Belmonte
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 Justine Adamante

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Justine Adamante

Prostituita di Dio

Justine Adamante

◊ Messages : 51

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Carnet de Bord:
Justine Adamante _
MessageSujet: Justine Adamante   Justine Adamante Icon_minitimeJeu 16 Juin - 20:58

    ₪ CARTE D'IDENTITE ₪

    ۞ Nom : Adamante.
    ۞ Prénom(s) : Justine, Élise.
    ۞ Surnoms : La Catin de Dieu. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle adore ce surnom. Ses amies l'appellent Ju', tout simplement.

    ۞ Âge : Vingt-sept ans. Elle est née un 18 avril.

    ۞ Statut : Homme Femme de Foi. Elle est Sœur d'un couvent François. Sinon, elle a aussi été femme de chambre, pirate et prêteuse sur gages. Elle vient d'arriver à Belmonte et hésite encore sur sa vocation en ce saint lieu.
    ۞ Rang social : Issue du peuple, aussi bien dans son pays d'origine qu'à Belmonte.

    ۞ Orientation sexuelle : Lesbienne. Justine n'aime définitivement pas les hommes. Sauf le Christ. Mais c'est une autre histoire.
    Elle a toujours préféré ses compagnes de couvent plutôt que les prêtres et les hommes la laissent froide, incapable de prendre du plaisir dans leurs draps - elle a quand même essayé, il est dommage de se cacher des plaisirs. Elle préfère simplement se complaire dans ses mœurs libertines avec des femmes, elle-même étant plutôt du genre inventive, aimant pervertir les oies blanches comme le coq de la basse-cours.

    ₪ ASPECT PHYSIQUE ₪

    "Madame, pardonnez mon emportement mais je vous aime !"
    "Je m'aime également..." Dit-elle d'un ton distrait.


    ۞ Physique : Justine est une personne plantureuse, plutôt bien faite de sa personne. Elle a de jolis yeux d'un brun foncé, ourlés de cils sombres. C'est une vraie brune, aux longs cheveux noirs bouclés, épais et lourds. Elle parfume souvent cette crinière d'ébène d'encens et les pare parfois de perles. Lorsqu'elle est dans un couvent, elle porte la coiffe d'usage mais ses cheveux indisciplinés ont toujours tendance à s'en échapper pour chatouiller l'arrondi d'une épaule ou son cou de cygne. Sa peau est délicieusement pâle, veinée de bleu.
    Elle a ce port qu'on les reines, foulant de la pointe du talon le cœur des hommes, ne leur donnant que le mirage d'un sourire, délicates incurvations d'une petite bouche purpurine. Elle est belle, elle le sait. Et cela la rend encore plus attirante.
    Plutôt grande pour une femme - presqu'un mètre quatre-vingt - elle attire d'autant plus l'attention. Elle garde une certaine raideur dans sa démarche, un port noble alors qu'elle n'est qu'une fille de rien. Pourquoi les petites gens n'auraient-ils pas le droit d'avoir du maintient ?

    Très féminine dans ses formes autant que dans ses manières, elle sait mettre en valeur ses atouts personnels. Elle a une voix tranquille, aux inflexions plutôt grave sans perdre en féminité. Posée dans ses gestes autant que dans ses paroles, elle semble de prime abord élégante et pondérée.
    Néanmoins sous la tranquillité du fleuve se cache le feu de la passion. Sensuelle sans avoir à se forcer, elle a ces gestes naturellement aguicheurs et indolents, sachant susciter l'envie sans en faire des tonnes. Tout un art en vérité, sans avoir l'air d'y toucher.

    ۞ Allure : Indolente et tranquille, le tout mâtiné d'une sensualité sauvage, elle est l'image même de la femme fatale pour laquelle les hommes se damnent. Même en nonne, elle ne passe pas inaperçue. On ne voit qu'elle. Elle le sait, c'est son jeu favoris.

    ۞ Goûts vestimentaires : Elégante, Justine adore les tenues féminines, les robes à crinolines et tout l'attirail parfaitement féminin. Les corsets, les dessous, les talons hauts... Tout un univers de soie, de dentelles et de parfum.
    Et pourtant, cette jeune femme croqueuse de vie porte plus souvent une tenue de nonne. Mais sous l'austère tenue, les plus exquis dessous n'attendent que d'être dévoilés, à la faveur d'un geste anodin, d'un coup de vent bien placé.

    ۞ Signes particuliers : Elle a une au fer rouge sur le haut de la fesse droite, une petite fleur de lys. En dehors de cela, rien de spécial.

    ₪ INFORMATIONS PSYCHOLOGIQUES ₪

    "Mais ! Vous n'y pensez pas !"
    "Oh si, chaque jour que Dieu fait..." Elle soupira de délice.


    ۞ Généralités : Justine est une femme vive et spirituelle, à l'égoïsme et à l'égocentrisme démesurés. Narcissique également, se trouvant belle, s'aimant elle-même avant même de songer aux autres.

    C'est une personne secrète malgré sa sociabilité et elle ne parle pas d'elle-même facilement, préférant cultiver le mystère. Pourtant, il y en aurait à dire, sur cette femme aux penchants saphiques. Elle cultive l'apparence pour ne pas se dévoiler, non pas par pudeur mais plutôt parce qu'elle n'a absolument aucune foi en la nature humaine et pense qu'il n'existe pas en ce monde corrompu de véritable bonté désintéressée. Philosophe, elle juge cruellement la nature humaine, comparant ses semblables à des animaux nourrissant leurs vices en ayant l'hypocrisie de se dire vertueux.

    Vertueuse, elle-même ne se défini jamais comme cela. Elle connait ses penchants déviants et les accepte, les intègre à sa personnalité et s'en gausse même. C'est une personne dangereuse en ce sens, puisqu'elle ne cherche pas à refouler la part de noirceur qui l'habite. En vérité, louve solitaire devant l'éternel malgré ses nombreuses amies de lit, elle n'a confiance en personne.
    Elle fut la première victime du vice et de la débauche, blanche brebis jadis sacrifiée sur l'autel de la luxure. C'est peut-être une manière pour elle de se venger, en cherchant à pervertir toute âme blanche.

    Personne ne trouve grâce aux yeux désabusés de Justine, à part sa douce sœur, Marie. Cette dernière, dont elle préserva la pureté et l'innocence est à ses yeux la seule source lumineuse dans un monde gris anthracite. Telle un Ange tombé des Cieux, elle illumine les Ténèbres de sa seule présence aux yeux de Justine.

    C'est à se demander comment une telle personne peut se faire passer pour une religieuse. Mais Justine est rusée, sachant jouer des faux semblants quand cela l'arrange. De plus, aussi étrange que cela paraisse, elle est profondément croyante. Plus petite, elle tomba en réalité amoureuse de Dieu lui-même en la personne de Jésus Christ. Cette inclinaison de son cœur ne lui est jamais passé. Cette femme dure, au cœur sombre est donc belle et bien amoureuse de deux Intouchables : sa propre petite sœur et le Christ. Cet amour, le seul qu'elle vit platoniquement est ce qui la rend si cynique et cruelle vis à vis des Hommes. Car comment quiconque pourrait rivaliser contre Dieu et son plus bel Ange ?

    Méprisant l'humanité toute entière, elle se complait dans la plus parfaite débauche orgiaque, comme pour défier le Monde de la damner.
    Après tout, n'est-elle pas le reflet des désirs coupables et secrets auxquels chacun rêvent de s'abandonner ?

    ۞ Vices : La luxure, évidemment. Sans modération aucune. Elle s'y laisse délicieusement aller, sans complexes ni honte. Qu'y a-t-il de mal à se faire plaisir entre adultes plus ou moins consentants ?

    ۞ Aime : Sa soeur, Marie. Notre Seigneur Jésus Christ. Ce sont ses deux amours. Elle chérit se correspondance épistolaire avec sa tendre sœur.
    Elle adore la pluie, la nuit et les orages, son cœur ne s'apaisant que de tourmentes. Par extension, elle se plait sur la mer, aimant l'eau, le plus féminin de tous les éléments par sa nature changeante. Elle apprécie la bonne chair et le bon vin, les romans pornographiques, les femmes aux apparences chastes et pures qu'elle adore pervertir pour leur faire prendre conscience de leur noirceur réelle.

    ۞ N'aime pas : Justine n'aime pas les hommes, demeurant profondément misandre.
    L’humanité la dégoûte et la déçoit dans sa globalité. Elle a horreur des faux-semblants et des mensonges des soit disant gens purs qui se cachent à eux-même leur cruauté.
    Elle n'aime pas la chaleur, qui l'indispose.

    ۞ Sociabilité : Excellente, merci. Justine est une personne très sociable, se complaisant dans son rôle de bonne sœur défroquée -ou dans n'importe quel métier choisit - un tantinet allumeuse, voir complètement dévergondée. Elle a de la conversation et de l'esprit, passant pour être d'une compagnie agréable. Elle a de nombreuses "amies"...

    ₪ HISTORIQUE ₪


    ۞ Famille :

    .Madeleine Adamante.

    La Mère de Justine est une femme secrète, torturée. Souffrant d'hallucinations de toutes sortes, elle fut traumatisée par la perte de son premier fils et de son époux. Elle entend en permanence des "Voix" qui la poussent au pire. Autrefois épouse d'un jeune noble François, elle était devenue une prostituée portée sur la bouteille et le vice.
    Les "Voix" lui intimaient souvent des horreurs aberrantes. C'est ainsi qu'elle devint l'amante de sa fille aînée, Justine. Elle se donna la mort dans sa baignoire alors que Justine avait dix-neuf ans, s'ouvrant les veines car les Voix lui avaient dit de le faire.

    .Marie Adamante.

    Sœur Cadette de Justine, elle a vingt ans. Sa mère tenta de la mener dans sa folie mais elle fut toujours protégée par Justine qui empêcha soigneusement quiconque de prendre la vertu de sa sœur. Elle manqua de se faire tuer par sa propre mère mais Justine parvint à la sauver. Au couvent depuis ses douze ans, dans un autre ordre que celui de son aînée, elle mène une vie normale et chaste, correspondant avec Justine, qu'elle aime tendrement d'un amour fraternel, par de douces lettres... Des plus pures.

    ₪ ET VOUS ALORS ? ₪


    ۞ Comment avez vous découvert le forum? En cliquant dessus.
    ۞ Que pensez vous de ce dernier? Je ne pense pas, donc je fuis ~
    ۞ Comment définiriez vous votre niveau RP? Je c pa, j'M écrir cé tou. Mé bon je pensse ke j'aycri san fot.
    ۞ Quelle sera votre fréquence de passage? Faut voir...


Dernière édition par Justine Adamante le Sam 18 Juin - 22:49, édité 1 fois
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Justine Adamante

Prostituita di Dio

Justine Adamante

◊ Messages : 51

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Justine Adamante _
MessageSujet: Re: Justine Adamante   Justine Adamante Icon_minitimeVen 17 Juin - 9:08

۞ Passé :

C'est une chose très différente que d'aimer ou que de jouir ;
la preuve en est qu'on aime tous les jours sans jouir
et qu'on jouit encore plus souvent sans aimer.
[De Sade]


La noirceur humaine est partout. Les bons sentiments ne sont que le parfum cachant l'odeur de merde née des vices de chacun.
Justine avait mit quatorze années à découvrir cette réalité.
C'était une histoire banale dans sa cruauté. Celle de la chute d'un agneau de Dieu dans les flammes des Enfers. Car Sartre l'a si bien dit : l'Enfer ce sont les Autres.
Pour Justine, l'Enfer prit les traits de sa mère et d'un homme nommé Hugues de Lurieux. L'histoire de la jeune fille commença alors vraiment tandis qu'elle se rendait chez De Lurieux pour devenir femme de chambre.

Hugues de Lurieux était un vieil homme de cinquante ans révolus, vivant dans l'opulence d'une pension d'ancien colonel des armées Françoises. Fervent libertin, il se complaisait dans une vie dissolue et dans ses vices au milieu d'une petite cours d'amis qui cultivaient l'art de jouir en toute impunité de leurs délires déviants. Ils étaient Nobles, se croyaient tout permis avec l'insolence propre aux grands de ce monde.
C'est dans cet univers que fut catapultée Justine.
La jeune fille de quatorze ans n'avait nulle lettre de noblesse mais était une bonne fille, croyante, vertueuse et dévouée. Travailleuse malgré de pénibles conditions de vie, elle avait la beauté insolente des simples.
Sa mère, une prostituée rongée de folie et d'alcool, avait jugé que sa fille était en âge de subvenir aux dépenses nécessaires à son éducation ainsi qu'à celle d'une fillette alors âgée de sept ans. Marie, sa petite sœur née d'un illustre inconnu était une raison à elle seule pour motiver Justine à la tâche afin de grappiller quelques sous au terme d'un travail pénible.

Hugues de Lurieux remarqua bien vite cette nouvelle domestique à la fraîcheur candide, aux yeux et aux cheveux sombres, belle dans sa misère, déjà porteuse d'appâts féminins trahissant son âge nubile. Il ne se passa pas un mois qu'il incluait Justine dans ses soirées entre amis. Soirées... Un terme bien poli pour désigner en réalité des débauches orgiaques ou aucun tabou ne semblait pouvoir exister dans un crescendo de folie sexuelle.

Justine, pieuse Justine... Douce Justine... Son innocence et sa candeur volèrent en éclat sous cet homme abject qui fit d'elle la complice de ses crimes et de son appétit pour la bagatelle, son jouet préféré.
Elle fut marquée par les mignons du vieillard, d'une fleur de lys sur la fesse droite. A jamais mutilée dans sa chair. A jamais porteuse de la marque de Lurieux.
Mais, alors qu'elle rentrait chez elle, elle contait à Marie de jolies histoires de cours, de bals, de jeux et de friandises. Elle berçait la petite de jolies chimères colorées alors qu'elle s'étourdissait d'épuisement après avoir subi les jeux et les plaisirs carnivores de son employeur.

Justine passa trois années au service de Lurieux, interminables années. Quelque chose se cassa en elle lorsque sa propre mère se présenta à l'une de ses soirées. Madeleine était encore belle, pour une veuve d'une quarantaine d'années et il était de notoriété publique qu'elle complétait la pension laissée par son défunt mari en vendant ses charmes.
C'était une grande femme, aux traits las, aux cheveux blonds très bouclés et aux yeux gris. Have et maladive, mangeant peu et délirant beaucoup, elle passait pour être devenue folle à la mort de son époux et de son premier fils. L'on jasait beaucoup mais peu savaient la vérité. Madeleine elle-même n'avait jamais raconté ce qui s'était passé et elle souffrait d'hallucinations, des Voix lui parlant souvent, lui dictant des comportements étranges, voir répugnants.

Le Vice prit un tournant irrévocable lorsque De Lurieux la fit foutre par sa propre mère, mère qui devint son amante régulière. Justine perdit alors toute l'innocence qui aurait encore pu subsister au milieu des horreurs qu'elle vivait.
Dévorée de rancœur quant à son insouciance volée, elle abandonna toute foi en l'humanité. Et pourtant... Lorsqu'elle rentrait, lorsqu'elle évitait les attouchements de sa génitrice, elle racontait toujours de douces choses à Marie. Elle s'occupa de l'enfant qui grandissait avec la seule force d'amour qui lui restât. Car la petite fille était la seule digne d'amour. Telle un Ange tombé des cieux, elle mettait un baume sur ses blessures et sa haine.
Car il ne servait à rien de se mentir : à force de sévices, elle était devenue semblables à ceux qu'elle méprisait tant. Juste un animal en rut. Une ombre damnée de plus dans ce monde gris.

Le Monde était un Purgatoire aux avant-goûts d'Enfer.

Justine rencontra Armand de Noirceul à l'une des soirées de Lurieux. Petit nobliaux parvenu, il avait la bonne mine de sa jeunesse et ses yeux clairs étaient intelligents et tendre lorsqu'il les posaient sur la favorite du vieux colonel, la délicate Justine dont la beauté ne faisait que croître.
La jeune fille ne devait jamais concevoir d'amour pour Armand. Mais elle vit en lui une solution à sa situation qui s'éternisait. Devenue retorse à force de fréquenter toute cette dépravation, elle devint l'amante d'Armand, le manipulant afin qu'il assassine De Luirieux.
Le vieillard fut fauché par un poison efficace qui l'envoya dans son assiette forniquer avec les démons infernaux.

Prisonnière d'un dilemme sincère Justine parvint à négocier avec Armand de demeurer dans sa ville natale. Elle argumenta que son départ précipité ne ferait qu'attirer les soupçons sur eux. En vérité, c'était pour Marie. Tout avait toujours été pour sa sœur.


Les trois quarts de l'univers peuvent trouver délicieuse l'odeur d'une rose,
sans que cela puisse servir de preuve, ni pour condamner
le quart qui pourrait la trouver mauvaise,
ni pour démontrer que cette odeur soit véritablement agréable.
[De Sade]


Justine avait dix-neuf ans et les portes d'un couvent se refermèrent derrière elle. Elle n'accorda pas un regard à cette captivité illusoire. Et c'est avec un certain soulagement qu'elle enfila la tenue des sœurs.

Elle avait confiée Marie à un couvent voisin, la petite fille de douze ans étant bien trop jeune pour entrer dans le même ordre qu'elle. Elles se promirent de s'écrire tous les jours. Marie pleura, car elle était désormais seule au monde malgré la bienveillance de sa sœur aînée.

Leur mère était morte la semaine précédente, emportée par sa folie, s'ouvrant les veines dans sa baignoire tout en actionnant un mécanisme qui devait pendre Marie - droguée - alors qu'elle agonisait. Par chance, Justine revint juste à temps pour bouleverser cette mise en scène macabre. Néanmoins, sa mère était morte et elle accueillit cela comme un soulagement.
Abandonnant son amant et complice, elle décida d'entrer au couvent, pensant échapper aux vices de l'Humanité et aux tentations pècheresses qui consumaient son âme.

Il n'en fut rien. Prêtres sodomites, nonnes lubriques, elle expérimenta dans ce huis-clos toute la perversité de l'âme humaine. L'odeur de foutre sous des relents de grenouilles de bénitier.

Elle demeura dans ce lieu durant six années. Six années d'une débauche plus ou moins secrète où elle se divertit en pervertissant les âmes blanches qui n'étaient que de la poudre de plâtre sur une âme au gris sale.
Elle même rinça son cœur dans cette eau de vidange jusqu'à oublier sa propre humanité.

Six années de sa vie passèrent ainsi, avec le seul plaisir innocent qui fut les lettres de sa cadette, son Ange si pur.

Les jours se ressemblaient, dans leur moiteur libertine, leur lenteur agaçante. Alors Justine prit la fuite, sur la pointe des talons. Conseillée par l'une de ses amies de draps, elle embarqua à bord de la Sirène le 28 octobre.
Un équipage pirate, un navire pirate. Et elle-même en guise d'aumônier.
Justine se plut parmi ces marins rustres. Ces hommes sans éducations avaient pour elle le respect craintif des laids face à une jolie femme.
Elle pilla à leur côté et vida des pintes dans des bouges mal famés. Une vraie vie de grand air et de piraterie.

On lui parla de Belmonte la Superbe, et ses étranges Nobles, de cet archipel riche, puissant. De la Reine des Pirates et des Pouvoirs magiques des grands de cette contrée.

C'est ainsi qu'elle débarqua à Belmonte, curieuse des exotismes de cette contrée après un an passé en compagnie de forbans et de vauriens.
Une compagnie qui lui allait si bien...
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Raffaela S. Serpente

Principessa persa tra Vizio e Virtù

Raffaela S. Serpente

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Justine Adamante _
MessageSujet: Re: Justine Adamante   Justine Adamante Icon_minitimeSam 18 Juin - 22:51

Quelle impudeur. <>____<>

Je te valide et retourne à mes évangiles, sans avouer que j'ai bien aimé ta fiche, hein. Hmpf.
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Justine Adamante _
MessageSujet: Re: Justine Adamante   Justine Adamante Icon_minitime

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Justine Adamante

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