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 Francesco Serpente [finito]

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Francesco Serpente

▲ Il Sfumato

Francesco Serpente

◊ Messages : 227

Carnet de Bord
Carnet de Bord:
Francesco Serpente [finito] _
MessageSujet: Francesco Serpente [finito]   Francesco Serpente [finito] Icon_minitimeDim 6 Fév - 21:09

    ₪ CARTE D'IDENTITE ₪

    ۞ Nom : Serpente
    ۞ Prénom(s) : Francesco
    ۞ Surnoms : Fran, il Sfumato
    ۞ Âge : 35 ans, né un 27 Juillet
    ۞ Famille : Serpente
    ۞ Sangue Nobile : El Dominio – Il ne s'en sert que rarement, ou tout du moins que pour des situations terriblement anodines, telles que se faire payer par un employeur réticent, se sortir de certaines impasses compromettantes ou encore s'amuser aux dépens d'un autre. Cependant il maîtrise à la perfection chacune de ces capacités.
    Spoiler:
    ۞ Statut : Employé la plupart du temps comme vigile dans des établissements privés, il prête également des services de garde du corps, d'agent de sécurité ou de docker quand l'occasion se présente, mettant à contribution son physique parfait pour ce genre de boulots. Il lui arrive également de participer à des combats, légaux et illégaux, pour empocher les primes promises aux meilleurs.
    ۞ Orientation sexuelle : privée


    ₪ ASPECT PHYSIQUE ₪


    ۞ Physique : La soirée est fraîche, et il est sorti prendre l'air, une cigarette coincée entre les dents. Il se faufile entre les nombreuses boutiques, entassées les une sur les autres dans les ruelles étroites, et chaque vitrine renvoie, durant une demi seconde, l'image d'une haute silhouette. Un mètre quatre vingt dix neuf et un corps étiré, longiligne, quatre vingt onze kilos environ. Assez de musculature pour se défendre correctement et intimider les plus farouches opposants. Passer à côté de lui dans une avenue bondée sans le remarquer serait effectivement difficile, il surplombe généralement les autres et se fraie sans mal un passage dans la foule qui s'écarte devant lui. Il est pourtant loin d'avoir un style original.

    Ses cheveux sont d'un noir de charbon, prenant de multiples reflets bleutés quand le soleil veut bien les toucher, comme des écailles en eaux troubles. Ils sont coupés courts et frôlent la nuque comme le front large. Leur teinte est rehaussée par une peau livide, parfaitement lisse, et toujours légèrement moite. La chair pâle est éraflée en plusieurs endroits, plus particulièrement sur les bras et les mains, à cause de ses activités professionnelles. Sur la mâchoire masculine, une légère barbe mal rasée, mieux taillée au niveau du menton. Et puis un regard, des yeux vifs d'une clarté illisible qui révèlent leur teinté dorée à ceux qui s'approchent un peu plus. Ils sont toujours alertes, les pupilles contractées et minuscules, souvent dans le vague pourtant, bordés de cils noirs, de sourcils un peu sévères. S'il adressait la parole à un passant pour demander son chemin, on entendrait une voix grave et sifflante, étonnamment posée pour quelqu'un de cette envergure, cependant les lèvres restent closes. Il parle peu.

    ۞ Allure : C'est un fantôme dégingandé qui traverse le pont arc-bouté. Les bras, les jambes, paraissent effectivement s'allonger davantage encore quand il reprend sa marche à pas lents et mesurés, quand il tend une main pour allumer la cigarette coincée entre ses dents. Un géant tranquille, indifférent à la foule pressée, aux exclamations qui s'élèvent. Les gestes sont lents, mesurés, et versent de temps à autre dans le maladroit, le mal-ordonné, car il ne sait pas toujours quoi faire de ces mains trop grandes, de cette enveloppe trop élancée. Un mégot encore fumant termine sur le trottoir, et il s'en allume une autre. La braise rougeoie, elle fait briller un instant les iris d'or dans la nuit. Il est inquiétant ce type.

    ۞ Goûts vestimentaires : Il inspire une bouffée âcre de fumée et referme deux ou trois boutons de sa veste. Le froid hivernal s'empare de la ville, et à ces heures-ci, mieux veut être bien couvert. Il n'est pas difficile. Aujourd'hui, comme les jours précédents, il a enfilé un pantalon noir de velours côtelé, et une veste de la même fabrique, par dessus une chemise blanche et un veston. Parfois, quand le travail l'exige, une cravate complète l'ensemble. Une paire de chaussures de cuir claque sur les pavés, terminant d'habiller le monsieur. Pas d'excentricité, le strict nécessaire, rien de plus, rien de voyant non plus.

    ۞ Signes particuliers : A vrai dire il y a autre chose qui pourrait faire partie de sa tenue, puisqu'il ne s'en sépare jamais. Dans l'une de ses poches se trouve un petit étui à cigarettes, taillé dans un métal ocre proche du cuivre. Des trèfles entremêlés sont gravés sur toute la partie extérieure. Il peut contenir jusqu'à dix bâtons de tabac, mais il s'arrange pour en tasser deux de plus, il faut dire qu'il est rare de croiser l'homme sans cela entre les lèvres. Il y a également ces agréments qui ne le quitteront jamais, imprégnés à même sa peau: des cicatrices, grandes ou petites, pas très importantes cependant, dues à ses acrobaties de jeunesse et à son travail. Mais il y a surtout cette chair brûlée sur la jambe droite. C'est une balafre qui traverse le tibia, la cuisse, et termine sur la hanche, dévoilée rarement à un quelconque spectateur. Il passe près d'une rue animée et quelques demoiselles se retournent à son passage. L'odeur de la fumée le suit partout, ses vêtements, sa peau, en sont imprégnés.

    ₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪


    ۞ Généralités : Il ne leur a pas jeté un regard, perdu ailleurs. Il faut dire qu'il ne prête pas vraiment attention aux autres, il est difficile de capter son attention, d'autant plus ardu d'éveiller son intérêt, et ce quelle que soit la personne face à lui. Il semble plongé dans un autre monde la plupart du temps, quand il ne s'agit pas de sa drogue c'est qu'il est simplement inconstant. Il peut suivre une conversation et dériver au bout de quelques minutes, quittant l'assemblée sans mot dire, ou bien ne pas reconnaître quand il la croise une amante rencontrée la semaine passée.

    Voilà un serpent bien indépendant, qui refuse catégoriquement de se justifier, et de se faire marcher sur les pieds. Hier, son nouveau patron l'ennuyait à propos de sa tendance à aller s'en fumer une toutes les dix minutes. Il a démissionné dans l'heure. Enchaîner les petits boulots par-ci et par-à est devenu une habitude, et on l'emploie généralement pour une durée assez courte maintenant qu'on le connaît un peu dans le milieu. Il faut dire qu'il se tape complètement de mener une vie stable, les aléas et les problèmes d'ordre financier, un futur incertain, le laissent de marbre. Il trouvera toujours moyen de se débrouiller dans les pires situations, alors pourquoi s'embêter à se plier à une exigence quelconque? Fuyant les contrariétés, il est devenu aussi difficile à saisir que les nuages toxiques dont il se repaît. Certains le traitent d’égoïste. Il est d'un sang-froid à toutes épreuves, et d'un calme olympien, cependant si on le cherche trop il n'hésitera pas à distiller son venin.

    Il s'est fait à cette vie humble sans trop de mal, et a presque oublié ce que signifiaient luxe et opulence. Reptile discret se confondant à la société, il se demande parfois si quelque autre Serpent se cache comme lui dans la cité, en vermine incapable de se montrer au grand jour, il se demande s'il en croisera un un jour.
    Qu'est-ce que cela changerait ?

    ۞ Vices : Son Sangue nobile le dévore depuis l'adolescence. Sans s'en apercevoir, le tabac lui est devenu quotidien, puis indispensable. Il fume énormément, et dépense une bonne partie de ce qu'il gagne dans cette addiction, ce qui peut le laisser d'un jour à l'autre dans une situation extrême. Il s'est également mis à l'opium, substance qui s'avère tout aussi appropriée pour le satisfaire. S'il est trop longtemps privé de l'un ou l'autre, il peut se montrer agressif, voire violent, à l'opposé total de son caractère habituel.

    ۞ Aime : Par dessus tout il aime le goût de la fumée, sa texture quand elle l'enveloppe d'une vapeur grise, quand elle le grise et l'emporte avec elle. Voilà son plus grand plaisir. Cela mis à part, il affectionne de naviguer, sur grands et petits bateaux, sur les canaux et en mer, et voyager. C'est en quelque sorte inscrit dans sa tête et sans son sang, peut être le seul héritage que sa lignée lui ait laissée. Il traîne la plupart du temps sur son propre bateau, sa maison, un rafiot très modeste mais dont il prend particulièrement soin. Se défouler durant une bagarre ou un combat à pari lui fait le plus grand bien, il aime dépasser ses limites et faire face à des situations extrêmes, se sentant alors plus vivant que jamais. Il ne se rendra jamais et se bat jusqu'au bout. Il préfère l'été pour la chaleur étouffante, le soleil brûlant qui réchauffe son corps gelé. C'est le moment de l'année où on le voit le plus déambuler dans Belmonte.

    ۞ N'aime pas : Au contraire, en hiver il se terre presque, ne pointant son nez que lorsque son travail l'exige ou quand son stock de cigarettes s'épuise. Il déteste le froid cinglant, le vent qui mord, et réduit son activité au possible à cette période. En ce qui concerne les événements survenus il y a vingt ans, le Serpente porte une rancune latente envers les Leone. La violence des assassinats perpétrés est bien difficile à oublier, même après tout ce temps... Il méprise ardemment ceux qui furent les acteurs de cette sanglante trahison et tabasserait volontiers les meneurs de meute si leur identité venait à être découverte. Mis à part cela, il supporte à peu près tout sans broncher, seules les personnalités un peu trop présentes auront tendance à le faire tiquer.

    ۞ Sociabilité : Quasi-inexistante. Du fait de son caractère fugitif et de son mode de vie, il croise rarement les mêmes personnes et tant mieux. Les liens sociaux l'ennuient, il préfère qu'on le laisse tranquille. Quand il a besoin de compagnie, il y a toujours quelqu'un dans le coin prêt à partager son lit, mais il n'y aura pas grand chose d'autre. Il y a déjà eu des histoires, certes, mais il ne s'investissait jamais, et l'autre finissait par abandonner au bout d'un certain temps, lassé de tant de lassitude. Des amis ? Seulement quelques personnes de confiance parmi ceux qu'il côtoie depuis quelque temps, des gens qui l'apprécient en tant que personne ou pour sa jolie tête. Personne à qui se confier véritablement.

    ₪ HISTORIQUE ₪


    ۞ Passé :

    Les flammes léchaient le plafond, brûlant la charpente de bois. Une odeur de cendre et de sang se rependait dans les couloirs, des cris de terreur résonnaient en écho dans le Palais qui s'effondrait. Il courait à en perdre haleine, trébuchant sur un corps sans vie, se relevant aussitôt pour continuer, et malgré toute l'horreur de la scène, il n'avait qu'une chose en tête : fuir le massacre. Du haut de ses quatorze ans ses jambes maigres étaient déjà assez longues pour le porter loin. Il ne pensait qu'à une chose dans le tumulte et le chaos, sauver sa peau, et il parvint de justesse à échapper à une horde de félins enragés, se glissant au dehors. Les quais n'étaient pas bien loin, pas quand on court avec la mort aux trousses. L'instinct le plus bas le guidait, lui ordonnait de larguer les amarres d'un de ces petits bateaux appartenant à la famille et de partir sans se retourner. Le bâtiment qui se dressait autrefois avec insolence illuminait la nuit, faisant luire alentour les jardins, les beaux quartiers, et les couleurs fondaient ensembles, bruissaient de craquements sinistres.

    De la fumée et des corps calcinés. Les Serpents n'étaient plus. S'il y avait des survivants, ils s'étaient éparpillés, ici ou ailleurs, taisant leur nom souillé. Le jeune Francesco pleura tout le premier jour. La veille, malgré la précipitation, il se rappelait être tombé sur le regard vide de sa petite sœur. Elle était si jeune, et ils n'avaient rien épargné. Les monstres ! Quand aux autres, il n'avait aucune idée de ce qu'ils avaient pu devenir. Sans doute avaient-ils péri également et se trouvaient sous les décombres de ce qui fut leur maison. Le troisième jour, il sécha ses larmes et se décida à sortir du rafiot. La ville du bas peuple lui parut bien grise, et d'une misère sans pareille. Détaché de tout ce qu'il connaissait, privé des piliers qui le soutenaient depuis son enfance, il était totalement déboussolé et se glissait entre les passants bruyants sans assurance, ne sachant où aller. Les yeux ambrés observaient avec curiosité et méfiance ce monde inconnu. Il ne connaissait jusque là ni le besoin si la peur, et faisait soudainement face à la vie ordinaire, la vie sans pitié, celle de la rue et des mauvais quartiers qui empestent le poisson et l'urine.

    Les premiers temps furent les plus difficiles. Il appris à se contenter de peu, à voler, à recevoir des coups. Il fut assez débrouillard pour apprendre à survivre. Au bout de deux années d'errances, il était méconnaissable. Une poussée de croissance incroyable l’élevait au dessus de ses pairs, et ses muscles s'étaient développés à force de courir comme un dératé. Ses vêtements usés, semblables à ceux du peuple, se faisaient bien trop étriqués, trop vite, alors il les échangeait au marché. Le tissu coûte bien cher. L'adolescent qu'il était devenu était terriblement futé, il développait une grande imagination comme tout jeune homme de son âge, et se servait de son précieux Sangue nobile pour des besognes bien basses. Si son père le voyait, il lui flanquerait une belle rouste pour lui apprendre à gaspiller ces grands pouvoirs à des fins stupides et médiocres. S'il avait besoin d'un peu d'argent, il lui suffisait en effet de faire la manche et de suggérer subtilement qu'on lui offre une petite pièce, ça, ça marchait à tous les coups. Et puis, s'il tombait sur un opposant plus fort que lui, il y avait toujours quelqu'un dans la rue pour lui prêter main forte, lui permettant de s'enfuir en se moquant de son pauvre adversaire. Il y eut les filles aussi. D'abord des connaissances dans les bordels les plus sordides, et des histoires avec des bourgeoises poudrées à outrance qui ouvraient volontiers leur porte au serpent charmeur. Il avait son petit succès, et enchaînait les conquêtes. Francesco s'était mis à fumer bien jeune, comme tous ses compagnons. Il trouvait ça classe, et surtout extrêmement plaisant. La première bouffée qu'il avait goûtée avait été comme un second souffle.

    Les années se suivaient, toutes semblables. Il s'était résolu à vivre cette vie, et puis, avait-il le choix ? Il ne restait plus rien de la gloire et de la fortune de sa famille. Il vivait dans ce même petit voilier qu'il avait aménagé depuis l'incident, c'était son repaire, son repère en quelque sorte, et il y avait entassé des tas de choses. Cependant, il avançait en âge et il vint un moment où il en eu assez de quémander et de voler à tout bout de champ. Il trouva tout naturellement sa place dans des travaux physiques. Tout était bon à prendre, et on pouvait le voir au port, déchargeant de grandes caisses à mains nues, ou bien à l'entrée d'une boîte de nuit ou d'un casino, surveillant les lieux d'un air ennuyé, et jetant dehors tout individu indésirable.

    Une fois, alors qu'il avait mis à terre quelques hommes éméchés justement, son patron était content de lui et lui proposa de se présenter lors de combats à paris qu'il organisait. Francesco, curieux, et ne crachant sur aucune opportunité, accepta. Il se prit d'ailleurs bien vite au jeu. Le public qui braillait le nom de ses adversaires derrière lui faisait naître une rage folle dans sa tête, et décuplait ses envies d'écraser le gars face à lui. Il se fit sa place dans le milieu et répondait présent à chaque fois qu'il était demandé. Les gages étaient en sa faveur.

    Il avait maintenant 27 ans et courait pour ne pas être en retard, en amoureux transi. Il ne pouvait pas la faire attendre, pas elle. Son cœur battait un peu trop vite. Elle était là, à la terrasse du café, si jolie dans sa petite robe de mousseline indigo, gris indigo, et ses longs cheveux du blanc le plus pur tombant en cascades dans son dos. Il l'avait entendue chanter dans ce petit cabaret, et le doux son de sa voix l'avait enchanté. Ils s'étaient vus, à plusieurs reprises, et aujourd'hui encore. Cela durait depuis quelques mois déjà, mais pourquoi avait-elle l'air plus pale et plus malade à chaque fois qu'ils se revoyaient ? Son prétendant lui tendit un gros bouquet d'hortensias bleus, avec un petit sourire.

    Il était à son chevet, silencieux, tenant la petite main agitée de tremblements. Depuis quand était-elle dans cet état ? Avait-il donc ignoré les signes avants-coureurs ? Ne pleure pas, ne sois pas triste à cause de ça. Elle était désormais une femme mariée et attendait un enfant. Son époux était tellement attentionné, comment avait-elle pu lui faire ça, alors même qu'ils étaient fiancés ? Elle se blâmait à haute voix, balbutiant des propos incompréhensibles. La demoiselle était devenue folle, rongée par le regret, par la honte de l'adultère, la peur de tout dévoiler ou de tout arrêter. Ne pleure pas. Regarde moi. Il soulevait le visage rond vers lui, le caressant de son pouce. Regarde moi bien, Paloma. Tu vois comme je tiens à toi ? Tout va bien se passer, ne t'en fais pas. Ne pleure pas, et regarde moi dans les yeux.

    Ce sera comme si je n'avais jamais existé.

    Ce fut la première et la seule fois qu'il se servit du Spirito Distrae. Après cela, le Serpent perdit peu à peu son caractère frivole et mutin, muant en un adulte distrait et flegmatique. Responsable ? Un peu plus, sans doute, mais il ne le sera jamais totalement. Il lui arrive fréquemment d'avoir des ardoises monstrueuses dans les lieux où il traîne. Il est en effet incapable de gérer l'argent qu'il gagne, et dépense des sommes colossales en allumettes, et pour son addiction à tout ce qui se fume. A cause de cela et de son côté un peu trop serein sur la question, les commerçants qui le connaissent bien ne lui font pas trop confiance. Précisons qu'il abuse parfois de ses pouvoirs pour faire oublier ses redevances durant un temps, pour repousser l'échéance, ou pour amadouer les messieurs-dames. Il est certes quelqu'un de sympathique et charmant, mais on ne donne pas son pain pour un joli regard. Voilà pourquoi il se retrouve de temps en temps à trimer en échange de ce qu'il doit, que ce soit à la vaisselle, au balai, au bricolage ou au service, tout est bon pour profiter des muscles de cet incapable anesthésié aux feuilles séchées !

    La vipère se terre toujours au même endroit. Parfois il détache son bateau et va larguer l'ancre un peu plus loin. Il travaille la plupart du temps dans le Bagaron ou le Cannaregio suivant les menus travaux qu'on lui propose, et ne refuse que rarement un travail, qu'il soit illégal ou commandé par le noble le plus hautain et détestable qui soit. On peut donc le croiser un peu partout, toujours en train de s'en griller une, mais plus récemment il s'est mis à traîner du côté de la fumerie. Il faut dire que s'il ne se passe pas de fumer du tabac ou autre chose, l'opium à quelque chose de terriblement agréable en plus. En tant qu'amateur de fumée, il ne pouvait que décemment se laisser tenter, d'ailleurs on dit qu'il à déjà pas mal de dettes envers l'établissement.

    Et le conflit des familles dans tout ça ? S'il tourne régulièrement les pages pour éviter de s'encombrer la tête, il est clair qu'il ne pourra pas oublier, et ce malgré toutes les drogues qu'il ingurgite. Quelque part, il n'arrive pas à pardonner, n'y arrivera probablement jamais. La vengeance ne le taraude plus pourtant, la colère est enfouie sous une montagne de sable. Il n'est plus capable de cela, du moins c'est ce qu'il pense.

    ۞ Famille :

    Armando Serpente, père : Décédé. Il fut l'un des représentants les plus éminents des Serpente, et faisait partie des courtisans des Leone. Combattant reconnu pas ses pairs, il a abattu un nombre incalculable de Cygno dans l'affrontement sanglant généré par les Leone, obtenant par la suite de grands privilèges. Pris par ses ambitions, il a élevé sa progéniture dans un esprit de fierté et d'orgueil, et plus particulièrement l'ainé, son préféré, celui qui était le plus apte à comprendre et servir les intérêts de la famille. Dévoré par son Sangue nobile, sa cupidité à eu raison de lui. Il n'a jamais cessé d'en quémander plus et fut l'un de ceux qui soutinrent que la famille Serpente devait obtenir plus d'avantages et de passe-droits au vu de leur services et de leur loyauté sans équivalent. Pour cela, il fut l'un des premiers à perdre la vie quand Marco Antonio décida de leur perte.

    Eleonora Serpente, mère : Décédée. Femme dévouée et aimante, elle n'en restait pas moins soumise à cette soif irrépressible de luxe. Elle dilapidait l'argent du foyer en bijoux, en victuailles, en meubles et vêtements coûteux. L'opulence et la richesse émanaient d'elle, et rien de lui faisait plus plaisir que de voir les regards admiratifs posés sur elle. Malgré tout, elle restait une bonne mère ; si les démonstrations d'affections n'étaient pas son fort, elle faisait tout pour subvenir aux besoins de ses enfants. Lors de l'incendie du palais des Serpente, elle à voulu fuir et emporter avec elle ses richesses, ce qui l'a retardée. Ce qui l'a perdue.

    Leandro Serpente, petit frère : disparu, aurait 32 ans aujourd'hui, en avait 12 lors du drame. Francesco était un grand frère admiré et pris pour modèle, surtout par Léandro qui le suivait partout et imitait tout ce qu'il faisait. Parfois ennuyé de tant de proximité, l'aîné n'en chérissait pas moins le garçon et fut très présent pour lui et sa sœur, prenant en quelque sorte le rôle de seconde mère, tant la leur papillonait à gauche, à droite, les laissant entre eux.

    Lina Serpente , petite soeur: décédée. Elle n'est pas allée au delà de ses neuf ans. Mignonne et enjouée, Francesco prenait soin d'elle plus que quiconque et se prêtait volontiers au jeu dès qu'elle en avait envie, lui cédant à peu près tout.


    ₪ ET VOUS ALORS ? ₪


    ۞ Comment avez vous découvert le forum? Via les partenariats
    ۞ Que pensez vous de ce dernier? Contexte très intéressant, beau graphisme
    ۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? Pas trop mal
    ۞ Quelle sera votre fréquence de passage?
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Dernière édition par Francesco Serpente le Mar 12 Juil - 15:43, édité 4 fois
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Ludovico III Leone

ღ Il sua Altezza Femminiello

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MessageSujet: Re: Francesco Serpente [finito]   Francesco Serpente [finito] Icon_minitimeLun 7 Fév - 7:07

Un personnage vraiment très intéressant, et une très belle écriture : j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ta fiche, et je la valide sans plus attendre! Bienvenue sur Belmonte, amuse toi bien en notre compagnie! =)
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Marco Antonio Leone

◊ Âme Noire des Lions ◊

Marco Antonio Leone

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Francesco Serpente [finito] _
MessageSujet: Re: Francesco Serpente [finito]   Francesco Serpente [finito] Icon_minitimeLun 7 Fév - 12:47

Objection votre honneur Marco Objecte j'ai un seul petit problème avec ta fiche et sa concerne le passage de la mise à mort des Serpente j'explique

Francesco Serpente a écrit:
Les flammes léchaient le plafond, brûlant la charpente de bois. Une odeur de cendre et de sang se rependait dans les couloirs, des cris de terreur résonnaient en écho dans le Palais qui s'effondrait. Il courait à en perdre haleine, trébuchant sur un corps sans vie, se relevant aussitôt pour continuer, et malgré toute l'horreur de la scène, il n'avait qu'une chose en tête. Ce dîner, où il s'était introduit pour attirer l'attention d'un père trop absent, et le premier coup porté qui avait fait naître une gerbe d'hémoglobine. Terrifié, il tentait de fuir à présent. Du haut de ses quatorze ans ses jambes maigres étaient déjà assez longues pour le porter loin. Il ne pensait qu'à une chose dans le tumulte et le chaos, sauver sa peau, et il parvint de justesse à échapper à une horde de félins enragés, se glissant au dehors.


Alors deux choses me gène dans ce passage une petite incohérence déjà qui est :
Tu cours dans les couloirs en flamme ou tout commence à être réduit en cendres mais ton père est l'un des premier que je tue le truc c'est que je l'ai tuer à ce moment là chez les Leone comme dit ici :

Citation :
Quelque temps après il fut à la PLAZZA LEONE interrompis un diner entre ses doyens et les représentant les plus puissant des Serpente.


la place Leone notre palais quoi. On peut croire que notre palais est un peut un moulin car ony va et viens facillement en RP mais ce soir là y a vraiment aucune chance pour que ce soit le cas.

Ensuite tu me vois tuer ton père sa c'est un point qui me dérange sincèrement, déjà plein de gens savent que c'est les Leone qui ont tuer les Serpente. Si en plus on sait que c'est par ma main y a plus d'enquête à mener pour savoir sur qui les serpente doivent ce venger.

Voilà donc si Ludovico ne trouve rien à redire je te serait reconnaissant de modifier ce petit passage Merci d'avance.
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Francesco Serpente

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Francesco Serpente

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MessageSujet: Re: Francesco Serpente [finito]   Francesco Serpente [finito] Icon_minitimeLun 7 Fév - 16:04

Ludovico> Merci !

Marco> Ca marche, j'ai lu trop vite et pensait que le massacre avait lieu chez les Serpente. Voila ce qui a été modifié:

Les flammes léchaient le plafond, brûlant la charpente de bois. Une odeur de cendre et de sang se rependait dans les couloirs, des cris de terreur résonnaient en écho dans le Palais qui s'effondrait. Il courait à en perdre haleine, trébuchant sur un corps sans vie, se relevant aussitôt pour continuer, et malgré toute l'horreur de la scène, il n'avait qu'une chose en tête : fuir le massacre.

Il méprise ardemment ceux qui furent les acteurs de cette sanglante trahison et tabasserait volontiers les meneurs de meute si leur identité venait à être découverte.
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MessageSujet: Re: Francesco Serpente [finito]   Francesco Serpente [finito] Icon_minitime

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