Belmonte
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 Razi Habani

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Invité



Razi Habani _
MessageSujet: Razi Habani   Razi Habani Icon_minitimeMar 26 Oct - 11:56

    ₪ CARTE D'IDENTITE ₪

    ۞ Nom : Habani
    ۞ Prénom(s) : Razi
    ۞ Âge : 25 ans
    ۞ Esclave de : Personne pour l'instant
    ۞ Type d'esclave : De plaisir à la base.
    ۞ Orientation sexuelle : Indéterminée

    ₪ ASPECT PHYSIQUE ₪


    ۞ Physique : 1m80 pour 82 kilos
    ۞ Allure : Des cheveux blonds usés par le sable, brûlant et volatiles, évanescente bouffée d’or qui coule sur ses épaules. Toujours épars, indomptables à l'image de l'être sautillant, du gavroche impénétrable qui tressaute en leur sein. Contraste amer du jade de ses pupilles alertes, toujours sur le qui-vive, mordoré à l'instar du soleil de paillettes ambrées. Implacable reflet de son âme tourmentée, qui ne cesse de chercher une issue, un secours vain qui jamais ne viendra. Derrière ces yeux cernés de noir règne la certitude glacée de la haine et de la méfiance. Il ne reste aucun vestige volage, plus aucune poussière d'éternité. La désillusion s'est faite maitresse de ce regard et les émotions joyeuses ne s'y portent plus. C'est à peine si elles se reflètent encore quand il croise la vision d'un autre, qui lui s'amuse dans cet enfer sur Terre.

    Quel étrange animal. Quel est ce lion qui trône ainsi, qui dévisage le monde de ces yeux sombres, sans n'y voir autre chose qu'un tas de ruine. Insondable créature plus brillante, qui détonne dans les couloirs gris de Belmonte et qui lui arrache d’entiers lambeaux de lumière. Razi est un être du soleil, l'astre se reflète en lui et il apparait si brillant. Pourtant arraché à son désert comme on arrache une fleur à sa terre, il semble dépérir à long feu. Dépassé par des coutumes qu'il ne comprend pas, une langue qu'il parle difficilement, un monde entier auquel Hélios a tourné le dos. Il semble perdu, vivotant entre l'interdit et le permis et ne désirant qu'une chose, fuir le plus loin possible de cet enfer sur Terre.

    Pourtant il y a dans ce regard toute la volonté du monde, derrière ses pupilles émeraudes se cache une flamme si brûlante qu'aucun fouet, aucune voix n'a jamais réussit à briser. Il règne dans ce regard la fierté d'un peuple millénaire qui a battit sa vie contre le pire des éléments, le désert. Et rien ne pourra consumer cette ardeur que le bédouin entretient savamment, comme on s'occupe d'un amour chéri.
    Il est beau, cet enfant des confins du monde, et c'est surement là sa plus grande damnation. Bien que sa peau soit rendue rugueuse par le soleil, brulée par les éléments, bien qu'il n'ait pas cette silhouette androgyne que les dandys apprécient tant, bien qu'il n'ait pas de manière, il a pour lui un charisme brulant qui fascine autant qu'il repousse. Un charisme animal accentué par sa démarche féline et assurée qui fait qu'on ne peut qu'avoir envie de posséder cette créature farouche et qui ne se laisse pas facilement approcher.

    Un visage ovale, bien qu'un peu acéré, des yeux en amandes cerclés de charbon et des sourcils fins, expressifs. Des lèvres colorées comme le bronze, des dents blanches et pointues. Des joues un peu creusée par les mois de famine. C'est comme un diable sortit de sa boite.
    Grand, musclé, il est taillé toute en force, son ventre plat, son torse fort, ses bras agréable et rassurant, forgé par la vie difficile des bédouins. Sa peau est toujours aussi hâlée et tout en lui semble contraire, il se dégage de ce corps une puissance peu commune, mais il semble parfois si fragile, au bord de l’extinction et c’est quelques fois que sa main vient se prendre au bord d’un bureau en attendant qu’un certain malaise qui le prend ne passe. Mais toujours il se reprend et se redresse, tel un cobra royal, toujours plus fier et hautain qu’avant et repousse les regards curieux d’un geste de la main.
    Ses épaules ne sont pas larges, les muscles s’y dessinent à peine et son cou altier qui en sort soutien sa tête dans des manières princières. Il ne semble pas respirer, c’est à peine si son torse se gonfle et c’est cette absence de souffle volontaire qui rend le personnage aussi inquiétant que fascinant. Une chute de rein bien agréable, des fesses rebondies, de longues jambes musclées et des pieds plats adaptés à la marche qu’il ne chausse jamais. Ses mains sont celle d’un véritable pianiste, ses doigts fins et longs parcourent comme autant d’araignée solitaires les dunes de la solitude.

    Toutes ses attitudes sont mesurées, retenues par la méfiance qu'il entretient pour tous les déments de Belmonte qui ne cherchent qu'à dresser cet animal exotique, lui mettre le fer autour du cou et se pavaner avec lui comme une bête savante. Ou bien pire. Il est constamment hésitant, ne tendant ni main pour quelques baiser, ni même ne s'asseyant. Il ne baisse pas les yeux et exprime sans un mot toute sa haine du monde. Quand à sa voix, elle a la texture du miel, grave et puissante, faudrait-il encore qu'on puisse l'entendre. Les mots que Razi connait en italien sont rares, il parle de manière épisodique, de façon hachurée et parfois en commettant de grosses erreurs et de parfait contre-sens.

    ۞ Goûts vestimentaires : Razi est livré avec les parrures volées dans sa tente. Globalement, il s'habille avec ce qu'on lui donne, mais il semble bien plus dans son élément une fois rendu à ses vêtements d'origine; des tissus vaporeux succédant à de lourds sarouel colorés.
    ۞ Signes particuliers : L'ultime détail de ce corps est sans aucun doute l'impressionnant tatouage tribal qui glisse depuis ses hanches, passe sur son dos, jusqu'a sa joue opposée. Composé d'arabesques compliquées, d'inscriptions arabe et de henné pur, il confère à son propriétaire une absolue saveur inconnue.

    ₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪


    ۞ Généralités : Né dans le plus profond des déserts, forgé par les lois inextricables de ce dernier. Il y a derrière ces pupilles une flamme ardente qui brule et consume quiconque entre en son contact. Il y a l'assurance crasse d'un être sauvage, sans frontière et sans limite et qui hais les codes plus que tout. Véritable animal humain, Razi est trempé dans l'acier et semble un mélange savant d'un voyou et d'une créature chimérique sortie tout droit du plus fou des contes. Peut-être cet étrange être l'est-il lui même, fou ? Libre par instinct, il coule dans son sang le liquide bouillant de la haine et du regret. Enfermé ici depuis des années, il n'a jamais laissé quiconque poser la main sur lui et s'est battu comme un fou pour préserver son honneur, jusqu'à en arriver aux plus extrêmes.
    Fier, Razi n'a jamais accepté son sort d’esclave et ne l'accepte toujours pas. Comment as t-il pu se retrouver dans une telle situation ?

    Liberté chérie, je suis né pour te nommer liberté. Paroles volatiles qui naissent dans chaque bouches et disparaissent dans une chute de reins. Il n’y a de liberté que la sensation fugace d’avoir choisi son propre destin, d’avoir fait ses propres choix pour le meilleur et surtout pour le pire. Il n’y a d’honneur que dans la grandesse d’âme. Et Si Razi ne possède pas la liberté comme il le voudrait, il a l’honneur brûlant et chaud du bédouin dans la tempête qui agite son arme et se bat, se bat jusqu’à ce que le souffle vienne à … lui manquer. Jamais Razi ne fut vraiment libre, pas plus que tous les esclaves qui braillent ce mot comme on appelle une amante, en espérant qu’elle vienne se lover autour de nous en nous serrant contre elle. Mais Razi le sait, la liberté n’est pas quelque chose qu’on gagne de ses poings ou de ses mots, c’est cette chose indéfinissable qui fait que vous êtes votre propre maître, mais aussi votre propre esclave. Razi, lui, est l’esclave du bordel, insecte sautillant à la recherche d’un maigre repas et jamais il n’oserait réclamer cette libération. Et pourtant, même réduit à la misère, à la souffrance, au combat, il garde ce respect fugace pour lui-même. Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, ne pas monter bien certes, mais tout seul !

    Pourtant depuis toute ces années, il n’est plus qu’une ombre, une créature qu’on ose à peine regarder tant elle semble étrange, il brille, explose par tous les pores sa rage et sa colère. Pourtant ces flammes le consument, brûlent en lui, quel tigre était son père pour en faire une si féroce chimère, si pleine de fougue et d’orgueil mal déguisé ? Un combattant si avide de vivre, d’apprendre, de s’élever là où ses ailes n’auraient pas besoin de le porter.
    Il ne sait pas lire, ni même écrire, parle comme un vieil étranger, enfant des rues qui a mal grandi, il est comme un animal blessé, sauvage et dangereux, indompté. Il n’est pas insolent par suffisance, mais par nature. C’est un fier cerf, qui hausse ses bois plus haut que sa tête ne peut y aller …

    Assassin, meurtrier depuis peu. Il a tué son ancien propriétaire qui avait passé commande pour la capture d'un très rare, d'un très naturel Jazerathis bédouin. Poignardé dans l'œil jusqu'à atteindre le cerveau. L'homme, pauvre fou s'étant persuadé d'avoir dressé cerbère, n'eut le temps que de le répudier avant de mourir d'une embolie cérébrale quelques jours plus tard; pissant son pauvre cervelet malade par son œil crevé. L'enfant sauvage pût en rire jusqu'à ce qu'une claque ne vienne zébrer sa joue, il se contente désormais de retenir sa langue et de haïr en silence.

    Grossier quand il dédaigne lancer quelque mot, il aurait presque une vulgarité attachante. C'est presque un gavroche moderne, à la réplique courte et sentie, débrouillard et gouailleur. Ne se laissant jamais rabaisser, le regard toujours droit planté dans celui de son adversaire, car pour lui tout être est maintenant adversaire, comme une provocation: "Tu es venu me trouver, je te laisserais rien me faire, je t’attends.". Il en presque fatigué, cette bête humaine, de lutter sans cesse, d'offrir à son corps des nuits de sueur, de peur que quelqu'un ne se décide à venir trouver sa pauvre carcasse. Car il n'est pas dupe de l'endroit où il est tombé, et il aurait préféré l'être.

    ۞ Vices : Tendance à la colère et à la haine, très rapidement porté sur tous les alcools.
    ۞ Aime : Peu de chose à Belmonte, c'est un fait.
    ۞ N'aime pas : Je vous laisse deviner
    ۞ Sociabilité : Particulièrement réduite pour le moment.

    ₪ HISTORIQUE ₪


    ۞ Passé :Les bédouins sont un peuple nomade, arpentant les déserts comme on se promène sur le fil de son destin. Infatigable peuple marchant pieds nus. Même si devenus rares car sédentarisés de force et transformés en dociles humains tout près à servir de bras pour un nouvel émir. Ils ont cependant l’indépendance tacite et éternelle de leur sang. Ils naissent dans le désert et le sable accueillera leur dernier soupir. Il aurait du en être ainsi pour Razi, né Habani, descendant d’une des dernières grandes caravanes encore en circulation dans le désert Jezerath. Le sable blanc, presque antarctique, fut sa première vision mais loin d’être sa dernière.

    Tout promettait Razi à une de ses vies qu’on attend d’un être tel que lui. Il naitrait au sein d’une famille tri parentale ou plus, deviendrait grand, montrait à dos de cheval et garderait les bêtes, éviterait tout contact avec la civilisation sauf lors de vente organisée et finirait sa vie sur une dune en regardant le soleil se coucher, sur le dos de son équidé qui s’effondrerait en même temps que lui. Une vie noble et fière, bien que difficile mais qui aurait rendu son âme usée par le vent bien plus belle que toutes celle des semi-humains de la société volage qui existait à plus de 20 000 km de lui, répandue partout comme une gangrène. Mais voila, partout tout se vend, et la société de vente qu’il ne connaissait même pas le rattrapa et acheta ce qui lui était le plus précieux. Lui-même.

    Razi est né il y environ 18 ans, la caravane avait fait une halte pour la nuit près d’une oasis et la lune éclairait les tentes en milles reflets argentés qui naissaient dans les reflets de l’eau. Le chef d’une famille attendait d’un air sévère à l’entrée d’une des plus grandes tentes, un fusil serré entre les mains qui était davantage là pour tromper son inquiétude grandissante plutôt que pour l’aider à monter une garde vaine. A l’intérieur, sa troisième et plus jeune femme accouchait de son premier enfant et les choses se passaient plutôt longuement, l’enfant ne semblait pas vouloir venir au monde, sortir de ce cocon protecteur qui lui aurait permis d’échapper à l’expatriation. Pourtant au bout de plusieurs heures, toute une nuit même, on entendit enfin des cris plaintifs s’échapper des étoffes lourdes pendues et quelques lampes s’allumèrent dans les tentes alentours. Razi venait de naître, fils d’Abina et Antef Habani. Tous deux enfants Jazerathis de leur grand parent et maintenant nomade du désert blanc égyptien.

    C’est entouré d’une famille très nombreuse que Razi fit connaissance avec les balbutiements de la vie, évoluant dans un véritable troupeau gamin puisque chacune des trois femmes d’Antef Habani mit au monde 2 ou 3 enfants dans les années qui suivirent. Cette absence de parentalité proche mais cette terrible cohésion sociale firent du jeune bédouin un être indépendant autant que tous ses frères et sœur et surtout d’une incroyable débrouillardise. Bientôt on lui offrit son premier cheval et sa première bête et c’est tout fier qu’il la conduisit au petit trot jusqu’au troupeau de sa famille.

    ***

    Les années s’étaient écoulées comme du papier musique, comme portées par une mélodie de tambour sourde et lointaine qui jamais ne s’arrête, jamais ne ténue. Aucun jour n’était pareil que l’autre, les yeux verts de Razi toisaient les sommets du monde et les plus grandes landes désertiques, ses pieds nus foulaient les dunes les plus reculées qu’aucun pied humain n’avait jamais foulé. Et l’homme en était content, il jouissait abondamment de tous ces plaisirs simple. Il parlait AJazerathien, quelques mots de patois, minaudait parfois du français avec un vieil homme qui était venu les rejoindre quelques semaines auparavant et qui disait venir de Francia, un pays aussi gris que Jezerath était brûlante. Il ne savait pas lire autre chose que le Jezarethis et encore difficilement et l’écriture n’était pas à sa portée. Mais ces choses n’étaient pas essentielles. A ses 16 ans, Razi, perché sur le dos de son cheval était un être accompli, qui avait déjà le physique d’un adulte et dans ses yeux brillaient les reflets de toutes les plus belles oasis où il avait trempé sa peau dorée.

    Mais dans les mains de Razi, la ligne de vie se coupait brutalement, déchirée par une horrible cicatrice qu’avait causée le vieil homme dans un bête accident. Si ce n’était que cet homme avait des habits un peu trop propres et parlait un peu trop bien le français.

    Ils attaquèrent de nuit. Attaquer fut un bien grand mot mais Razi le ressentit et le ressent toujours ainsi. Une attaque, ni plus ni moins. Ils avaient attendu que la caravane passe près d’une ville, à quelques kilomètres seulement et s’était rassemblé. Un groupe d’une dizaine d’homme contre un jeune adolescent. Ils étaient arrivé en jeep, s’était garé à 500 mètres derrière une dune et s’était glissé pendant la nuit jusqu’à un repère que le vieil homme avait laissé. En quelques minutes, ils avaient soulevé les bords de la tente et Razi sentait une main puissante s’abatte sur sa bouche. Il essaya de se débattre, en frappa un au visage et un autre à l’entre-jambe mais bientôt le chloroforme fit son effet, et ses yeux se fermèrent. Ce fut la dernière fois qu’il vit son pays, sa famille, ses frères ou encore ses sœurs. La dernière fois qu’il vit les étoffes colorées, ses tissages dorés. La dernière fois que la réalité lui paru si proche avant qu’il ne s’enfonce dans un monde gigantesque d’inhumanité et d’un flou désolant.

    Sa beauté exotique, ses cheveux blonds, sa jeunesse, son regard, son teint mat en avaient fait la cible d’un riche acquéreur qui avait choisi son futur esclave sur catalogue, comme l’on trie une bête et qui avait voulu décorer son intérieur d’une nouvelle œuvre. Razi ne s’était pas douté un seul instant qu’en souriant à cette photo, il deviendrait une tête à capturer. S’il avait su, il les aurait au moins gratifié d’un doigt d’honneur et leur aurait proposé de faire l’hélicoptère dessus.

    ***

    Le réveil fut dur. Ouvrant timidement un œil, encore sonné par les calmants, Razi ne reconnut pas l’agencement des lieux, la conception de cette chambre au mur de ciment comme dans les villes qu’il détestait et par terre, du bois. Aucune ville du monde jerathis n’avait un sol d’un tel bois. Il se dit innocemment que seules les riches villa des occidentaux étaient ainsi construites. Il ne comprendrait que plus tard, qu’il était loin, bien loin de chez lui et que du bois, il allait en bouffer.

    La première baffe le laissa interloqué. Un homme immense était entré dans la pièce et quand il s’était exprimé en jezarethien pour lui demander ce qu’il se passait, ce dernier l’avait gratifié d’une monumentale gifle ponctué d’un « parle d'une autre langue maintenant » d’un jerathien mal prononcé. Razi n’avait pas encaissé et avait rétorqué par un très élégant « Tizomok » que l’individu ne comprit pas mais récompensa d’une seconde salve de baffe. Quand à force d’attaque gratuite, Razi s’énerva et en vain aux mains, il se retrouva nez à nez avec un fusil qui sentait la poudre tant il était près. Il leva les mains calmement et recula de quelques pas. L’homme esquissa un sourire.

    Razi comprit rapidement ce qui se passait. On prit même la peine de lui expliquer de manière très rudimentaire et le reste lui apparut clair comme de l’eau de roche. Il venait de tout perdre. Et cet homme s’ingéniait à le dresser comme on s’occupe d’un animal sauvage. L’être humain a toujours tendance à considérer quelqu’un qui ne parle pas bien sa langue comme quelqu’un de plus bête, mais l’esprit, bien que sa bouche resta fermée (et sur bien d’autre chose que la parole) de Razi était affuté. Et tant qu’a y laisser famille, souvenir, amis et origines, il ne s’enfoncerait pas seul. Chaque jour il arpentait les couloirs de la villa comme une âme en peine. S’enfuir, on avait donné l’ordre qu’il ne sorte pas et il se faisait refouler chaque fois qu’il tentait de passer la porte principale. Les fenêtres qu’il voyait étaient soient garnies de barreaux décoratifs soient étaient bien trop éloignées du sol. Il tourna alors les yeux dans ceux de son pseudo maître et la lutte commença.

    Il passa par le fouet, fut parfois suspendu a des murs pendant des heures sans que son regard ne flanche. Mutilé, torturé, entaillé, restreint mais peu de chose ne vinrent à l’assaut de sa forteresse d’acier que chaque coup, chaque humiliation venait renforcer. Pourtant chaque contact lui devenait insupportable et il régressait ostensiblement vers un côté animal que des mois de frustration ne purent endiguer.

    Ainsi il n’éprouva aucun remord, ni aucun doute quand il se vengea cruellement. Une dague, une seule seconde d’inattention et son maître avait déjà la garde enfoncée jusqu'à l’os de l’orbite. Une gerbe de sang jaillis et arrosa généreusement le visage de Razi qui prit peur et s’enfuit dans les couloirs. Pendant qu’il essayait frénétiquement de faire disparaître les traces carmins sur ses avant-bras ; l’homme avait titubé jusqu’à chez lui et s’était allongé dans son lit, comme pour un dernier sommeil. Dans un dernier souffle, quand on lui demanda son agresseur, il répondit : « Ma propre erreur. Donnez Razi au premier qui le souhaitera. Ne le vendez pas, donnez le » et il mourût.

    Le lendemain, Razi fut officiellement inscrit en tant qu’esclave à vendre et fut projeté dans une maison d’attente

    ۞ Famille : Un père, trois mères et suffisement de frères et de soeurs pour faire une pyramide.

    ₪ ET VOUS ALORS ? ₪


    ۞ Comment avez vous découvert le forum? Je viens de Cssactif
    ۞ Que pensez vous de ce dernier? Très beau, contexte clair, un bon forum, j'ai hâte de jouer.
    ۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? Aléatoire, il y a des jours sans. Je dois dire que j'ai rédigé la fiche très vite car j'ai hate de jouer. Mon niveau est donc un peu supérieur à celui de la fiche.
    ۞ Quelle sera votre fréquence de passage?Régulière tant que je joue avec des gens réguliers. Après je deviens un peu ... laxiste sur les dates Sad


Dernière édition par Razi Habani le Mar 26 Oct - 15:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Razi Habani   Razi Habani Icon_minitimeMar 26 Oct - 15:43

Bonjour à toi! What a Face

Alors alors, j'ai beaucoup aimé lire ta fiche, ton personnage est vraiment très intéressant, pour cette raison je pense que je vais te valider sans souci.

Mais avant cela, il faudrait que tu rectifie un ou deux détails :
- L'Arabie n'existe pas, il s'agit de Jazerath, et son peuple se nomme les Jazerathis. Donc pas d'Égypte non plus. Des bédouins, bien sûr tu peux laisser, mais il faudrait juste corriger les "arabes" et égyptiens" dans ton texte.

- L'Angleterre, de même, n'existe pas, et n'a aucun équivalent sur le forum. Nous disposons des pays suivant : Jazerath (Arabie-Égypte), Livenza (Espagne), Francia (France) et Khitaï (Chine). Il faut donc modifier les "anglais" dans ton texte.

- N'oublie pas de demander un rang. Wink

Autrement, ces corrections faites, je te validerai très vite! Smile
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Razi Habani _
MessageSujet: Re: Razi Habani   Razi Habani Icon_minitimeMar 26 Oct - 15:50

Voila, j'ai corrigé toutes les occurences ! Merci pour la lecture.

Je vais aller demander un rang vite, le temps de trouver quelque chose de sympathique Smile
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MessageSujet: Re: Razi Habani   Razi Habani Icon_minitimeMar 26 Oct - 16:01

Merci pour ta correction si rapide! Bon aller, je valide ta fiche sur le champ, bienvenue sur le forum, contente de te compter parmi nous! What a Face
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MessageSujet: Re: Razi Habani   Razi Habani Icon_minitime

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