Cher Vincenzo,

C'est avec une grande surprise et un plaisir non feint que j'ai reçu votre bouquet ainsi que le mot qui l'accompagnait. J'avoue n'avoir pas soupçonnée lorsque vous m'avez posé la question sur mes fleurs préférées que cette information serait utilisée si rapidement. La joie inattendue que m'a procuré votre présent en a été que plus grande. Sachez que vous avez parfaitement bien choisi, ces fleurs resplendissent de fraicheur et embaume la maison d'une douce senteur. Je vous adresse mes compliments ainsi qu'à l'homme qui les a cultivées.

J'ai effectivement planté mes graines et je n'ai plus qu'à attendre à présent d'en voir le résultat. Je crains qu'il faille cependant être plus patient avant de pouvoir voir le fruit de mon travail et surtout d'avoir des fleurs aussi épanouies comme celles que vous m'avez offerte.

Il n'a jamais été question de vous en vouloir parce que vous aviez des obligations à respecter. J'ai été ravie de pouvoir vous rencontrer au détour d'un sentier et le serait tout autant de vous revoir. J'affectionne particulièrement le thé mais je n'ai jamais rien contre un peu de shopping surtout lorsque c'est en bonne compagnie. Quoi qu'il en soit je conçois parfaitement que vous n'ayez pas le temps pour l'instant. Étant moi même plutôt occupé en ce moment nous pouvons reporter notre prochaine entrevue à plus tard, quand nous serons tous les deux moins pris par nos obligations.

A noter que j'ai réussit à me procurer le nom de l'artiste qui a créé la statue des amants dans le jardin, comme quoi la persévérance est une vertu qui paye. Il s'agit d'un certain Paul Lenoir, un Francois venu exprimer son talent en notre belle contrée. Je n'ai pas encore pu le rencontrer mais je compte aller visiter son atelier un jour prochain.

Au plaisir de vous revoir bientôt,