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 Kouraï A. Lupo

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Kouraï A. Lupo

Lupa al Pelame di Denaro

Kouraï A. Lupo

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Kouraï A. Lupo _
MessageSujet: Kouraï A. Lupo   Kouraï A. Lupo Icon_minitimeMar 26 Oct - 11:55

₪ CARTE D'IDENTITE ₪

۞ Nom :Lupo
۞ Prénom(s) :Ambra, Kouraï
۞ Surnoms :Par ses « compagnons » (ou ceux qui la détestent le moins) Chiaro di Luna ou Clair de Lune, Reietto (signifiant paria) et à cause de ses sombres agissements : L'Insanguinata ou la Sanglante.
۞ Âge :27 ans
۞ Famille :Lupo, Famille du Loup
۞ Sangue Nobile : Bestialità - Bestialité

Spoiler:
۞ Statut :Lieutenant dans l'Armée de Terre et mercenaire/tueuse à gages à ses heures perdues...
۞ Orientation sexuelle :Hétérosexuelle


₪ ASPECT PHYSIQUE ₪


۞ Physique :D'une beauté sauvage et indomptable, Kouraï arbore une longue chevelure argentée qui, loin de lui faire honte (cf historique), lui a donné plus de volonté que personne, elle incarne sa fierté. Les traits de son visage sont fins, un nez droit, une bouche pulpeuse rouge légèrement carmin qu'elle semble presque avoir trempé dans le sang frais. Ses yeux en amande, d'origine verts ont prit une teinte d'un jaune brillant doré avec les années. Ses pupilles ont même fini par former des fentes d'un noir profond comme les félins. Sa peau est basanée du fait qu'elle reste la plupart de son temps sous le soleil mais cela n'entrave en rien sa beauté, lisse et ferme, elle dégagerait même une odeur animale, subtile et effroyablement attirante (pour les hommes aux sens avertis). De taille moyenne (1m70) et de corpulence mince a tendance musclée (environ 60kg), son corps est travaillé et athlétique sans paraître grossièrement trapu. Ses jambes ne sont ni fines ni élancées ce qui pourrait contraster avec ses bras fuselés terminant par ses mains fermes et puissantes aux griffes (car on ne parle même plus d'ongles...) aiguisées. Ces dernières poussant incroyablement vite, elle en prend grand soin en les coupant régulièrement et tente (parfois) vainement de les rendre moins coupantes et pointues.

۞ Allure : Souvent persécutée dans son enfance, il demeure chez Kouraï des attitudes craintives à la limite de la soumission, se penchant légèrement en avant et baissant la tête comme un coupable. Mais les expériences qu'elle a vécu ont fait qu'elle essaie le plus souvent d'être fière et digne, d'une allure noble, droite dans sa démarche, lente et gracile dans ses mouvements. Elle semble avoir un éternel rictus au coin des lèvres, autant lorsqu'on la contrarie que lorsqu'on la flatte, ce qui peut paraître déroutant. Au sein de la meute, on la confondrait presque avec une domestique dans son attitude alors qu'en dehors elle peut être une « lady » lors de soirées et autres festivités. A son travail par contre, elle est une vraie bourrue au sale caractère, parlant fort, parfois mal, marchant presque comme un homme, brutale aux expressions dures et imperturbables.

۞ Goûts vestimentaires :Aimant par dessus tout les grandes robes longues cintrées qui peuvent lui allonger sa ligne, la Lupo reste une guerrière et aime ses vêtements militaires qu'elle a bien sûr accommodés à sa manière. Une cotte de maille fine cachée sous sa tunique marron, un ceinturon épais où le fourreau de son épée vient se loger, une jupe fluide lui arrivant à mi-cuisses et de longues bottes de peau jusqu'aux genoux sont sa tenue de travail. De grands gants, des épaulettes et même un joli plastron viennent agrémenter son équipement. A la ville ou plutôt au sein de la meute, elle se fait moins remarquer, préférant des vêtements légers et pratiques : des pantalons en toiles ou en tissus de couleurs sombres et des tuniques à manches longues qu'elle orne de quelques bijoux. Ses chaussures doivent être efficaces avant d'être élégantes. En sortie, elle porterait plus volontiers de petits talons (n'y étant pas habituée) et en temps normal, elle s'accommode de sandales de cuir plus ou moins « brutes » selon leurs fonctions.

۞ Signes particuliers :Pour une Lupo, ses cheveux blancs en font quelqu'un de particulier, tout comme sa soeur Lucrezia. Elle possède des yeux jaunes avec des fentes noires comme les chats et des griffes permanentes. Dans son dos, on peut encore voir des cicatrices longilignes mais qui tendent à disparaître.

₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪


۞ Généralités :Ayant passé la majorité de son temps à « encaisser » la violence autant corporelle que verbale, Kouraï s'est fermée aux dires et agissement des gens, autant en positif qu'en négatif. Son rictus permanent est souvent mal prit mais il s'agit plutôt d'une habitude que d'une réelle envie de sourire. Cela passe bien dans les bals et banquets mais passe très mal au sein de la meute qui y voit comme un air de défi, alors qu'il n'en n'est rien (ou pas...). Plutôt docile, elle s'exécutera aux ordres des nobles Lupo de hautes catégories à qui elle voue un respect presque sans faille mais également un cruel mépris. En dehors de la meute, dans son escadron, elle est assez respectée et apprécie ce sentiment de supériorité qu'elle n'a jamais connu ailleurs. Moyennement sentimentale, elle faisait une très mauvaise mère et épouse (cf historique), cependant, elle porte beaucoup d'égard à sa soeur. Elle se laisse aussi trop souvent emporter par ses instincts sauvages et se prête volontiers au « jeu » de l'élimination (mercenaire).

۞ Vices :Faire couler le sang, la mort en général. Est également légèrement sadomasochiste, autant elle conçoit le fait d'être traitée comme une moins que rien et trouve cela normale, autant elle aime pouvoir être violente avec les autres.

۞ Aime :La Meute, sa soeur Lucrezia, Gabriele Leone (cf historique), les armes, les arts en général, son loup Cosmo.

۞ N'aime pas :La Meute, la soumission, la faiblesse, les chats, les bruits trop stridents.

۞ Sociabilité :Sociable serait un grand mot pour la définir, elle est corvéable à merci pour la Meute donc a plutôt un lien presque équivalent à celui d'une domestique. En dehors, elle est plutôt facile à aborder mais plus difficile à « apprivoiser ». De part son appartenance à la famille Lupo, elle a une affinité particulière avec les animaux, qui le lui rendent bien au contraire des humains.

₪ ET VOUS ALORS ? ₪


۞ Comment avez vous découvert le forum?Grâce à l'Admin (Ludovico Sama \o/) avec qui j'ai déjà joué et que j'apprécie et qu'en plus qu'elle fait toujours du super travail ^^. (non non je ne fayote pas c'est vrai =D)

۞ Que pensez vous de ce dernier?Je le trouve original mais surtout très beau et raffiné.

۞ Comment définiriez vous votre niveau RP?Hum … Moyen voire moyenne basse même... (surtout depuis qu'elle a lu les quelques fiches des autres joueurs ...)

۞ Quelle sera votre fréquence de passage? Pour flooder, n'importe quand voire à n'importe quelle heure =P Mais pour RP, minimum une fois par semaine.


Dernière édition par Kouraï A. Lupo le Mar 26 Oct - 12:28, édité 3 fois
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Kouraï A. Lupo

Lupa al Pelame di Denaro

Kouraï A. Lupo

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Kouraï A. Lupo _
MessageSujet: Re: Kouraï A. Lupo   Kouraï A. Lupo Icon_minitimeMar 26 Oct - 12:15

₪ HISTORIQUE ₪


۞ Passé :
Kouraï A. Lupo ChiarodiLunacopie
Lors d'un début de soirée d'été, un 7 août très exactement, le cri d'un nourrisson résonna dans une demeure coquette entourée de verdures et de grands arbres quasi millénaires. Deuxième enfant d'une famille de la branche noble des Lupo, la petite Ambra Kouraï venait de respirer pour la première fois l'odeur de la fôret. A peine née, elle avait déjà des cheveux d'une couleur noire d'ébène, ses parents en étaient si fiers. Tout comme sa soeur de 3 ans son ainée, Lucrezia, qui comme elle, avait une chevelure de jais. C'était donc dans cette douce atmosphère que naquit l'enfant, prête à couler des jours heureux au sein de cette famille. Quelques années s'écoulèrent dans la paisible clairière des Lupos, cependant, avec l'âge, les jeunes enfants commencèrent à se poser certaines questions concernant leurs pairs. Depuis un peu plus d’une décennie, une ségrégation entre les Loups s’était faite. Les Loups au pelage Noir comme la nuit contre les Loups Blonds. Une histoire de force, une histoire de pouvoir. Chacun prônait sa supériorité, sentant en eux leur Loup, mais qu’en étai- il vraiment ? La Meute s’était divisée en deux même si l’ensemble des Lupos n’en formait qu’une, désolidarisée.

« - Mère, pourquoi est-ce que ces gens là ont des cheveux si clairs ? Et pourquoi ne vivent-ils pas près de nous, à côté de notre maison?

- Ma petite Ambra, ces « gens » comme tu les appelles, sont pour ainsi dire, une honte pour la Meute, c'est pour cela que nous les mettons à l'écart. Les vrais Lupo ont une chevelure aussi sombre que la nuit, c'est notre sang noble qui nous l'accorde, plus nous sommes dignes et plus la fourrure de notre loup intérieur sera de couleur foncée et donc notre couleur de cheveux également, comprends-tu ?


- Oh oui Mère ! Vous, vous avez des cheveux aussi noirs que lorsqu'il n'y a pas de lune ! Tout comme Père ! Alors nous sommes suffisamment dignes de notre famille avec Zia ?

- Nul ne pourrait en douter mes chers enfants...»

Effectivement, nul n'aurait pu se douter des drames qui allaient accabler la famille d'Ambra les quelques années qui suivirent ces questions pleines d'innocence...

Kouraï A. Lupo Eclissi
Les jeunes années des enfants étaient tellement paisibles que le mal qui les rongeait intérieurement les brisa. Vers ses 7 ans, Lucrezia, l’aînée, perdit peu à peu la pigmentation noire de sa chevelure qui faisait la fierté de ses parents. On appela les meilleurs médecins mais aucun ne su soigner cette calamité. Père et Mère faisaient partie de ceux que la blancheur rebutait, reléguant ces êtres clairs à la plus basse catégorie de Loups qui puisse exister. Des erreurs de la nature, une honte pour leur sang si Noble, une malédiction pour l’Animal qui sommeillait en eux. Ces abominations n’avaient pas leurs places chez eux. Cette partie de la Meute était stricte, aucune exception à la règle. Même si leur branche était une des plus proches de la souche des Lupos, de la famille originelle, leur verdict tomba comme un couperet. Sans plus attendre, la jeune Lucrezia fut mise de côté, au grand désarroi de sa sœur qui, pour une fois, trouvait injuste le traitement qu'on lui réservait.
C'est alors que la vie de princesse commença réellement pour Ambra, gâtée et choyée plus qu'elle ne l'était auparavant par ses parents. Leur déception s'était décuplée et transformée en une espèce de fascination pour leur seconde fille. De même, leur envie de descendance s'était de nouveau réveiller, il fallait épurer leur sang. C'est ainsi que naquit dans l'année qui suivit, Innocenzo, un fier petit garçon qui venait redorer le blason de la Meute. Pendant ce temps, l'obsession continuelle d'un nouvel échec avait conduit les parents d'Ambra à l'enfermer dans un monde de principes et de lois Lupo. Et c'est ainsi que pendant 3 années, la petite vivait insouciante et sans manquer de rien si ce n'est de liberté. Sa sœur lui manquait bien évidemment, car depuis ce jour funeste, on l'avait mise de côté, ne vivant plus sous le toit familial mais dans une autre partie de la propriété de la famille, là où cette « ignominie » serait le moins vue. Ambra ne pensait pas comme cela, pour elle, sa sœur restait sa sœur même si on lui rabâchait au combien il était mal qu'elle réfléchisse comme ceci. Il fallait à tout prix qu'elle s'enlève cette idée de son esprit auquel cas … Un autre malheur arriverait... Et c'est ce qui se produisit…. La maladie qui avait touché Lucrezia quelques années auparavant frappa la jeune Ambra mais de manière plus violente. En seulement quelques jours, à peine 4, sa chevelure noire comme la nuit devint blanche telle la neige fraîchement tombée. Ambra devint une « louve blanche », louve certes mais indigne de rester au sein de la famille. C'est alors que commença une « nouvelle ère » pour l'enfant qui retrouva sa sœur dans leur petite maisonnée de honte.

Les deux fillettes vivaient désormais dans une « petite cage dorée », à l’abri des regards, à l’abri des autres membres de la Meute qui, de part leur différence, auraient pu s’ils l’avaient jugés nécessaire, de les supprimer pour le déshonneur qu’elles représentaient pour la famille. Dans leur petite maison relativement « proche» de celle de leurs parents, Lucrezia et Ambra partageaient leur quotidien avec les quelques domestiques qui s’occupaient d’elles. C’étaient sans doute les seuls à ne pas les regarder de haut comme des parias. Elles ne vivaient pas mal mais elles n’auraient plus d’affection de la part de leur famille de sang, elles étaient maintenant seules l’une pour l’autre. Cependant, leur petit équilibre vint se faire perturber par de sombres actions : Une nouvelle fois déçus, les parents de Lucrezia et d'Ambra finirent par ne plus contenir leur colère contre leurs filles. Les ignorer et les éloigner ne suffisait plus, les punir pour cette disgrâce, voilà qui pourrait atténuer leur courroux ! Et c'est ainsi que pendant de nombreuses années, les deux fillettes qui devinrent adolescentes, subirent des sévices corporels bien abjectes, les coups de cravaches étaient tout de même la solution préférée, bien après l'isolement total (même des domestiques), après la privation de nourriture et autres … Bien entendu, leurs serviteurs n’avaient pas leur mot à dire, ils étaient payés pour leur silence et leur dévotion la plus totale à la famille. Ils n’étaient là que pour panser les blessures sans pouvoir y changer quelque chose.

Quelques années plus tard, vint alors le tour d'Innocenzo, le mâle qui était la seule fierté restante de la famille déchirée par la honte et la folie. Le sort s'acharna, encore une fois en augmentant d'un cran sa perversité. En une nuit seulement ses cheveux courts noirs à quelques mèches brunes s’étaient métamorphosés dans un blanc insolent. La folie à son paroxysme fit que le père, excédé, commença par battre le garçonnet devenu une épine de plus dans son coeur. A l'abri des regards pour bien faire son travail, les coups n'étaient pas retenus. Non loin de leur bâtisse, Lucrezia et Ambra regardaient avec effroi cette scène d'une violence presque irréaliste. C'est là que le visage d'Ambra se métamorphosa en quelque chose qui ne ressemblait plus en rien à l'innocence … Un rictus au coin des lèvres, la gamine âgée à cette époque de 11 petites années regardait, obnubilée par ce sang qui s'élevait. Un cri strident, presque assourdissant, la sortie de cette drôle de rêverie. Cela fit sursauter son père qui arrêta le carnage et se précipita vers la demeure principale. Au pas de course, il atteignit le hall où une vision d'horreur lui noua l'estomac : Sa chère et tendre épouse, sans doute trop accablée par le déshonneur, s'était donné la mort par pendaison. Alors que Lucrezia avait emboîté le pas de son père, Ambra s'était dirigée vers le corps presque inerte d'Innocenzo. Le corps recroquevillé et ensanglanté à deux doigts du trépas, le petit lança un regard suppliant à sa sœur qui, n'avait toujours pas décroché ce sourire de son visage. Puisant dans ses dernières force, il finit par lui dire quelques mot, étranglés dans sa gorge sèche, sa lèvre inférieure ouverte, son petit nez en sang :


- … Ambra …. Aide moi … S'il... Je … T'en … sup.. Supplie ….

- Une horreur comme toi n'a rien à faire avec nous, pire qu’un virus tu les contaminerais.

- Mais … ma soeur …

- Tu es misérable. Père aurait dû t'achever pendant qu'il était encore temps.

- …. Ambra …. C'est … C'est pas …. C'est pas vrai... Tu ne penses pas... ça …

- Innocenzo, tu n'es pas digne d'être un Lupo. Tu dois mourir pour avoir souillé notre nom.

- Am … Ambra … Ambra ! … AMBRAAAAAAA !!!!!

Et ce sont sur ses dernières paroles qu'Ambra donna un violent coup dans l'abdomen de son jeune frère pour lui faire dévaler la pente derrière lui. Dans son état, une telle chute lui assurait la mort. Après tout, elle n'était pas si cruelle, elle lui abrégeait ses souffrances.. Se disait-elle pendant qu'elle retournait dans sa petite chambre au premier étage de leur maison annexe, s'enfonçant dans le noir où seules ses pupilles rougeoyantes et son léger sourire étaient sources de lumière.

Kouraï A. Lupo Lanuovaluna
Bien des années s'écoulèrent depuis cette série d'incidents. On n'entendit plus parler de cette branche de la famille qu'on affublait du nom des « Satanés », seul le diable avait pu créer et décimer une telle famille. Lucrezia et Ambra poursuivirent des études bien qu'elles ne furent jamais acceptées par la partie de la Meute avec qui elles vivaient. On les destinait à un rôle bien inférieur à leur rang d'origine. Dans leur « clémence », les plus âgés, consentirent cependant à les laisser intégrer l'armée de Terre dans laquelle excellaient la plupart de leurs pairs. Avec les années, les chevelures des deux jeunes filless étaient d'un argent magnifique mais le sang des Lupoles plus « forts » coulait bien dans leur veines, la noblesse de leurs gestes et de leur physique faisait que le déshonneur était encore plus grand. C'était un réel gâchis. Les marques dans leur dos tendaient à disparaître tandis que leurs cauchemars demeuraient au plus profond de leur être. C'était avec le recul qu'Ambra se rendit compte de la malfaisance de son geste, au combien elle regrettait de n'avoir pas aidé son frère dans la détresse... Il fallait qu'elle vive désormais dans la culpabilité permanente. Toutes ses nuits étaient hantées par les cris d'Innocenzo, hurlant son nom de toutes ses forces, et toutes les nuits, Ambra se réveillait, en sueur, prise de forts tremblements … Et tous les jours, lorsqu'on l'appelait, elle ne pouvait réfréner un sursaut à l'écoute de son prénom, c'est pourquoi elle décida d'abandonner le nom d'Ambra en faveur de Kouraï, qui lui n'était entaché d'aucun souvenir malheureux. Cela dit, ce changement de situation n'arrêta pas ses cauchemars et ses peurs, mais la journée elle le vivait largement mieux, n’entendant plus ce nom de la honte qui la faisait frissonner à chaque fois qu’elle s’en rappelait.

A l’âge de 16 ans, Kouraï intégra l’école militaire pour débuter une formation de soldat. Plutôt douée avec les armes, elle ne tarda pas à se faire bien voir par ses supérieurs bien que ses résultats scolaires n’étaient pas de très haut niveau, au contraire de sa sœur qui excellait plus ou moins partout. Jusqu’à cette période, Lucrezia et Kouraï restèrent assez soudées mais le désir de briller de la cadette était trop fort leur lien se desserra au fil du temps. Honorer sa famille, servir au mieux la Meute, voilà les pensées redondantes qui se bousculaient dans la tête de Kouraî, plus que déterminée à prouver à son père qu’elle ne le décevrait plus. Déjà 5 ans de passé depuis la mort de sa mère et de son petit frère, chaque bribe de souvenirs lui évoquant cette époque était comme une lame lui transperçant le cœur. Plus jamais elle ne se laisserait faiblir car la faiblesse détruit la Meute. Elle redoubla donc d’effort dans ses entraînements, dans ses apprentissages scolaires et fini par obtenir avec mention son diplôme à la fin de ses études. Gradée en tant qu’adjudant dans l’Armée de Terre, elle était destinée à évoluer tous les 2 ans (dans le meilleur des cas) en fonction de ses résultats.

Reconnue à l’extérieur de la Meute mais toujours considérée comme une hérésie au sein des Sombres Lupo, Kouraï rentrait cependant toujours avec un brin d’espoir. Espoir d’un jour voir le visage de son père éclairé par un sourire en la voyant ouvrir la porte de la demeure familiale. Comme toujours ses espoirs se voyaient brisés après avoir franchi le premier pas du hall. Les quelques domestiques restant venaient récupérer prestement les affaires de la noble cadette pour les déposer dans sa chambre. Elle ne retrouvait son père que pour le dîner, s’il n’avait pas encore une fois beaucoup d’affaires importantes à régler et qu’elle se retrouverait pour une énième fois seule dans cette immense et superbe salle à manger où 20 convives pouvaient prendre part au repas. Cette pièce autrefois pleine de vie, de rire et de joie était devenue bien terne. Le grand lustre de cristal ne brillait plus de mille feux, la vaisselle dorée n’éclatait plus de beauté mais semblait sans couleur. Pour ainsi dire, la vie avait quitté les lieux en même temps que feu la mère de Kouraï et Innocenzo. Tout avait changé depuis ce triste jour.

Pourtant, le soir de son retour, Le père de Kouraï daigna descendre souper avec elle. Lucrezia n'arrivant que le lendemain, cela parut étrange que « le Maître » daigne partager son repas avec sa seule fille présente. Généralement, il attendait que les deux soeurs soient présentes, comme s'il ne voulait subir qu'une seule fois l'affront de les revoir. Sentant sa poitrine cogner, Kouraï se posa plusieurs questions en même temps qu'un flux importants de sentiments venait la submerger. Etait-ce ce fameux moment qu'elle espérait tant vivre ? Père allait-il enfin la regarder dans les yeux sans qu'une once de tristesse et de dégoûts n'apparaisse dans ses pupilles vert émeraude ? Allait-il risquer de l'éteindre après tant d'années sans chaleur paternelle ? Qu'allait-il lui dire ? Lui faire ? La réponse ne se fit pas attendre.


- Assis toi Ambra.

- Père … Ne m'appelez plus comme cela je vous en prie.

- T'ai-je demander ton avis ?

- Oh non Père, je … je ne saurais vous faire cet affront.

La jeune fille s'assit très rapidement, le ton de son géniteur était loin d'être commode. Elle ne voulait pas le rendre furieux, déjà que sa simple présence était un rayon de soleil dans le coeur de la demoiselle... Elle ne voulait gâcher pour rien au monde cet instant.

- Aussi incroyable que cela soit, on t'a demandé en mariage. Un Noble de basse catégorie en a fait le voeux. Même si mon sang bout à l'idée de voir notre lignée si hautement distinguée dans la noblesse se mélanger avec des … Des … De tels gens ! Que puis-je faire d'autre de toi !? Tu n'es bonne à rien mais le pire, regarde moi ça ! Dit il en se saisissant violemment d'une mèche de cheveux de Kouraï. Mais quelle honte ! Qu'avons nous fait au ciel pour mériter une telle déchéance dans notre chair !?

Pendant que son père la rabaissait, les jolis yeux en amande d'un vert printanier de Kouraï se remplirent de larmes, tandis que son éternel rictus ne semblait pas vouloir disparaître.

- Et tu oses te moquer de moi en plus !

- Non ! Non Père ! Jam-...

Et une gifle claqua sur son visage.

- Tais- toi ! Insolente bête !

La jeune fille réfréna une réplique, l'avalant dans un soubresaut. Elle aimait son père, elle aimait la Meute … Mais autant la force de son amour était grande, autant la haine qu'elle leur portait l'était davantage. Forcée à jamais d'être soumise aux lois des Lupos, elle s'était construite une armure de bon sens, les sentiments ne pouvaient que l'égarer, la conduire à sa perte tandis que la logique pourrait l'élever et la rendre meilleure aux yeux des autres. Elle se redressa sans un mot, le visage baissé, les poings fermement attachés à ses genoux pour cacher ses tremblements.

- Ton futur époux se nomme Dante. Demain il viendra te rencontrer. Le mariage aura lieu dans une semaine.

- Mais Père, et si je ne l'aime pas ?

- QUI T'AS DEMANDER DE L'AIMER ? PERSONNE N'AIMERAIT UNE CREATURE AUSSI HUMILIANTE QUE TOI ! TU N'AS PAS A DECIDER !

Sur ces paroles, Kouraï sortit en courant de la maison, ignorant totalement les menaces de son père qui la sommait de revenir immédiatement à la table. Elle s'enfonça dans la forêt aussi vite que ses jambes le lui permettait, se perdant dans les méandres des arbres qui se ressemblaient tous à cette heure de la nuit. Fuir, elle ne voulait que fuir. Elle finit par s'arrêter au pied d'un saule, qui comme elle … Pleurait. L'arbre aux longues branches descendantes caressait la jeune fille au grès du vent comme si c'était les mains réconfortantes d'un ami qu'elle n'avait jamais eu. Quand son sanglot se calma, elle entendit des hurlements familiers. Une famille de loups vivait non loin de là. Curieuse, elle se dirigea dans leur direction. Après une quinzaine de minutes de marche, elle trouva enfin l'origine des hurlements. Une louve était auprès de ses petits mais un, plus petit et chétif était mis de côté par sa mère. Lorsqu'il voulait jouer avec ses frères, il se faisait rabrouer avec une telle force qu'il finit par s'installer loin d'eux et à les contempler l'air envieux. Cela rappela trop de mauvais souvenirs à Kouraï qui instinctivement s'approcha. La louve, sur ses gardes, l'observa attentivement et lorsqu'elle vit vers lequel de ses petits elle se dirigeait, elle s'empressa de rapatrier le reste de sa petite meute et s'en alla aussi vite qu'un éclair.

- Allé, viens petit, je ne vais pas te mordre …

Kouraï tendit sa main vers la petite pelote de poil qui s'était recroquevillé se sentant en danger. Elle lui caressa la tête, ses petits yeux jaunes la fixant. Il finit par sentir qu'elle ne voulait en aucun cas lui faire de mal et vint se blottir contre elle. C'était la première fois qu'on lui rendait sa tendresse comme cela. Abandonné par sa mère, le louveteau n'avait aucune chance de s'en sortir seul. Kouraï décida donc de rentrer avec le petit, il fallait qu'elle lui offre sa chance, elle n'avait pu aider son frère parce qu'il était faible, elle ne voulait pas commettre la même erreur. Le petit mâle qu'elle prénomma Cosmo avait l'air ravi de sa décision. De retour chez elle, elle s'empressa de retrouver son père, se confondant en excuse et accepta avec ardeur la rencontre avec son futur époux.

Kouraï A. Lupo Laviadelsangue

Les noces de Kouraï se déroulèrent comme prévu. De l'union avec son époux, naquit un enfant du nom de Pietro. Son mariage n'était pas si terrible qu'elle aurait pu l'imaginer, Dante était un homme bon même si il n'avait d'égard pour Kouraï que pour son rang et non pas par pur amour. Ses cheveux d'un marron passé prouvait qu'il n'appartenait pas à la haute noblesse au contraire des origines de son épouse. Ingénieur dans l'armement, il faisait tester, par le biais de Kouraï, ses inventions à son infanterie. Leur vie quotidienne et conjugale était tout juste convenable mais cela satisfaisait la belle qui sentait pour une fois un brin de normalité. Toujours attachée à la forêt et surtout à l'être qui y habitait, Kouraï s'absentait régulièrement de son foyer pendant des heures pour rendre visite à son cher Cosmo. Au coeur de la forêt, il avait maintenant sa propre descendance et arborait avec fierté un pelage noir de nuit.

- Ah … Mon bon Cosmo, le serrant dans ses bras, tu es le seul avec qui je me sente bien. Mon mari et mon fils ne pourront jamais me comprendre aussi bien que toi. Tu es mon seul ami tu sais.... Silence … Bien sûr que tu le sais ! Tu ne parles peut être pas mais je ressens tes sentiments. Moi aussi je t'aime ma petite bestiole va !

Blottie contre son épaisse fourrure, Kouraï ressentait enfin une paix intérieure. Ses cauchemars du passé la hantaient toujours mais auprès de son familier, rien ne pouvait lui arriver. Se redressant tout à coup, un mauvais pressentiment lui titillant les sens... Elle embrassa affectueusement son Cosmo adoré et sa progéniture avant de filer aussi vite que possible vers sa demeure.

Une lettre de sa garnison posée en évidence sur la table de la cuisine et un mari irrité par le fait que son épouse rentre si tardivement dans la nuit... Les « mauvaises » choses allaient commencer.


- Ma chérie, est ce une heure pour rejoindre son conjoint ? Je vous rappelle que je suis votre époux et vous avez des devoirs me concernant... Cela fait bien 4 jours que vous êtes partis en mission et durant vos 2 jours de congés vous vous empressez de quitter notre maison. Est ce si atroce que cela que de partager ma couche ?

- Non Dante, cela n'est pas si atroce que cela, c'est juste que …

Elle n'avait pas terminé sa phrase que Dante s'était déjà approché d'elle, l'acculant contre la porte.

- Chut …. Dit il dans un murmure. Ne dite rien, laissez vous juste faire...

Pendant qu'il embrassait son cou avec engouement, il ferma le taquet de la cuisine, ils étaient définitivement seuls et il n'y aurait pas d'échappatoire pour Kouraï. Fermant les yeux comme si le temps allait s'écouler plus vite, elle se laissa emporter dans les étreintes sauvages de son mari qui l'avait allongée sur le sol pour assouvir ses besoins physiques. Elle le prit dans ses bras, comme à son habitude, pendant qu'il l'empoignait avec vigueur, la malmenant parfois dans ses élans brusques et puissants. Ne partageant guère un plaisir mutuel, elle ressentait intérieurement son mari et s'imaginait pouvoir un jour obtenir un tel degré allégresse. Une fois Dante épuisé, celui-ci s'allongea sur le carrelage, trop fatigué pour se rhabiller et monter se coucher dans le lit conjugal mais Kouraï se leva enfin, un peu endolorie et se dirigea vers cette lettre qui ne lui était pas sortie de la tête. Si c'était un ordre de mission, il fallait qu'elle s'en aille sur le champs, époux ou pas.

Les ordres étaient clairs, elle devait rentrer à la base pour une mission très spéciale. Elle se mit en route après avoir embrassé le front de son mari, vu en vitesse Pietro qui dormait dans sa chambre et parti dans les minutes qui suivirent. Arrivée dans son escadron, ce n'était pas son lieutenant qui l'attendait mais le Colonel en personne. Salut militaire oblige, la jeune major resta droite et ferme.


- Repos.

- Bien mon Colonel.

- Si je vous ai fait venir ici c'est parce que j'ai une mission venant de haut, cela influerait sur notre peuple. Une gondole est prête, elle vous conduira chez la personne qui a fait appel à vos services.

- A vos ordres mon Colonel. Salutation.

Sur les eaux de Belmonte, Kouraï ne pouvait s'empêcher de penser que sa vie était bien triste et monotone. Regardant les reflets de la lune, pleine ce soir là, la Lupo âgée de 23 ans maintenant en avait déjà assez de ce drôle de rythme. Ayant grandement perdu contact avec sa soeur, si ce n'était des échanges de lettres réguliers, Kouraï se sentait pleinement en famille auprès de Cosmo et de sa meute qui l'acceptait telle qu'elle était, peut importe la couleur de ses cheveux. Elle sortie de ses pensées lorsque la gondole s'arrêta au palais des Leone. Ne se posant plus de questions, elle s'empressa de rejoindre celui qui l'avait demandé. Lorsqu'elle ouvrit la porte de la salle de réunion, son coeur sembla se geler sur place devant la beauté de l'homme qui la regarda entrer avec un sourire. Gabriele Leone *, tel était son nom. Ses cheveux blonds soyeux, ses grands yeux bleus saphir et sa peau d'une pureté renversante. Elle s'était unit à son mari quelques heures auparavant mais ses instincts primaires lui firent comprendre qu'elle désirait ardemment cet homme, autant physiquement que psychiquement. Son être voulait qu'il lui appartienne … N'écoutant que peu le début de sa mission, elle fut extirpée de ses rêveries par la main de Gabriele qui venait de se poser sur sa joue.


*
Spoiler:

- Vous sembliez ailleurs très chère, pourrais-je continuer ?

- … Ah .. euh … Faîtes je vous en prie.

- Nous savons que votre époux invente de nombreuses nouveautés en terme d'armement et nous avons peur qu'il ne s'agisse d'un traître. Conjointement avec l'armée nous avons fait notre enquête, pour le bien du peuple bien entendu, et il s'avère que des preuves irréfutables aient été trouvées sur son lieu de travail. Le doute n'est plus possible, il faut l'empêcher de construire ce qu'il avait prévu, au risque de voir Belmonte entrer en conflit avec des forces bien au dessus de nous. Je voulais donc …

- Des informations ?

- Oui mais pas seulement, je voulais savoir si …

- J'avais participé à ses projets et si je pouvais m'occuper de tout faire disparaître sans perdre l'ingéniosité de son travail.

- Mais c'est … Enfin pas totalement cela mais...

- Pour le bien de notre pays, je le supprimerai.

- Je n'ai jamais pensé aller aussi loin... C'est votre mari tout de mê-...

- Epoux ou non, il est une menace. Pour vous je l'exécuterai.

- Hé bien hé bien, on m'avait parlé de vous comme une des meilleures femme mercenaire, vos supérieurs m'ont parlé de vos missions d'élimination mais alors là … Ce n'était absolument pas l'objet de mon invitation...

- Ma décision est prise, vous avez fait appel à moi, personne d'autre ne pourrait accomplir cette tâche. Dante est fort et rusé, il ne se laisserait pas avoir si facilement. J'espère juste que vous me ferez une bonne réputation après cela.

Elle s'inclina comme devant un prince, Gabriele fut plus que surpris, s'approcha de Kouraï en la relevant par les épaules.

- Voyons Madame, vous êtes une Noble également, ne vous rabaissez pas s'il vous plaît.

La fixant droit dans les yeux après avoir relevé son visage en ayant précautionneusement posé son doigt sous le menton de la belle pour lui faire relever son visage, celle-ci lui répondit par un sourire, miraculeusement sincère.

- Je saurais vous remercier pour tant d'égard... Gabriele...

Sa voix était intensément sensuelle et pleine de sous-entendu, ce qui laissa le Leone abasourdi mais il lui rendit son sourire le plus doux comme seule réponse. Se relevant et jetant un dernier regard au bellâtre qui lui avait fait chavirer son coeur, elle quitta la salle pour retourner au plus vite à sa mission...

Un pied enfin chez elle, elle trouva Dante toujours allongé sur le sol de la cuisine. Elle tenta de le réveiller par quelques subterfuges très féminins afin de le remettre d'aplomb.


- Mon chéri, vous avez éveillé en moi une certaine envie … De nouveauté. Au lieu de nous retrouver encore dans notre lit, venait me rejoindre dans la forêt... Cherchez moi, trouvez moi et … possédez moi si vous le pouvez...

Ni une ni deux, Kouraï courut en direction de la dîte forêt en cherchant un endroit propice à son plan. Les mâles étant toujours insatiable d'actes charnels, Dante n'hésita pas trop longtemps à lui suivre. Presque au coeur des plus anciens arbres, la louve blanche s'était cachée pour attendre son mari. Arrivant haletant mais plein d'enthousiasme, celui-ci ne se douta pas du coup qui lui fut fatal. Les griffes aiguisées et affutées lui tranchèrent la jugulaire, du sang abondant gicla et il perdit connaissance et finit même par y perdre la vie.

- Adieu mon tendre époux, reposez maintenant.

Elle enterra sommairement le corps de Dante, le laissant au proie des animaux sauvages nocturnes et s'en retourna tranquillement chez elle, un sourire insolent sur le visage.

Durant les quelques années qui suivirent, Kouraï eu le loisir de jouer au mercenaire plusieurs fois avec son obsessionnel Gabriele pour qui elle vouait dorénavant un amour sans limite mais interdit. Elle n'osa jamais être franche avec lui par peur de provoquer encore plus de déshonneur sur sa famille et sa Meute. A l'âge de ses 7 ans, son fils Pietro, atteint génétiquement de la même maladie perdue sa chevelure d'ébène pour une blanche. Elle le renia et le fit élever chez d'autres parents plus à même d'être patient avec lui. Elle vit maintenant seule avec ses domestiques dans la maison de feu son mari et attend avec impatience les nouvelles rencontres avec son aimé tout en craignant la Meute qui pour cet énième affront pourrait la supprimer sans remord.




۞ Famille :Veuve de Feu Dante Lupo et mère de Pietro Lupo, soeur de Lucrezia et d'Innocenzo Lupo.


Dernière édition par Kouraï A. Lupo le Ven 29 Avr - 8:09, édité 2 fois
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Ludovico III Leone

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MessageSujet: Re: Kouraï A. Lupo   Kouraï A. Lupo Icon_minitimeMar 26 Oct - 15:37

Awww symapthique perosnnage! Je te valide sans souci, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ta fiche. Bienvenue sur Belmonte, coupinnne! What a Face
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MessageSujet: Re: Kouraï A. Lupo   Kouraï A. Lupo Icon_minitime

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