendre moins d’un membre faisant régner l’ordre, après tout il agit justement en étant plus sévère pour lui-même que pour les autres.
    Ensuite, ce qui continue de séduire encore son entourage, serait sa manière de parler ou encore ses gestes. CE n’est pas lui que vous verrez rire à gorge déployée dans les réceptions, il vous gratifiera d’un sourire amical ou encore d’un petit rire tout au plus. Rien qui puisse attirer la risée ou les moqueries d’autrui. Quant à ses gestes, ils sont mesurés comme si chaque geste était une question de vie ou de mort. Il ne fait rien d’inutile et ne gesticule pas comme un singe lorsqu’il parle.

    On prétend dernièrement qu’il serait malade ou trop préoccupé car il semble enchaîner les nuits blanches. SA peau pâle à la base devient inquiétante car la blancheur s’accentue, ressortant les cernes sous ses yeux et les veines qui traversent son corps et alimentent ses muscles de sang. Certains s’inquiètent de cet état de fatigue si inhabituel.

    En conclusion, il paraît un homme distant.

    ۞ Allure :
    Il est juge et a également été l’ancien chef de famille des Aquilas. Autant dire qu’il a adopté l’attitude qu’il fallait avoir dès son plus jeune âge c’est-à-dire se tenir droit, marcher d’un pas assuré, jeter des regards presque hautains sur le gens ou encore les scruter attentivement en plongeant son regard dans le sien. Rien n’échappe à cette Aigle –là et son Sangue nobile n’arrange pas les choses pour ses victimes.
    Nous pouvons également noter qu’il est constamment accompagné. Jamais seul. Soit il est avec ses conseillers, soit avec un membre de la famille Aquila –notamment Luciano, Julietta ou Bérénice- ou avec sa propre soit sa femme et ses enfants.
    Il semblerait qu’il est bien plus actif que lorsqu’il n’avait que la vingtaine et malgré une fatigue visible. Actuellement, il bouge, il court d’ici à là pour X raisons, le regard toujours loin comme s’il cherchait à percer l’avenir.

    ۞ Goûts vestimentaires :
    On prétend qu’il a des goûts assez sombres, c’est la vérité mais il ne faut pas lui en vouloir. A force de porter son uniforme réglementaire noir en tant que juge, il évite clairement les vêtements « extravagants » , aux couleurs multiples et avec plusieurs froufrous.
    Sinon, toujours propre, bien habillé, bien élégant. Même ses chaussures qui foulent la poussière de Belmonte tous les jours sont brillantes. Fausto les dépoussière avec un mouchoir dès qu’il entre quelque part.

    ۞ Signes particuliers :
    Aucune.


    ₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪


    ۞ Généralités :
    Exigeant, froid, travailleur acharné, homme jaloux, homme aux regrets très lourds, homme insatisfait ? Comment le décrire ? C’est très simple : Jamais il n’a connu un plaisir simple dans sa vie. Est-ce due à sa manie de faire passer le travail et ses devoirs avant ses plaisirs et ses droits ?

    Fausto a toujours sacrifié sa personne pour la famille et pour le travail. Il a abandonné celle qu’il aimait éperdument à son frère, il a sacrifié sa bien-aimée en la forçant à épouser un homme qui l’ignore et l’abandonne aux bras d’autres hommes, alors qu’il ne voulait que prendre soin de son frère.

    Luciano, un frère qu’il aime et haït à la fois. Leur relation est ambigüe. Fausto reste un grand frère avant tout, aimant et responsable vis-à-vis de ses frères malgré les erreurs qu’ils aient pu commettre. Il n’a jamais dénigré l’un pour aimer un autre plus… il a toujours cherché à partager cet amour fraternel sans favoritisme. Malheureusement c’est compliqué avec Luciano. En quelques instants, ce frère avait détruit toutes ses espérances comme être le Vero Augurio et lui avait pris tout d’une manière ou d’une autre, notamment Julietta. Fausto veut à la fois le tuer mais il n’oserait pas parce que c’est son petit frère. Malgré que celui-ci soit aussi grand et âgé que lui, Fausto ne voit en lui que ce petit garçon aux petits pieds dont il doit prendre soin, protéger des mauvaises intentions d’autrui. Il n’ a donc qu’une manière d’évacuer cette haine : Se montrer désagréable. On peut dire que Fausto endosse le manteau du parent moralisateur et lourd. C’est difficile à supporter par moment mais il le fait par nécessité de se défouler et par nécessité de garder un semblant de raison dans l’esprit égaré de son jeune frère.

    Autrement Fausto est exigeant. Il est celui qui arrive tôt, celui qui tient à son hygiène de vie, celui qui fait son travail sérieusement quitte à s’épuiser sur d’interminables dossiers. Il ne compte même plus les nuits passées dans son bureau – une pièce qui fait office de seconde chambre à priori – ou encore les nombreuses migraines qui lui prenaient le lendemain. Même cette douleur, il la cache. Il cherche constamment à dissimuler son mal-être et refuse de montrer à autrui ou encore à sa famille qu’il a mal. Il désire donner un sentiment de sécurité à son entourage et s’il se montre faible… ce sentiment disparaitrait. Il ne veut plus échouer… déjà qu’il a échoué avec le Vero Augurio – une défaite bien amère qui a laissé des blessures dans son orgueil et sa fierté - .

    Enfin Fausto n’est pas un homme né de la dernière pluie et avec les années, il a développé une certaine capacité à jauger les gens. Il est difficile de lui mentir car chacun de vos mouvements vous trahiraient et il prendra la peine de le faire remarquer. Quant à ses mouvements, disons qu’il ne fait rien sans réfléchir. Il calcule d’abord, cherche les avantages comme les désavantages, les risques et décide qu’à la fin si oui ou non il agit. On prétend qu’il serait légèrement taciturne. A vous d’en juger, disons seulement qu’il agit le plus justement possible, qu’il juge selon les lois belmontiennes de manière impartiale, cherchant sans cesse la vérité derrière chaque mensonge ou cas judiciaire. Certains le haïssent d’autres l’aiment… A voir selon les cas comme dit.

    Mais ne vous inquiétez pas, sa vie n’est pas que tristesse et sacrifice. Il a quand même un rayon de soleil, un petit être qui ne lui grisonne pas les cheveux en alourdissant sa charge : Bérénice. Il faut avouer que Fausto a toujours voulu une fille malheureusement sa femme n’a donné vie qu’à des fils. Il ne les haït pas, mais disons qu’il ne peut pas cacher sa déception non plus. Ainsi il faut comprendre son amour pour Bérénice. A la fois une adorable fille, elle est aussi la chaire de Julietta. Quelque fois une idée sournoise se glisse dans son esprit : «Elle aurait pu être ta fille si tu t’étais marié avec Julietta ». Enfin il ne parle pas avec la petite dans le seul but d’obtenir des informations sur les visions de Luciano, il comble seulement un désir inassouvie par le destin et par ses décisions de jeunesse.


    ۞ Vices :
    Ne lui en voulez pas s’il fume. Disons seulement qu’il a besoin de quelques choses pour accompagner ses nuits, devant des papiers des plus ennuyants. Enfin le tabac lui permet de se détendre et embrumer légèrement son esprit lorsqu’il regrette telle ou telle chose. Il ne veut pas trop y penser.

    ۞ Aime :
    Gâter son entourage, notamment Bérénice, ou encore passer des moments avec Julietta. Quoique cette dernière est devenue irritable lorsqu’elle découvre un certain amour pour Luciano. Il aime également sa famille et son travail.

    ۞ N'aime pas :
    Luciano… comme dit il l’aime et le déteste à la fois. Etrange sentiment n’est-ce-pas ? Autrement il ne supporte pas qu’on traîne ou qu’on soit désordonné. Selon le juge, il y a toujours quelques choses à faire, ainsi flâner de cette manière est honteux.

    ۞ Sociabilité :
    Difficile à définir. Disons qu’il est sociable mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’il échange tout de suite des blagues vaseuses avec vous. Disons … dans la retenue.


    ₪ HISTORIQUE ₪


    ۞ Passé :

    Il n’avait que six ans mais il maîtrisait déjà parfaitement le premier niveau de l’Augurio. Fausto supportait donc assez mal les bruits trop assourdissants ou encore un environnement beaucoup trop lumineux ou encore une forte odeur âcre. Dans cette sensibilité des sens, Luciano naquit. Que dire ? Les cris de leur mère effrayait au plus haut point Fausto qui voulait boucher ses oreilles plus par peur que par une quelconque sensibilité des sens, mais il ne fit rien, il restait aussi stoïque que son père. Il voulait devenir un juge tout aussi important et tout aussi juste que lui alors il ferait comme, c’est-à-dire rester calme malgré qu’Augusta hurle dans la pièce d’à côté, comme si on voulait l’égorger.
    Soudain un bruit différent des cris de la jeune femme résonnaient et avant que Fausto puisse connaître l’origine de ce nouveau son, Asdrubale s’élança dans la pièce et embrassa sa femme, ignorant ses draps maculés de sang. C’était une scène effrayante et il hésitait beaucoup à s’avancer… il finit par rassembler son courage et s’approcher comme on lui ordonnait. Enfin on lui présenta une petite chose dodue et absolument horrible. On disait que les bébés étaient mignons, Luciano était l’exception qui confirmait la règle car il n’avait rien de mignon. Malgré tout … un sentiment étrange grandit dans le cœur du grand frère. Il voulait protéger cet être, il avait le sentiment d’être responsable de son bien.

    - Comment allez-vous l’appeler père, mère ?
    - On va l’appeler Luciano Vittorio Baldovino.

    Fausto ne comprenait pas cette manie à donner trois noms à chaque membre de la famille pourtant il n’en fit pas la remarque, se taisait et enregistrait ses trois prénoms, les récitait dans sa tête pour bien les assimiler.

    --

    Il courait à en perdre haleine dans la demeure familiale. Il fallait qu’il trouve une cachette au plus vite avant que Julietta ait fini son décompte. Malheureusement son frère le suivait. Loin de le rejeter, Fausto le prit par la main et l’attira dans un coin sombre où il y avait des rideaux lourds et imposants. Cette fois-ci ils se cacheraient là et Julietta ne les trouvera pas. Il reprit son souffle et jeta un coup d’œil à son frère. Il n’avait que quatre ans et il ne comprenait pas. Ce n’était pas étonnant, par contre des larmes naissaient dans les yeux du petit. Fausto grimaça.

    - Chut… ne pleure pas ! Je suis là ! Chuuuuut !

    C’était trop tard, Luciano pleurait. Fausto soupira. Il avait oublié la peur naturelle des petits d’être dans un lieu assez exigu et sombre. Comme il s’y attendait Julietta les retrouva avec les reniflements et les sanglots du petit Luciano. La fillette qui n’avait que huit ans souriait de toutes ses dents face à cette victoire écrasante.

    - Assume ton rôle de grand frère Fausto !, disait-elle en riant.
    - J’assume ! maugréa-t-il.

    Ils sortirent de leur cachette et les deux grands essayèrent de calmer Luciano par blague, par mimique et grimace. Quoique les grimaces le faisaient plus pleuraient qu’autre chose. Enfin ils finirent par le calmer et Fausto avait l’impression d’être encore plus fatigué que s’il s’était entraîné. D’ailleurs en parlant d’entraînement, son père l’appela. C’était l’heure de ses études. Julietta boudait car elle n’aimait pas que Fausto les quitte ainsi pour quelques livres ennuyeux, quant à Luciano, il regardait tout simplement, exprimant silencieusement un désir de le suivre.

    - Désolé mais il faut que j’assume mon futur rôle de Vero Augurio ! Je dois aller étudier pour être digne de notre famille.

    A ces mots il s’empressa de rejoindre son père et apprendre toujours plus. Il était un élève sérieux, appliqué et très doué. Disons qu’il assimilait tout ce qu’on lui apprenait facilement et avec un certain plaisir. Il ne rechignait pas à apprendre par cœur des pages ou des extraits des plus ronflants et il ne plaignait pas même lorsqu’il était au bord de l’évanouissement lors de son entraînement pour l’Augurio. A cet âge il se montrait bien plus doué que les autres pour la maîtrise de son don. La certitude qu’il est le Vero Augurio grandit et de plus en plus on lui assure ce futur pouvoir, pur et grand. Fausto se laisse bercer par ce rêve naïvement, imaginant un avenir où il sera un puissant chef de famille, un bon Vero Augurio, et un excellent époux pour Julietta. Effectivement il éprouve des sentiments envers la fillette … il se sent léger avec elle, sourit rien qu’en sa présence et aime tout ce qu’elle fait. Elle est si parfaite et si adorable !

    --

    Une incompréhension non dissimulée se dessinait sur le visage de Fausto. Sa mère venait d’annoncer qu’elle était enceinte mais Luciano ne voulait pas de cet instant. L’ainé ne comprenait pas cette réaction. D’ailleurs il ne voyait pas les raisons… EN effet à cet instant Luciano n’agissait pas comme un enfant gâté ou quoi que soit, on dirait qu’il savait quelque chose que les autres ne savaient pas. Fausto fit un mouvement dans l’espoir de calmer et raisonner son frère comme il avait l’habitude mais son père le devança en le giflant deux fois. Cette image restera gravée à jamais dans son esprit car jusqu’à maintenant leur père n’avait jamais usé d’une telle violence, surtout devant Fausto. Quant à Augusta, si souriant d’ordinaire, était à cet instant ravagé par les larmes. Elle ne supportait pas l’idée qu’un de ses fils refuse sa grossesse de cette manière.

    Il avait le sentiment qu’il devait retrouver son frère et lui dire la conduite à suivre. Apparemment ce dernier s’avançait comme un animal sauvage, sans réfléchir au lendemain et se concentrant uniquement sur le présent. Il le retrouva en haut d’un arbre et ce dernier l’ordonna de ne pas le fixer.

    Fausto soupira devant cette attitude butée et cet entêtement incompréhensible. Au fil des années son rôle de grand frère devenait de plus en plus lourd, surtout avec Luciano qui s'isolait, fuyait ou grognait. Il se montrait également incapable pour la maîtrise du don... Il manquait clairement de motivation ... une attitude que Fausto ne supportait pas.

    --

    Malheureusement cette enfant mourut aussitôt qu’elle vit le jour. C’était une petite fille en plus. Fausto était extrêmement peiné et ne remarqua pas Luciano rejoindre une mère las et extrêmement triste dans sa chambre, il ne vit pas la scène où cette dernière repoussa violemment son fils en l’accusant de tout ce tort. Alors qu’il n’avait rien fait, absolument rien, c’était seulement parce que l’enfant avait été trop faible à survivre. Il ne vit que Luciano quittait la pièce comme un ouragan et le temps que Fausto parte à sa poursuite, qu’il réagisse à cette situation, le frère était déjà bien loin. Ignorant de tout, l'ainé était plus qu'énervé qu'autre chose. Pourquoi ce gamin stupide fuyait-il alors que leur mère avait besoin du plus grand soutien? Quel lâche quand même !

    Ce jours-là Luciano finit par réapparaître. Fausto l’accueillit aussitôt, les traits déjà tirés par l’inquiétude et la fatigue d’avoir à réconforter la mère puis le père qui hurlait dans toute la pièce.

    - Où étais-tu passé Imbécile ? On doit être réuni dans ces instants-là et toi, tu te permets de fuir!

    Fausto était un homme très fidèle à sa famille et malgré qu'il soit lassé de son frère, il l'accueille toujours car c'est précisément son frère, un membre proche de sa famille. Il ne peut pas le renier ou l'ignorer tout bonnement, c'était contraire à ses principes d'unités. Il grinça d'avantage des dents lorsqu'il n'eut pour réponse qu'une indifférence et un marmonnant incompréhensible.

    C'est à cette même époque que Luciano devint distant, attirant ainsi d'avantage les foudres de Fausto sur sa personne. Ce dernier était toujours là, à le surveiller et à s'occuper de lui. En effet de temps en temps l'Augurio Inutile avait des sauts d'humeur, effrayant les domestiques. Combien de fois l'avait-il sermonné? Combien de fois avait-il négocié avec ces domestiques pour qu'ils arrêtent de le déranger en plein entraînement pour "Signore Luciano" ? Il ne comptait plus.

    L'année suivante, un petit frère rejoint les deux premiers. Encore une fois Luciano se montra indifférent. Encore une fois Fausto due user de mille et uns moyens pour le ramener de force afin de lui faire sentir cette "unité familiale". Ses parents ont depuis longtemps abandonné cette éducation que Fausto s'évertue à donner à Luciano. Entout cas, il se montra plus prudent avec Apollodoro afin qu'il ne devienne pas aussi fou ou taciturne.

    A quinze ans il commença à fumer contre l’avis de tous.
    --

    Julietta. Sa belle Julietta. Il n’arrêtait pas de penser à elle et tenter toujours d’arracher des informations de sa mère au sujet de sa belle discrètement. Il était encore trop timide pour avouer qu’il l’aimait et faisait son indifférent, son fier mâle. Malheureusement ce masque tomba en ruine lorsqu’il vit l’objet de ses désirs d’adolescent lors d’un bal, habillée d’une magnifique tenue et rayonnant de bonheur. Il se rappellera toujours le regard noir qu’il lançait aux prétendants qui voulaient danser avec lui et se montrant courageux, il s’avançait et l’invita à danser de la manière la plus courtoise. On aurait dit qu’ils n’avaient pas partagé des jeux d’enfance, qu’ils n’avaient pas effrayé ensemble Luciano pour rigoler, qu’elle ne l’avait jamais trompé en le balançant dans une quelconque eau sale pour rire…Mais un regard échangé et cette enfance jaillit. Un sourire se dessina sur les lèvres de Fausto, une chose fort rare, et commença à danser avec Julietta. Il ne la quitta pas de la soirée. Il ouvrit même son cœur à elle concernant ses doutes, inquiétudes et raconta les derniers événements qui ont secoué la famille. A cet instant, c’était elle qui lui tenait compagnie et c’était bien plus agréable qu’une cigarette muette et malodorante.

    - Je ne sais plus quoi faire.

    Il avouait enfin sa faiblesse. Il était fort dans sa maitrise de l’Augurio mais faible pour ne pas avoir compris son frère. Quelle ironie !

    Fausto revoyait encore ce visage juvénile triste qu’abhorrait à cet instant Julietta.

    - Tu es magnifique Julietta. Je vais devenir jaloux si tu continues à être si belle.

    C’était bien l’un des rares compliments directs qu’il lui offrit. Encore une fois… il se taisait, sa timidité nouait sa gorge et les mots refusaient de sortir. Enfin, son visage prenait feu face à cette déclaration. A seize ans il était avant tout un adolescent qui découvrait le vrai amour et les désirs qu’il entrainait.

    --

    La manigance est une chose bien étrange n’est-ce-pas ? Dans tous les cas Fausto ne cherchait plus quoi que se soit, à vingt ans il avait été élu chef de la famille Aquila. C’était un honneur pour Fausto et surtout une autre raison d’espérer qu’il serait le futur Vero Augurio. Personne ne cherchait la bizarrerie que malgré sa vingtaine il n’a toujours rien manifesté. Il s’avança donc fièrement dans cette voie, occupant sa fonction de Tête de Famille étonnamment bien malgré des débuts maladroits. Malheureusement il n’était pas au bout de ses peines. A vingt et un an, soit un an après son « couronnement », il découvrit qu’il n’était pas le Vero Augurio. Pire c’était son négligé de frère Lucinao, le fou Luciano !

    C’était évident dès le départ par rapport aux actes de Luciano mais Fausto avait été aveuglé par son désir d’être ce Vero Augurio. Dans tous les cas il était détruit, c’était un coup fatal et il n’assumait tout simplement plus sa fonction de Tête de famille. En fait il ne faisait rien de ses journées, flânant, une activité qu’il exécrait. C’est bien à cette époque qu’il fit deux ou trois petites erreurs mineurs comme traîner stupidement dans le quartier des plaisirs, ou encore s’adonner à des plaisirs que beaucoup qualifieraient d’étrange. Cette errance dura deux ou trois mois, le temps qu’il accepte plus ou moins cette évidence, c’est-à-dire qu’il ne sera jamais ce qu’il avait voulu être, qu’il n’aurait jamais ce fabuleux destin promit par sa famille. Il était jaloux et il avait même planifié un meurtre dans sa tête mais il était trop juste, trop accroché à des valeurs familiales.
    Revenu à la maison au grand bonheur de ses parents –dont ces derniers s’occupèrent à recouvrir toutes les actions honteuses de son fils à coup de pot-de-vin pour les témoins- il reprit d’une main de fer les rênes de la famille, s’occupant toujours de Luciano. Dorénavant les choses étaient plus claires comme les actes de Luciano. Il voyait tout simplement des visions, voilà pourquoi il était si distant, voilà pourquoi il est si paranoïaque.

    Par la suite il comprit que Luciano avait besoin d'une femme solide, inébranlable et qui sache tenir le secret du Vero Augurio. Disons simplement que l'ainé en avait marre de s'occuper de son frère comme s'il était encore une nounou. D'une part il méprisait son frère et d'autre part, il avait une famille à diriger. Il n'avait plus autant le temps qu'avant.
    Il éplucha donc tous les dossiers susceptibles de correspondre à ses exigences et avec une amère évidence, il comprit que c'était Julietta qui correspondait à ce profil. La meilleure de sa brigade, amie d'enfance de Luciano et de Fausto et de surplus une femme avec du caractère. Il hésita mais se ressaisit. Il avait une famille à diriger ! Il ne devait pas penser à ses propres intérêts!

    Dans cette optique, il annonça de but en blanc cette nouvelle à son frère et chose étonnante, il usa de sa position de Tête de Famille directement sans chercher à discuter ou argumenter. Il ne voulait clairement en finir avec tout ça. Le plus dur était à venir c’est-à-dire l’annoncer à Julietta.

    La gorge nouée, il alla la retrouver.

    - Julietta, j’ai une mission de la plus haute importance à vous confier. Il faut que vous surveiller et protéger mon frère Luciano Aquila, qui possède le si précieux Vero Augurio, et je veux donc que vous l’épousait. C’est un ordre.

    Il ne voulait pas discuter plus, autrement toute sa résolution partira en fumée. Il disparut aussitôt, la rage de plus en plus présente. C’est à cette époque que les relations s’envenimèrent que se soit entre Luciano et Fausto et même entre Fausto et Julietta. Disons que Fausto ne veut pas avoir d’avantage la rage. La nuit du mariage, il resta jusqu’au bout étant donné qu’il est le grand frère mais le soir, quand tout le monde s’était retiré dans sa chambre, il partit dans un quelconque quartier de plaisir pour s’enivrer et goûter aux plaisirs d’une chaire qui ne l’intéresse plus à ce point. C’est juste un réconfort passager dont il a besoin.

    L’année suivante il se maria, sachant qu’il allait mal tourner s’il continuait à fréquenter des quartiers sordides, de plus ce genre de chose était assez contraire à ses principes et valeurs. De plus il fallait qu'il cache du mieux qu'il pouvait la nature de Vero Augurio de Luciano à toute la famille, par conséquent il se devait d'épouser une Aquila et garder ainsi un sang "pur". Effectivement il est le seul à connaître ce secret avec Julietta et Bérénice ... et il est assez décidé pour ne pas révéler que le plus incapable des Aquila possède ce don si unique et si attendu.
    Exigeant avec lui-même, il décida de prendre une fille aux bonnes vertus et et assuma son rôle d’époux du mieux qu’il put, avec les sentiments en moins et passant en priorité son travail et ses devoirs, quitte à laisser cette épouse seule. Bien évidemment il tenta de se montrer agréable dès qu’il était avec elle… il réussit à se faire aimer mais pour sa part…ce n’est pas du tout ça. Il la respectait pour sa fidélité, sa compréhension, sa patiente et pour les deux fils qu’elle lui donna, point barre. En récompense, il donnait l’illusion de l’aimer, de la choyer. Tout le monde pouvait croire qu’ils s’aimaient réellement. Enfin il ne fit rien de préjudiciable, et même lorsque Julietta tomba enceinte, il demanda d’abord l’avis de sa femme pour savoir si ça la dérangeait qu’il aide Julietta dans cette épreuve. Layla, sa femme, ne dit rien et accepta.
    Pendant les neuf mois de grossesse de Julietta, Fausto se montra très présent, tentant de concilier tous ses rôles. C’était sûrement l’une des périodes les plus épuisantes. Enfin il était récompensé par le sourire de Julietta à l’idée de donner un nom et prénom elle-même à l’enfant. Au fond, pour une raison inconnue, il espérait que se serait une fille. Il semblerait qu’il n’a pas eu la chance de choyer une sœur et encore moins une fille. Quelle belle expérience cela serait !
    Il semblerait que ses prières se soient exaucées et une adorable fillette naquit. Luciano arriva, Fausto sur ses talons au cas où ce fou aurait envie de faire une folie, comme à son habitude. Loin de là, il prit l’enfant dans ses bras et donna un prénom sans se soucier de Julietta. Il aurait voulu ramener à la raison son frère mais il n’osa pas… Il avait la fille en main, il n’osait donc pas l’irriter. Comme il y a une vingtaine d’année, il avait envie de protéger ce petit être.

    --

    Fausto tira une bouffée de sa cigarette, fumée qui s’évapora dans l’air lourd de la pièce. Quelqu’un entra dans la pièce, une adorable fillette de huit ans. Aussitôt l’air maussade de Fausto disparut pour un visage plus serein.

    - Bonjour Bérénice… Que fais-tu donc là ?
    - Je viens vous rendre visite mon oncle. Comment vous portez-vous ?
    - Bien …
    - Vous mentez ! Vous êtes fatigués… vous avez un horrible teint…Grand-mère s’inquiète.

    Il soupira, ouvrit un tiroir et en extirpa une petite boîte. Les yeux de la fillette brillèrent et elle l’ouvrit aussitôt pour tomber sur un collier en or blanc incrusté d’un diamant.

    - Joyeux Anniversaire Bérénice Serena Gardenia Aquila. Vous avez neuf ans si je ne me trompe pas.
    - Merci mon oncle !

    ET elle l’enlaça. Il y aura surement une fête pour cet anniversaire. Il risquait de ne pas y participer pour une raison professionnelle. Fausto enchaîna en posant la même question : De quoi son père avait-il rêvé dernièrement ? Tournant la phrase le plus subtilement possible évidemment, changeante la formulation à chaque fois.

    On toqua à la porte, un domestique fatigué arriva, l’air triste.

    - Monsieur … Madame est très malade. Le médecin ne présage rien de bon.
    - Bérénice… il faut que je te laisse. Je dois m’occuper de ma femme, elle est très malade vois-tu. Rentre chez toi, veux-tu ? Je vais appeler un carrosse. Ou tu préfères jouer avec tes cousins ?
    - Je veux jouer.
    - Bien… va les retrouver.

    Il laissa la petite rejoindre ses deux fils qui se font une joie de l’accueillir et se dirigea vers la chambre où reposait Layla. Elle était souffrante et aucun remède ne la guérissait. Certains prétendaient qu’elle n’avait que quelques mois à vivre et tous les médecins disaient qu’elle ne dépassera pas les deux années.

    - Décidément… J’alourdis ton fardeau.
    - Non … c’est le moins que je puisse faire pour une femme qui a su me supporter.

    Il essayait de sourire mais c’était difficile sachant que cette personne était condamnée.


    ۞ Famille :

    Une famille nombreuse. Une femme qui se nomme Layla, deux fils ayant respectivement six ans et douze ans s'appelant Lorenzo et Fabio. Un frère qu'il haït, marié à Julietta. Enfin il a une nièce du nom de Bérénice, adorable enfant.
    Sans oublié une parentés avec Raffaela Serpente.



    ₪ ET VOUS ALORS ? ₪


    ۞ Comment avez vous découvert le forum? DC
    ۞ Que pensez vous de ce dernier? Jolie design, jolie contexte qui laisse de la liberté.
    ۞ Comment définiriez vous votre niveau RP?Passable avec de petites erreurs ici et là. Normalement rien de grave.
    ۞ Quelle sera votre fréquence de passage?Si j’ai des rps à répondre, je serais là ^^.


Dernière édition par Fausto Aquila le Sam 21 Mai - 17:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fausto Aquila |En Cours|   Fausto Aquila |En Cours| Icon_minitimeVen 20 Mai - 17:39


Je pars du principe que j'ai fini la fiche. SI jamais il y a un problème, faites moi signe ici ou par mp. Au choix ^^

J'espère ne pas avoir fait trop de fautes .... C'est un peu mon problème >.>
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Ludovico III Leone

ღ Il sua Altezza Femminiello

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MessageSujet: Re: Fausto Aquila |En Cours|   Fausto Aquila |En Cours| Icon_minitimeMar 24 Mai - 5:47

Voilà, la fiche est validée! Désolée du retard, j'ai eu une semaine plus que mouvementée. Bienvenue en tout cas et amuse-toi bien. =)
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Fausto Aquila

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Fausto Aquila

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MessageSujet: Re: Fausto Aquila |En Cours|   Fausto Aquila |En Cours| Icon_minitimeMar 24 Mai - 7:23


Merci ^^
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MessageSujet: Re: Fausto Aquila |En Cours|   Fausto Aquila |En Cours| Icon_minitime

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