Belmonte
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 Julietta Aquila

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Julietta Aquila

▲Il Plugin

Julietta Aquila

◊ Messages : 78

Julietta Aquila _
MessageSujet: Julietta Aquila   Julietta Aquila Icon_minitimeLun 23 Mai - 21:25

    ₪ CARTE D'IDENTITE ₪

    ۞ Nom : Aquila
    ۞ Prénom(s) : Julietta Arabella Rosalia
    ۞ Surnoms : Julie pour les intimes, Il plugin au travail, la femme du fou par certains qui connaissent vaguement Luciano.
    ۞ Âge : 34 ans
    ۞ Famille : Aquila
    ۞ Sangue Nobile : Augurio
    Elle maitrise parfaitement les trois premiers niveaux.
    ۞ Statut : Membre de la section spéciale de la milice
    ۞ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, Julietta n'a jamais été attirée par les femmes et n'a jamais eu l'envie de tenter.


    ₪ ASPECT PHYSIQUE ₪


    ۞ Physique :
    Julietta bien qu'appréciant son physique ne se trouve pas spécialement belle. Un peu trop grande pour une femme même si sa taille lui a été très utile lors de ses entraînements à la milice, elle se trouve trop musclée pour que cela soit séduisant. Mais que voulez vous à force d'entretenir son corps, et de travailler dur pour rester au top même si les missions ne sont plus légion depuis qu'elle en a une à temps complet, Julietta s'est développée une musculature bien répartie mais qui ne fait pas défaut. Sa chair est presque aussi ferme qu'elle l'était avant son accouchement, c'est son ventre qui a pris surtout quelques centimètres, elle n'a cependant rien perdu de ses abdominaux. Des yeux pervenche, un nez fin qui lui fait penser à un aigle, une fine bouche, elle trouve son visage trop dur. Et pourtant ce n'est pas qu'elle ne sourit pas, mais il faut croire qu'en temps normal elle garde ce visage impassible et dur. S'il y a bien cependant quelque chose qu'elle aime à son visage, ce sont ses cheveux qui l'entourent. Lisse, noir, soyeux, Julietta les trouvent particulièrement doux au touché et les aime long, très long. Surtout que plus ils sont long, plus c'est simple pour se coiffer en chignons complexes ou autres. Ce n'est peut être pas là sa coiffure de prédilection mais elle aime lors des bals pouvoir se faire plaisir ainsi. Alors elle en fait un minimum attention à ses cheveux et fait bien attention à ses pointes. Quand au reste de son corps elle le trouve banal. Des doigts fins, des petits pieds vu sa taille, une peau pâle sans être blanche, quelques grains de beauté ici et là, bref rien qui soit remarque ou la rende particulièrement jolie.

    ۞ Allure :
    Julietta est grande et se tenant droite cela se voit. Si elle essaye en société d'adopter une allure posée et calme qui sied mieux à son rang, on peut s'apercevoir assez vite que chez elle où en communauté plus restreinte et surtout composée de personnes plus proche d'elle, Julietta aura une démarche sec et nerveuse. Rien qui la rende aux yeux d'un spectateur comme une personne angoissée ou stressée mais la différence reste notable. Julietta paraît de premier abord comme une personne sérieuse et distante. Pourtant après quelques minutes d'observations vous pourrez sans doute voir que son visage s'anime quand même, voir qu'elle a un joli sourire léger accompagné d'un éclairement du regard. Et même si elle rit rarement plus qu'en poussant un léger soufflement d'amusement, elle ne sera plus perçut comme quelqu'un de distant et froid.

    ۞ Goûts vestimentaires :
    Pour tous les jours, Julietta aime s'habiller de manière assez sobre et pratique. Elle affectionne les coupes droites et porte souvent des tailleurs qu'ils soient avec jupes ou pantalon. Elle aime y ajouter une cravate légèrement relâchée mais à peine. Dans un autre style, les tenues moulantes qui lui laissent toutes libertés de mouvement ont aussi sa faveur. Elle possède également quelques robes droites et longues en guise de tenues plus décontractées. Pour les tons, elle préfère les tons pastels et estompés ou les habits foncés. Pour les grandes occasions, elle possède bien quelques robes avec volants qui lui donnent une allure de princesse, et si Julietta aime également ces robes là aux couleurs plus éclatantes, elles ne sont pratique ni à porter, ni à mettre et ne reste donc que des tenues occasionnelles.

    ۞ Signes particuliers :
    Quelques cicatrices ici et là du à son métier et sa grossesse, le signe le plus marquant reste sa cicatrice encore très visible qu'elle a au creux de sa main gauche. A noter également qu'elle est gauchère.

    ₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪


    ۞ Généralités :
    Julietta est une personne droite, respectant les règles et les lois et les faisant respecter, elle n'a pourtant pas ce besoin irrépressible de justice que peuvent avoir d'autre Aquila, elle fait ce qu'il y a faire tout simplement parce que ça doit être fait. Forte, elle ne s'émeut pas de la même manière que tout le monde. La mort, la douleur, l'injustice sont des choses qu'elle a intégré comme faisant parti de la vie et elle ne se sent pas triste lorsque de telle chose arrive même si elle n'y est pas totalement indifférente. Pourtant elle n'a pas perdu tout sentiment. Il lui arrive de sourire, mais la colère ou la joie ne s'exprime pas de manière flagrante chez elle. Elle aura plus tendance à faire remarques ironiques ou cyniques qu'à hurler. Cependant si cela ne suffit pas à évacuer la tension, refermer un bouquin d'une manière sèche, claquer une porte ou briser un vase suffisent à en général à l’apaiser. Quand à l'humour, car elle en possède un tout petit peu, elle est du genre à faire de l'humour pince sans rire et généralement peu de personne se rende compte qu'elle vient de faire un trait d'esprit. D'une manière générale, Julietta s'est renfermée durant l'adolescence et a perdu l'habitude d'exprimer ses sentiments. Très pudique de ce côté là, elle vous avouera à demi-mot que vous comptez pour elle alors de là à vous dire qu'elle vous aime, il lui faut vraiment beaucoup de courage. Et pourtant du courage ce n'est pas ce dont manque l'Aquila. Mais il faut croire qu'elle préfère affronter un dangereux criminel plutôt que l'être aimé. Et pourtant Julietta est quelqu'un qui assume parfaitement ses actes ; les regrets ou la culpabilité ce n'est pas pour elle ; ou ses opinions mais entre assumer un sentiments et le révéler il y a un pas que qu'elle n'a presque jamais franchi. Julietta est pourtant une grande rêveuse, légèrement romantique, elle a tendance à trop espérer et finit par vivre avec tout ses espoirs déçus. Mais ce ne sont que ça, des espoirs déchus et elle les relègue à leur place mineur.

    ۞ Vices :
    Julietta aime le sexe. Elle n'en n'est pas dépendante mais apprécie la chose, suffisamment pour aller voir ses amants même lorsqu'elle n'est pas en manque d'affection.

    ۞ Aime :
    Julietta aime courir, son travail, le mauvais temps tel que la pluie, le vent qui souffle, la grêle ou bien la neige. Elle apprécie également le calme après la tempête et plus particulièrement les arc en ciel lorsqu'il pleut encore. Julietta aime se cultiver l'esprit même si tout n'est pas intéressant. Bien entendu elle aime sa famille que se soit ses parents, sa sœur, sa fille, Fausto et même Luciano pour qui elle porte de nombreux sentiments contradictoires. Elle aime s'occuper de ses cheveux et coiffer sa petite fille, ainsi que les bals et les belles tenues qu'on y trouve.

    ۞ N'aime pas :
    Julietta n'aime pas tuer même si elle l'a déjà fait et le refera si cela s'avère nécessaire, exprimer ses sentiments et qu'on la presse de se confesser, Luciano

    ۞ Sociabilité :
    Julietta est quelqu'un qui a de la conversation et n'est pas avare pour en faire profiter. Mal gré tout elle n'ira vers vous que lorsqu'elle se trouve en grande société et encore, elle a plus tendance à se tourner vers les personnes qu'elle connait qu'aller en rencontrer de nouvelles. Quoi qu'il en soit elle n'est généralement pas désagréable si vous l'abordez sauf en quelques occasions comme lorsqu'elle est très occupée ou bien de mauvaise humeur.

    ₪ HISTORIQUE ₪


    ۞ Passé :
    « Touché ! C'est toi le chat ! »

    Et Julietta courut à toute jambe pour tenter d'échapper à Fausto qui de deux ans son ainé ne mettait jamais très longtemps à la rattraper si cette dernière ne trouvait pas une quelconque astuce pour le déstabiliser. Elle ne se lassait pas de s'amuser avec son cousin mais depuis peu, celui-ci commençait à suivre des cours et à chaque fois la petite fille boudait de ne pouvoir le voir. Sa mère avait beau lui expliquer, en lui proposant de caresser son grand ventre rond, qu'elle aurait bientôt une petite sœur avec qui jouer, Julietta ne retrouvait le sourire que lorsqu'on l'autorisait à attendre son cousin en compagnie de Luciano. Bon d'accord ce n'était encore qu'un bébé de quelques mois et Julietta ne pouvait le prendre dans ses bras ni même jouer avec lui, mais elle aimait le regarder, il était si petit. Et puis elle avait de grand projet pour lui et sa sœur à venir. A n'en pas douter à quatre ils s'amuseraient encore plus que maintenant.


    Il y avait eu un mariage dans la famille Aquila. On les avaient présenté à la petite fille comme des parents lointain. Mais ce qui avait marqué Julietta plus encore que les festivités, la nourriture ou bien la cérémonie qui l'avait fortement impressionnée, c'était la mariée elle même. La mariée et sa robe d'une blanc éblouissant qui trainait par terre. Et depuis Julietta avait une idée fixe en tête, elle voulait la même chose. Mais bien entendu à son age pas question de se marier vraiment, alors son esprit avait trouvé la solution, elle en ferait un jeu. Jeu dont elle finissait d'expliquer la principe à ses deux cousins et sa petite sœur alors qu'ils étaient sur la plage. Et en guise de conclusion :

    « C'est moi la mariée. »

    Bien entendu. Elle n'avait pas inventé tout ça pour que ce soit Renata qui récolte les lauriers. D'accord elle n'avait pas la superbe robe, ni le bouquet de fleur, mais ce n'était que des détails. L'important c'était qu'elle s'imagine à la place de la mariée et pour ça il n'y avait pas de problème.

    « Alors ça sera moi le marié, répondit Fausto d'un ton catégorique. Ton qui ne plut pas à Julietta.
    -Et pourquoi ça serait toi ? C'est à la mariée de choisir son mari.
    - Mais parce que je suis le Vero Augurio.
    - Je m'en fiche du Vero Augurio moi. C'est Luciano que je choisit comme mari. »

    Et elle attrapa son cousin par le bras, un air de défi sur le visage. S’engagea alors un bras de fer entre les deux ainés, bras de fer qui se termina par un match nul. Renata trouva un magnifique coquillage qu'elle montra aux autres, et le jeu fut abandonné au profit d'une chasse au trésor.


    « - Maman où est ce que tu m'emmènes ?
    - Tu le verras bien assez tôt. Reste sage on arrive. »

    Julietta vit en effet la gondole se diriger vers le rivage. Alessia se leva, et aidant sa petite fille mit pied à terre. Julietta la suivit en trottinant pour ne pas se faire distancer. Elle se demandait toujours ce qui avait poussé sa mère à la réveiller à cinq heure du matin, l'obligeant à se préparer le plus vite possible pour l'emmener dans les rues de Belmonte. Et puis sa mère s'arrêta et la petite fille vue. Un cadavre ou plutôt ce qu'il en restait. Les membres faisaient des angles bizarres, les yeux grand ouvert semblaient la fixer, la sang séché à présent s'étendait en ce qui avait du être une grande marre. Mais ce qu'il y avait de plus marquant, c'était qu'il manquait plusieurs bout de chair, les entrailles étaient sorties du ventre et éparpillées un peu partout, un peu comme si un animal avait dévoré une partie de la victime. Julietta était complètement figée au vue de ce tableau horrifique, elle commençait à trembler quand sa mère parla.

    « Il faut être forte Julietta. Car la vie ne te fera pas de cadeau comme elle n'en n'a pas fait à ce pauvre homme. La vie est dure, souvent injuste et il te faut te préparer à l'affronter dans toute l'horreur qu'elle peut en dégager. »

    Mais pour l'instant la petite fille n'était pas prête et enfouissant sa tête dans le manteau de sa mère pour ne plus voir, elle eut droit à une main sur sa tête en guise de réconfort.


    Julietta courait mais plus personne ne la suivait à présent. Un corps sain dans un esprit sain, c'est ce que lui avait dit son père. Alors tous les jours, Julietta courrait; par simple plaisir, parce que de toute manière elle ne voyait presque plus ses cousins, parce que sa sœur était trop jeune et qu'elle ne pouvait plus partager les mêmes choses qu'avant, parce qu'elle aimait être dehors, parce qu'à courir ainsi toute seule, elle pouvait s'évader, laisser ses pensées vagabonder et sentir son corps travailler, parce qu'elle était forte et qu'ainsi elle le devenait encore plus. Julietta ne faisait bien entendu plus de cauchemars. De l'eau avait coulé sous les ponts depuis que sa mère lui avait montré son premier cadavre. Il y en avait eu d'autres, de différentes sortes, et puis elle avait visité la prison également. Et Julietta avait finit par devenir forte, par pouvoir voir ces visions sans s'en émouvoir, juste en acceptant ce qu'elles étaient, la vie dans ce qu'elle a de plus cruelle. S'arrêtant de courir, des mèches de cheveux collées par la sueur sur son front, l'Aquila reprit son souffle. Elle était revenu à son point de départ, il était temps de rentrer à présent. Surtout que ce soir c'était son premier bal. Et elle allait revoir Fausto. Luciano ne serait pas présent bien entendu, il était encore trop jeune, mais elle était déjà contente de pouvoir revoir l'un de ses cousins. Celui avec lequel elle avait été la plus proche après tout.


    Tapi dans l'ombre d'une ruelle sombre, Julietta, parfaitement immobile, attendait. C'était sa première mission depuis qu'elle avait été muté à la section spéciale de la milice. Un grand honneur, sa mère l'en avait félicité. Et maintenant Julietta était là à attendre. Cela faisait une semaine qu'elle se postait dans ce quartier mal famé, à attendre que le tueur de clochard comme il était surnommé apparaisse. Et jusque là elle avait fait choux blanc. Mal gré l'utilisation intensive de l'Intensificazione dei Sensi, elle n'avait rien perçut. Mais ce soir elle entendit des bruits de pas, un homme qui abordait un vagabond qui trainait et bientôt un cri, c'était lui, enfin elle l'espérait. Courant vers l'altercation, elle se stoppa net. Elle n'avait pas prévue que l'odeur du mendiant serait aussi forte. Forte au point de lui donner la nausée de manière très violente. Le temps qu'elle s'en remette l'agresseur qui l'avait aperçut s'était jeté sur elle et elle ne put que mettre sa main entre le couteau et son cœur. S’engagea un combat, Julietta était blessé, encore un peu sous le choc récent, elle finit contre un mur, en train de se faire étrangler. Son salut fut le poignard incrusté dans sa main qu'elle planta dans le cou de son adversaire. Elle n'aurait pas du le tuer, mais nécessité faisant force de loi... Au moins avait elle accomplie sa mission et était elle en vie, c'était l'essentiel. Se laissant tomber à terre le cadavre tombant à moitié sur elle, elle reprit sa respiration.


    Assise dans le jardin du Palazzo, Julietta lisait, tranquillement installée, profitant des rayons de soleil qui étaient encore rare à cette époque de l'année. Il fallait se cultiver lui avait dit son père, connaître un peu de tout même si ce n'était pas en détails. La jeune femme n'avait plus l'age d'écouter aveuglément son père, lui obéissant quelle que soit les paroles mais il fallait reconnaître que sur ce point là elle était parfaitement en accord avec lui. Quitte à avoir de la conversation pour la vie en société autant parler d'autre chose que de la pluie et du beau temps. Il s'agissait à présent d'un traité sur le Maniérisme, sujet qui manquait de l'endormir à moins que ce soit le livre qui était tout simplement mal écrit quoi qu'il en soit Fausto vient la sortir de la torpeur dont elle était plongée.

    « Julietta, j’ai une mission de la plus haute importance à vous confier. Il faut que vous surveilliez et protégiez mon frère Luciano Aquila, qui possède le si précieux Vero Augurio, et je veux donc que vous l’épousiez. C’est un ordre. »

    L'Aquila n'eut pas eu le temps de protester que Fausto disparaissait déjà comme il était venu. Claquant son livre de rage, elle retourna à grand pas chez elle. Et puis quoi encore ? Luciano, le Vero Augurio ? N'en avaient ils donc pas finit avec cette légende ? Et même si c'était le cas, ce qui semblait quand même le comble du ridicule à Julietta, pourquoi devrait elle l'épouser ? Que son cousin doivent se trouver une femme, ça elle le concevait parfaitement, mais en quoi devait elle y être impliquée ? Elle était sa cousine, membre de la famille Aquila, elle n'avait nullement besoin de se marier avec lui pour le surveiller sans que cela paraisse suspect. Et puis c'était quoi cette idée de mariage arrangé ? C'était dépassé depuis belle lurette. Ralentissant le pas, le cours de ses pensées finit par l'amener à l'inévitable. Si elle refusait de se marier, elle désobéirait en tant que membre de la milice, en tant qu'Aquila. Elle avait donc le choix entre choisir de trouver l'Amour et désobéir à sa famille ou obéir à celle-ci et renoncer au grand amour. Le choix était malheureusement déjà fait à peine avait elle énoncé les deux possibilités. Elle pourrait vivre sans ce qu'elle se faisait comme idée d'une romance, elle ne pourrait jamais s'accepter en sachant qu'elle aurait perdu tout honneur face à sa famille. Puis décidée, elle finit par comprendre. Si Fausto lui demandait d'épouser Luciano c'était qu'il ne l'aimait pas. Ah, ça c'est fait pensa-t-elle. Ainsi se finissait son amour de jeunesse. Elle savait qu'elle s'en remettrait. Elle n'avait pas eu le temps de tomber follement amoureuse de lui, juste celui de commencer à s'émouvoir et tout s'arrêtait déjà. Pas de larme à verser, pas de rage à exprimer, juste un soupir de renoncement et puis la vie continuerait.

    Marchant à présent d'un pas mesuré, elle rentra à la maison. Il était temps d'aller annoncer la nouvelle de son mariage à sa famille. Et bien sur Renata le pris mal. Et après avoir traité Fausto d'une manière que Julietta n'aurait jamais osé envisagé, elle pris sa sœur dans ses bras, bien sur elle la soutiendrait. L'ainée en fut reconnaissante à sa cadette et d'une certaine manière elle enviait à Renata sa liberté, que ce soit d'expression ou dans ses manières. C'était peut être du au fait qu'elle était plus proche point de vue caractère de leur père que de leur mère. C'était sans doute du au fait qu'elle n'avait pas eu droit au même traitement spécial que son aînée. Il fallait avouer que Claudio n'avait jamais voulut que leur filles voient des cadavres et c'était Alessia qui avait décidé de ça toute seule sans en parler à son mari. Bien sur celui-ci avait compris pourquoi son épouse avait agit ainsi. Le mal était fait, il ne pouvait plus rien faire pour Julietta, mais il avait demandé à ce que la cadette soit épargnée. Les hurlements de terreur de Julietta lorsqu'elle faisait des cauchemars lors des mois qui suivirent la scène finirent par convaincre Alessia de renoncer à faire la même chose à Renata.


    Julietta n'avait pas claqué la porte cette fois-ci alors qu'elle était éjectée une fois de plus part son mari en dehors de leur chambre. Leur chambre... Cela n'avait jamais vraiment été la sienne de chambre et le nombre de fois où elle y avait dormi pouvait se compter sur les doigts d'une main. Elle était trop lasse pour ça. Elle savait qu'elle n'avait pas fait un mariage d'amour et après avoir côtoyé Luciano, avait finit par admettre qu'effectivement, il devait être le Vero Augurio, mais elle avait bêtement pensé qu'à défaut de s'aimer ils se seraient supportés. Ils étaient cousin après tout et s'étaient bien entendu étant enfant. Pourquoi cela aurait il été différent étant adulte ? Elle ne savait pas pourquoi mais c'était clairement le cas. Non seulement Luciano ne la supportait pas, lui reprochant à peu près tout et n'importe quoi, mais en plus il ne faisait aucun effort pour le lui cacher. Il suffisait de voir quel mal elle avait pour copuler avec lui ; car elle ne pouvait pas appeler ce qu'ils faisaient ensemble autrement ; pour savoir qu'il devait la trouver laide. Si seulement elle avait pu se dire qu'il aimait que les hommes, elle aurait compris, mais elle n'avait jamais aperçut le moindre signe qui puisse laisser croire que.. Non le bilan était simple, elle n'était même pas assez bien pour lui pour qu'il ait juste envie de coucher avec elle. Triste constat en vérité, après deux ans de mariage. Et Renata qui s'était mariée un an après elle était déjà enceinte. Alors Julietta, pour ne pas faiblir en restant dans cette demeure qui lui rappelait tout ce qui clochait dans sa vie était sortie. Elle n'avait pas pour habitude de se noyer dans l'alcool mais c'était rendu dans un bar. Peut être pour chercher un peu de compagnie. Et elle en avait trouvé sans vraiment le vouloir. Un de ces tombeurs de bas étages qui faisaient la cour avec des compliments tellement mauvais qu'ils en étaient ridicule et Julietta aurait sans doute fait une remarque cinglante en temps normal. Mais elle n'était pas en temps normal et avait terriblement besoin de sa savoir un peu belle, de se savoir un peu désirée. Et même si ce n'était pas forcément le cas, au moins mentait il bien. Alors elle s'était laissée conduire à sa chambre et pour la première fois avait vraiment fait l'amour. Il avait fallu qu'elle trompe son mari pour connaître ça, cela ne la réconfortait pas beaucoup plus. Mais au moins était elle sure que ce n'était pas elle le problème mais bien Luciano si cela se passait si mal au lit entre eux.


    Et puis enfin elle avait réussit à tomber enceinte. Elle se demandait toujours comment elle avait réussit à faire pour ne pas désespérer, pour continuer cette mascarade, mais au moins avait elle eu raison de s'accrocher. Julietta avait toujours désirée un enfant. Sans se mettre à gazouiller avec ceux-ci, elle aimait bien les voir évoluer. Au fond elle désirait avoir une petite fille, cela lui semblerait plus simple ainsi, mais fille au garçon ce n'était pas si important que ça. Elle était enceinte et c'était tout ce qui comptait. Si elle avait espéré une quelconque réaction de la part de Luciano, elle aurait été déçu. A cette annonce il ne fit que l'éviter encore plus ce qui semblait pourtant difficile vu comme son mari la fuyait déjà auparavant. Mais à croire qu'on peut toujours faire mieux. D'un autre côté l'Aquila avait sans doute raison de fuir ainsi sa femme car les rares fois où il la croisa, Julietta finissait toujours d'une manière ou une autre par lui en vouloir pour quelque chose et à se montrer extrêmement désagréable envers lui. Heureusement la femme n'eut pas à supporter cette épreuve toute seule. Renata bien entendu la soutient, lui prodiguant maints conseils qui lui furent fort utile. Fausto aussi fut présent et Julietta se reposa énormément sur lui à cette période, consciente d'abuser un peu alors que celui-ci avait des obligations, un travail et une propre famille mais au moins pendant sa grossesse elle se voulait un peu égoïste.

    Puis vint le terme et l'accouchement qui fut bien plus terrible que tout ce qu'elle avait imaginé. Mais il faut croire que l'esprit n'est pas capable d'imaginer pareille douleur et Julietta pensait que c'était une bonne chose sinon l'espèce humaine se serait éteinte depuis belle lurette. Mais après la douleur vint la délivrance et l'annonce qu'elle avait mis au monde une petite fille en bonne santé au vue de ses cris. Julietta était heureuse tout simplement et cela ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. C'est alors que Luciano entra et aussitôt elle se raidit, ne sachant ce qui allait lui tomber dessus. Il n'y eu pas de cri, pas de geste dangereux, juste un baiser sur son front, un merci et il nommait leur enfant sans lui demander son avis. Quand Fausto et Luciano furent parti Julietta ordonna à tout le monde de quitter la pièce, quand bien même ils s'inquiétaient un peu pour sa santé, elle les jeta tous à la porte et pleura, en silence, se mordant les lèvres pour qu'aucun son ne les franchissent, se griffant pour que la douleur physique estompe la douleur psychologique mais rien n'y faisait. Merci... Elle avait tellement rêvé qu'il lui adresse la parole de cette manière, qu'il la félicite plutôt que de lui en vouloir. Mais merci ce n'était pas suffisant pour réparer tout ce qu'il lui avait fait, pour combler tout ce qu'elle avait attendu de lui, pour la récompenser de tout ce qu'elle ferait encore. Et puis il lui avait pris son enfant. Car c'était beaucoup plus sa fille que la sienne au vu de tous les efforts qu'elle avait fait. Mais là non plus ça ne comptait pas, il s'en fichait. Elle n'avait été qu'une poule pondeuse et n'avait maintenant plus aucune intérêt. Alors elle pleura à tomber de fatigue dans un sommeil qui la laissa aussi lasse au réveil.


    Julietta observait Luciano et Bérénice qui discutaient ensemble au loin dans le parc. C'était ainsi qu'elle veillait sur sa fille, comme elle veillait sur son mari, de loin. Parce que l'un ne voulait pas d'elle près de lui et parce qu'elle n'arrivait pas à être affectueuse avec la deuxième. Pourtant elle l'aimait, elle le savait. Mais elle n'arrivait pas à être aussi tendre que son mari l'était avec leur enfant. Et puis Bérénice n'avait pas besoin de plus de tendresse, Luciano s'en chargeait parfaitement pour deux. De toute manière elle avait rarement droit au chapitre quand il s'agissait de l'éducation de leur fille. Comme si elle aillait être une mauvaise mère. A force de l'éloigner de Bérénice, c'était pourtant ce qu'elle risquait de devenir. Alors elle essayait quand de nouer quelques liens avec celle-ci, même si cela ne concernait que des leçons à apprendre, c'était au moins un début. Julietta sourit en voyant Bérénice se jeter au cou de son père. Quand bien même cela lui faisait toujours un peu mal de savoir qu'elle n'avait jamais eu le droit de faire pareil à son mari, ce genre de scène lui mettait du baume au cœur, parce que Bérénice était heureuse et qu'elle ne souhaitait que son bonheur, parce que Luciano, loin d'elle, devenait l'homme qu'elle avait pensé qu'il serait si sa paranoïa ne s'en n'était pas mêlée. Et elle ne pouvait s'empêcher d'espérer qu'au contact de Bérénice, il apprendrait à devenir véritablement cet homme et qu'un jour il pourrait se comporter ainsi avec elle.


    ۞ Famille :
    Alessia Graziana Sibilla Aquila, haut gradé dans la milice, proche de la retraite, elle ne participe plus aux missions depuis un moment. Personne dure et stricte, elle se rapproche de Julietta point de vue caractère même si elle est moins rêveuse et moins pudique envers ses sentiments. Elle est la sœur du père de Fausto et Luciano

    Claudio Christian Cesare Aquila, sénateur, il aime la rhétorique et être cultivé. Il s'exprime de manière très libre, même envers les autres nobles qui ne sont pas proche de lui. Il est du genre franc.

    Luciano, son mari ; Bérénice, sa petite fille ; Renata, sa sœur cadette ; Fausto et Apollodoro, ses cousins ; et les autres membres de la famille Aquila, cousins, oncle, tante à divers degrés.


    ₪ ET VOUS ALORS ? ₪


    ۞ Comment avez vous découvert le forum? Une amie m'a donné l'adresse
    ۞ Que pensez vous de ce dernier? Il est dangereux, risque d'addiction avancé
    ۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? Acceptable si on ne fait pas une crise cardiaque en voyant la moindre faute
    ۞ Quelle sera votre fréquence de passage? C'est là que le bat blesse. Reprenant le rp avec ce personnage, je ne sais pas si j'arriverais à poster régulièrement ou non. J'essayerais néanmoins de ne pas trop gêner mes partenaires
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Ludovico III Leone

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Carnet de Bord
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Julietta Aquila _
MessageSujet: Re: Julietta Aquila   Julietta Aquila Icon_minitimeMar 24 Mai - 5:45

Et j'accepte et je valide sans plus attendre, ne voyant rien à redire de ta fiche. Bienvenue sur Belmonte, n'oublie pas de demander un rang et amuse-toi bien ici! =)
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