Belmonte
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 Lucine, Il piccolo fantasma

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Lucine E. Corvo


Lucine E. Corvo

◊ Messages : 20

Carnet de Bord
Carnet de Bord:
Lucine, Il piccolo fantasma _
MessageSujet: Lucine, Il piccolo fantasma   Lucine, Il piccolo fantasma Icon_minitimeDim 20 Mar - 21:33

₪ CARTE D'IDENTITE ₪


۞ Nom : Corvo.
۞ Prénom(s) : Lucine Emilia.
۞ Surnoms : Il piccolo fantasma
۞ Âge : 12 ans.
۞ Famille : Corvo.
۞ Sangue Nobile : Negromancia - Nécromancie. Il est si rare qu'elle puisse sortir qu'il lui est évidemment difficile de pratiquer son sangue nobile, ainsi elle ne sait pas appeler un mort, seulement voir ceux qui souhaitent d'eux-mêmes s'exprimer. De plus, dans la crypte familiale, ça fait longtemps que plus personne n'a rien à dire...
۞ Statut :Hanteuse de maison.
۞ Orientation sexuelle : Même si elle les comprend très bien elle n'a aucun intérêt pour ces choses là.


₪ ASPECT PHYSIQUE ₪


۞ Physique : Tu te sens frissonner, est-ce en raison de la frayeur que t'inspire cette demeure ou bien du froid qui y règne ? Le Palazzo est peu éclairé, de fait tu as l'impression de voir danser des ombres monstrueuses sur chaque mur, d'apercevoir des silhouettes horribles dans la pénombre de chaque couloir. Tu t'attends, d'une seconde à l'autre, à entendre un sinistre bruit de porte grinçante. De pas effrénés sur un vieux parquet au-dessus de ta tête. D'une triste mélodie jouée au piano dans une salle de musique fermée à clé. Te voilà qui sursautes tandis que ton oncle te sommes d'avancer avec une main ferme posée sur ton épaule. Tu t'exécutes avec précaution, comme si le sol allait se dérober sous tes pieds, comme si un des lourds lustres allait s'abattre sur toi, un monstre bondir d'on ne sait quel coin obscur. Tu le laisses passer en faisant attention toutefois à le suivre de très près. Tiens ! Là-bas, tu vois une porte entrebâillée... Qui sait quel abominable secret se cache derrière... Tu préfères ne pas y penser... Tandis que tu arrives à la hauteur de cette fameuse porte, tu risques un coup d'œil à l'intérieur et elle se claque si soudainement que tu en pousses un cri de terreur. Tu te mets à courir pour rattraper ton oncle, tu en es sûr ! Oui, tu as vu quelqu'un ! Ou quelque chose... Ta curiosité te perdra Roberto. "Allons presse-toi et cesse de te donner en spectacle." Enfin, vous voilà tous deux sortis, et sains et saufs, de ce sinistre couloir. Fini de regarder aux alentours, tu t'accroches à la veste de l'oncle Ippolito, tu concentres toute ton attention sur son dos légèrement vouté. Il n'y a pas de raison d'avoir peur. Y'a t-il de moins en moins de lumière ici ? Il n'y a pas de raison d'avoir peur. Le seul bruit que tu entends est celui de vos souliers sur le carrelage. Il n'y a pas de raison d'avoir peur. Vous venez d'entrer dans une pièce. Te voilà planté près d'une grande fenêtre aux rideaux fermés. Pourquoi sont-ils confinés ainsi au beau milieu de l'après-midi ?

"Ah, voyons Lucine, il est très impoli de s'enfuir face à des invités, venez ici. Pardonnez-là, elle a tendance à prendre ses jambes à son cou lorsqu'elle voit des inconnus, elle n'est pas habituée, mais elle est très bien élevée sinon."

Ton cœur se met à battre à une vitesse insensée, cette fille... Oui ! C'est ça, c'est le fantôme que tu as vu tout à l'heure ! Tu déglutis avec difficulté tandis que ton oncle te demande de t'entendre avec la créature aux immenses yeux rouges pendant qu'il discute affaires dans une autre pièce. Tu y distingues à peine une pupille, c'est sans doute cela qui est le plus effrayant dans ce regard. Le fantôme n'est pas très grand, est-ce un enfant ? Dans quelles atroces circonstances a t-il pu rendre son dernier souffle ? Ce devait être une fille de ton âge quand elle est morte. Elle a un fort désir de vengeance sans doute. Elle est un peu plus petite que toi, elle est très mince aussi, elle semble frêle et faussement inoffensive. Elle est d'une pâleur effroyable, c'est certes une caractéristique des Corvo mais tu ne te feras pas avoir non, elle est belle et bien morte. Sinon pourquoi ces cheveux plus blancs que ceux d'un vieillard ? Tu en es certain, elle pourrait t'attaquer sauvagement sans crier gare. Et pourtant, tes jambes refusent d'obéir et tu es incapable de t'enfuir comme ton instinct de survie t'indique de le faire.

۞ Allure : Elle était debout, et c'est avec lenteur et délicatesse qu'elle recule et s'assoit doucement dans un de ces fauteuils majestueux qu'on trouve généralement dans les demeures des nobles. Elle s'y fond parfaitement, se tenant bien droite comme une petite fille bien élevée. C'est là que tu te rends compte que vous êtes dans un petit salon. Elle pose ses mains sur ses genoux en ne cessant de te fixer étrangement, tu es si mal à l'aise que tu aimerais disparaitre.
۞ Goûts vestimentaires : Ses vêtements n'ont rien de comparable à la tenue propre mais tout à fait commune que tu portes. Un luxe élégant et raffiné se dégage de cette robe blanche bouffante où dentelle, rubans, nœuds, volants et froufrous se côtoient dans une parfaite harmonie. Oui, c'est définitivement beau à regarder. Mais ces fanfreluches qui semblent sorties d'un autre temps confirment ta théorie : c'est un être mort il y a plusieurs années qui se tient là.
۞ Signes particuliers : Tu te mets enfin à réfléchir, il était temps. Que faire ? Puisque tes jambes t'ont abandonné, les lâches, il ne te reste que tes bras. Tu serres tes poings ce qui prouve que tu as encore le contrôle de cette partie de ton corps. Ni le spectre ni toi ne pipez mot, un silence de caveau s'installe lentement tandis que vous vous observez mutuellement. Soudain, d'un geste précis, élégant, héroïque, tu ouvres le rideau à côté de toi en poussant un cri de guerre, le fantôme sera effrayé par la lumière ! C'est au même moment que la porte s'ouvre sur le domestique qui se précipite vers les rideaux : "Ah non, non monsieur, quelque éclairage trop intense que ce soit ferait souffrir mademoiselle !" Il plonge à nouveau la pièce dans la pénombre, aussi effaré que le domestique par ce qu'il vient de se passer, tu jettes un dernier coup d'œil au fantôme qui semble te regarder sans te voir. Ou te voir sans te regarder. Mince, ton esprit est embrouillé, en tout cas ça te fait penser à quelque chose... A... Oui, voilà, une personne aveugle ou qui voit mal. Après réflexion et retour calme et posé sur ta situation désespérée tu ne vois plus qu'une dernière solution : tu te mets à brailler bruyamment de terreur.
C'est à tes amis que tu raconteras comment toi, le grand Roberto l'aventurier, tu as terrassé avec panache le fantôme hébergé par les Corvo.

₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪


۞ Généralités :

De Fiorenzo di Martini, tailleur, à Alessandro Zorzini, coiffeur.

Belmonte, le 24 Juillet,

Saviez-vous, mon adoré, que j'ai eu aujourd'hui même l'occasion de m'entretenir avec quelques domestiques des Corvo ? Malgré le peu d'esprit dont ils firent preuve eux et leurs palabres, j'appris plusieurs nouvelles facettes de ma petite protégée, et si j'entrevois d'ores et déjà lesquels de ceux gens se rendent coupables de diffamation, j'ai décidé que je vérifierai plus tard et par mes propres moyens la véracité de leurs propos. J'ose espérer que vous ne serrez froissé de m'entendre une fois de plus parler de Lucine Corvo, si cette enfant me plait pour toutes les raisons que vous connaissez déjà, vous serez à jamais le seul dans mon cœur, ne l'oubliez jamais.

Écoutez donc. Tandis que mademoiselle était en quête de ses derniers croquis, j'ouïs par mégarde, et je tiens ici à ce que vous ne doutiez point de mon innocence, des domestiques argumenter violemment sur le pas de la porte. Fort soucieux de l'image de la famille Corvo et, vous le savez, détestant plus que tout les comportements grossiers, je m'enquis prestement de la situation. Sans aucun doute parce que je suis une personnalité fameuse et fort appréciable l'un des hommes me reconnut immédiatement et me clama que la cause de son affliction n'était autre que Lucine elle-même. Naturellement, être plein de bonté que je suis et malgré la vulgarité du personnage, je décidai de l'écouter avec toute cette patience qui me caractérise. En effet je choisis de faire fi de son langage exécrable et de ses manières odieuses. Semble t-il que l'homme avait perdu son poste chez les Corvo parce qu'il avait laissé sortir mademoiselle au dehors du Palazzo quand cela lui était interdit. Je haussais un sourcil avec étonnement face à cette curieuse déclaration, de quoi pouvait se plaindre ce roturier ? Face à ma perplexité il s'empressa alors d'ajouter que mon adorable poupée l'avait forcé à la conduire dehors. Et de quelle manière une enfant haute comme trois pommes et aussi faible pouvait-elle bien l'avoir «forcé» ? Il m'assura avec conviction que lorsqu'il s'agissait de parvenir à ses fins, Lucine redoublait souvent d'ingéniosité malsaine. Inutile de dire que je ne crus pas un mot de cet homme, jamais je n'ai vu mon adorable et souriante Lucine capable de menacer qui que ce soit. Il me mit alors au défi de questionner les autres domestiques, je verrai, ainsi, selon lui, que Lucine n'était pas la petite fille parfaite que je pensais qu'elle était.

Me voilà donc à questionner Maria, tremblante grosse femme fort disgracieuse pour qui Lucine est source de terreur. Pourquoi cela ? Car selon elle ma petite Corvo ne sait guère se comporter avec les êtres humains. Tiens donc, serais-je d'une espèce inconnue ? Elle relata des colères noires pour des faits triviaux dont je n'ai jamais été témoin, évidemment. Elle raconta une possessivité exacerbée, exercée par Lucine sur humains comme objets, de laquelle, naturellement, je n'ai jamais vu aucune manifestation. Elle détailla enfin une fascination pour la mort et les diverses réactions humaines face à son imminence, ce à quoi je lui répondis «Ma chère, vous êtes au service des Corvo, souvenez-vous.»

Je ne vous détaillerai pas tout ou cela risquerait de devenir ennuyeux si cela ne l'est pas déjà, mais je fis un petit tour général des gens du Palazzo : certains ne connaissaient même pas mademoiselle, certains la décrivirent comme une fillette souriante, aimable et bien élevée et je m'entendis bien avec ceux-là, ceux-ci dirent d'elle qu'elle était mystérieuse, imprévisible ou effrayante. Je me retrouvai donc avec un tableau très nuancé amusé par une variation aussi surprenante de points de vue. Il semble que j'ai encore beaucoup à apprendre de Lucine Corvo.

Enfin, pardonnez-moi mon cher et tendre ami, comme d'habitude je m'étale, je m'étale, et j'en oublie de vous annoncer le plus important : j'ai un petit présent pour vous. Sachant combien vous êtes obsédé par votre superbe physique je vous ai trouvé chez «Capelli Veri» une perruque à l'élégance rare qui j'en suis sûr ravira le sculpteur de cheveux que vous êtes. Ah ! Qui d'autre pourrait se vanter d'avoir un compagnon si attentif et dévoué ? Il est hélas déjà temps de vous quitter mon Alessandro, d'importantes affaires m'appellent. J'attendrai comme toujours avec impatience de vous lire, en vous envoyant mille baisers,

Avec amour et passion, votre Fiorenzo.


۞ Vices : "Ces nobles sont tous dégénérés ! Elle m'a sauté dessus avec un couteau ! Oui, ma blessure est superficielle, mais c'est parce qu'elle est petite et faible, et s'il avait été plus grande et plus forte ? Elle m'appréciait en plus, et je ne peux pas croire que c'est parce que je suis parti qu'elle m'a attaqué comme ça, elle doit juste avoir des problèmes. Certaines rumeurs circulaient vous savez, qu'elle avait tué un domestique en le poussant du haut des escaliers il y a quelques années, j'ai toujours refusé d'y croire, mais voyant ce qui m'est arrivé..." Ancien domestique des Corvo.

"Elle est obsédée par la mort, oui d'accord, c't'une Corvo, mais quand même. J'ai l'impression qu'elle a plus de considération pour ses peluches que pour les humains qu'elle voit plus comme un sujet d'étude amusant... Enfin, c'l'impression qu'j'en ai." Ancien domestique des Corvo.

۞ Aime : "Mademoiselle apprécie les beaux vêtements, les coupes raffinées, les riches étoffes, il me semble qu'elle en a fait une véritable passion. Elle me soumet parfois des croquis de sa création pour que je réalise les robes de ses rêves, autant dire que je suis ravi d'avoir une cliente avec autant de goût. La mode actuelle est trop grossière pour un homme de talent tel que moi." Fiorenzo di Martini, tailleur de Belmonte.

"Et voilà, je me suis fait renvoyer à cause de cette sale gamine... Elle voulait absolument sortir pour parler aux morts, elle m'a menacé de m'accuser de toutes les horreurs possibles pour me faire renvoyer, j'avais moins peur pour sa santé que pour ma place, alors forcément, j'ai accepté. Cette folle écrivait des lettres au noms des morts aux familles tu vois ? Pour leur dire que machin chose allait bien, qu'ils avaient pas à s'inquiéter... Quand j'dis que tous ces nobles sont cinglés. Pour le coup j'ai perdu ma place malgré tout, cette peste savait bien ce qu'elle faisait. Je vais me faire éleveur de mouton ou je n'sais quoi moi." Ancien domestique des Corvo.

"Elle a voulu aller au cirque pour voir ces monstres humains... Mais non, pas ceux modifiés par l'arte carnal, ceux qui n'ont pas les moyens de s'payer une intervention, qui sont naturels. Ceux qui ont deux têtes, trois jambes, sont collés, c'genre de choses. Elle dit que personne les aimes alors elle, elle est là pour eux. Qui peut bien apprécier même juste voire ces horreurs ? Mouais, j'sais pas comment tu fais pour supporter ça. - Bah t'façon elle sort presque jamais, ça doit être le seul endroit où elle a été en dehors de la maison depuis des mois, et c'est parce que il faisait pas trop beau, ni trop moche." Discussion entendue au Palazzo Corvo.

"Quand je suis entré on entendait rien du tout à part une mélodie sordide au piano dans tout le Palazzo, je sais pas du tout d'où ça venait mais ça m'a fait froid dans le dos." Conversation entendue au centre-ville.

"Tu sais une fois j'ai travaillé pour une petite fille comme toi qui avait des tas et des tas de peluches qui avaient toutes un nom. Elle les chérissait avec amour comme tu chéries ton Monsieur Lapin. Mais ne sois pas si jalouse, tu vois, même si elle avait toutes ces peluches, elle avait l'air moins heureuse que toi qu'en a qu'une !" Conversation entendue au centre-ville.

۞ N'aime pas : L'alcool, l'été, le soleil, se salir, la viande, le fromage, être mal habillée, les poupées, qu'on la trahisse, que des gens indignes rentrent dans la maison...
۞ Sociabilité : C'est un petit fantôme, il choisira de chercher à vous faire quitter sa maison la queue entre les jambes ou au contraire à vous y faire rester en sa compagnie pour toujours.

₪ HISTORIQUE ₪


۞ Passé : "Il était une fois, une famille corbeau. Papa et Maman Corbeau, messagers de la Mort comme beaucoup de leurs congénères, formaient un de ces couples que l'on pensait admirables, de ceux qui resteraient ensemble toute la vie. Toutefois quand leur premier et unique enfant arriva, Papa Corbeau avait déjà brisé l'illusion et fait de la mort sa maitresse et c'était donc cependant qu'il hantait les cimetières de Belmonte que Maman mit au monde l'oisillon qu'on appellerait Lucine. La tâche ne fut pas des plus simples, on croassa dans le nid que l'un des deux n'y survivrait pas. Le petit corbeau pointa finalement le bout de son bec, mais alors qu'il venait de quitter sa coquille de chaleur et d'ombre il fut terrifié par ce monde extérieur effroyable de clarté et jugea bon de ne pas se manifester. Ainsi pensa t-il, peut-être le remettrait-on là où on l'avait trouvé. Hélas, il sembla que le petit corbeau eut des problèmes de communication dès les premiers instants de sa vie et qu'une force supérieure décida que le monde extérieur serait à jamais source de toutes ses souffrances. Maman Corbeau qui s'était battue pour cet oisillon, comme tous les autres, le crut avant même qu'il ne se soit réveillé plongé dans un sommeil éternel, elle s'enfonça dans le chagrin et le désespoir persuadée que la Mort était venue réclamer son dû à l'esclave inefficace qu'elle était.

Finalement un médecin en quête de gloire "ramena à la vie" le petit corbeau, mais il était déjà trop tard, ses grands yeux rouges et son plumage blanc, Maman Corbeau ne les reconnut en rien, son enfant était mort, inutile de lui mentir. C'est un parcours à la triste monotonie qu'entama le faux petit fantôme qui, trahit par un corps faible, passa son enfance enfermé comme les princesses des contes ennuyeux qu'il lisait. Il sortait en cachette pour discuter avec les morts quand il ne discutait pas avec ses peluches ou ses animaux, car eux tous valaient bien plus que les humains en qui on ne pouvait avoir confiance : chaque fois que le faux petit fantôme corbeau se faisait un nouvel ami, il ne tenait pas se promesse de rester avec lui pour toujours. Avec Maman Corbeau, Petit Corbeau allait visiter sa propre tombe qu'elle lui avait érigée avec amour, pas besoin de grande comédie ni d'essayer de lui faire entendre raison, elle vivait maintenant dans ses illusions. Puis un jour Maman Corbeau mourut. Le faux Petit Fantôme ne s'en trouva pas triste ni affligé, la mort n'avait dans sa tête rien d'une abomination, et cet être là, qui avait été si faible et négligeant, Lucine le méprisait sans lui en vouloir ni ressentir assez pour verser une seule larme. Il pensait plutôt à sa propre situation et comprit rapidement que ce dehors qui le faisait rêver et l'effrayait à la fois ne lui serait jamais accessible. Ces rares sorties, leur souvenir ne serait jamais aussi écrasant que celui de chaque recoin du Palazzo que Lucine connaissait maintenant par cœur. Le faux petit fantôme décida donc d'aimer le Palazzo plutôt que de le détester, puisque c'était la seule chose qu'il avait..."

Lucine examinait les feuilles avec un sourire et cela malgré ses yeux qui la faisaient souffrir. Quand pouvait-elle avoir écrit cela ? Elle ne se rappelait plus trop, ce dont elle était sûr, c'est qu'il était presque aussi difficile pour elle de tracer des lettres que de les lire. Pour preuve, les mots qu'elle voyait flous, tordus comme les branches d'un vieux chêne. Il lui arrivait parfois de faire des choses étranges lorsqu'elle s'ennuyait se dit-elle, l'écriture à plus forte raison, était de celles-là. La douleur devint rapidement insupportable, et avec elle l'amertume, alors elle froissa les papiers et les jeta sur son pupitre avec rage. Elle demanderait à ce qu'on brûle cette chose illisible et sans style. Parfois, elle avait envie d'en vouloir au monde entier.

۞ Famille : Ses parents sont morts et les grands-parents, ça n'existe guère chez les Corvo. Lui reste des cousins, cousines, tantes et oncles qu'elle connait pour la plupart assez mal, personne ne fait vraiment attention à elle de toute façon...


₪ ET VOUS ALORS ? ₪


۞ Comment avez vous découvert le forum? Par partenariat sur un forum où je ne suis plus inscrit depuis des millénaires.
۞ Que pensez vous de ce dernier?Qu'il est pas mal du tout.
۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? Bof. Je suis désolé au passage pour le temps que j'ai mis pour faire cette fiche avec laquelle on apprend pas grand chose au final, j'espère pouvoir développer tout ça davantage en rp.
۞ Quelle sera votre fréquence de passage? Je pourrai passer tous les jours mais sans forcément poster.
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Raffaela S. Serpente

Principessa persa tra Vizio e Virtù

Raffaela S. Serpente

◊ Messages : 1033

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Lucine, Il piccolo fantasma _
MessageSujet: Re: Lucine, Il piccolo fantasma   Lucine, Il piccolo fantasma Icon_minitimeDim 20 Mar - 21:55

Ne t'inquiète pas pour le temps que tu as mis, je vois que la fiche valait vraiment la peine de l'attendre. Ainsi je te valide et te souhaite de te plaire à Belmonte!
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Lucine E. Corvo


Lucine E. Corvo

◊ Messages : 20

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Lucine, Il piccolo fantasma _
MessageSujet: Re: Lucine, Il piccolo fantasma   Lucine, Il piccolo fantasma Icon_minitimeLun 21 Mar - 0:08

Je suis content de pas avoir abandonné au final, merci beaucoup Embarassed
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Lucine, Il piccolo fantasma _
MessageSujet: Re: Lucine, Il piccolo fantasma   Lucine, Il piccolo fantasma Icon_minitime

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Lucine, Il piccolo fantasma

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